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La littérature contre la haine
Les classiques et la solidarité humaine
Nuccio Ordine
La littérature contre la haine
Les classiques et la solidarité humaine
Nuccio Ordine
Vivre pour les autres est le seul moyen qui puisse nous aider à donner un sens à notre vie. Face à des milliers de sans-voix qui se voient refuser toute dignité humaine, les classiques nous aident à comprendre que les êtres humains sont liés les uns aux autres et que la vie de chaque homme est une partie de la nôtre. Une image de l’humanité qui est diamétralement opposée à l’égoïsme et à la violence raciste qui alimentent la haine contre «l’autre», «l’étranger», «le divers». Les géants de la littérature comme frère d’arme pour combattre et résister au monde comme il va, voilà ce que nous propose Nuccio Ordine.
Nuccio Ordine enseigne la littérature italienne à l’Université de Calabre. Spécialiste notamment de Giordano Bruno et de la Renaissance, il est visiting professor dans diverses universités européennes, dont l’Université Paris IV Sorbonne ou encore le Max-Planck Institut à Berlin. Il a publié de nombreux ouvrages aux Editions des Belles Lettres dont «Le mystère de l’âne» (2005), «Le rendez-vous des savoirs» (2009) et «L’Utilité de l’inutile» (2014).
Le Corbusier dans les années 20
1921, une année déterminante pour Le Corbusier
Patrick Moser
Le Corbusier dans les années 20
1921, une année déterminante pour Le Corbusier
Patrick Moser
En 1919, les parents de Charles-Édouard Jeanneret-Gris quittent la Maison Blanche et la ville de La Chaux-de-Fonds pour la Villa « Le Lac » à Corseaux, au bord du Lac Léman. Le Corbusier est à Paris et il entretient une abondante correspondance avec ses parents et avec William Ritter, qui fut son mentor et son compagnon de voyage. C’est le début des années folles et Paris est la capitale des arts. En 1921, tout est stimulation des sens et de l’esprit, Le Corbusier et Ozenfant sont les chantres du purisme et de l’Esprit nouveau ; le progrès est en marche, la machine tourne à plein régime, l’architecture doit être libérée de l’académisme, Le Corbusier sera le grand architecte du XXe siècle !
Dans le cadre de l’exposition TranSMutations 1921-2021, en partenariat
avec TSM Compagnie d’Assurances, qui célèbre son 100e anniversaire.
En collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
arts
histoire
société
Patrick Moser
Patrick Moser est un écrivain, traducteur, éditeur, historien de l’art et
muséologue suisse. Il est le fondateur et le conservateur du Musée Villa
« Le Lac » Le Corbusier à Corseaux.
Ascension du K2, cultiver la résilience
K2, 8611m d’altitude, les secrets d’une ascension réussie
Sophie Lavaud
Ascension du K2, cultiver la résilience
K2, 8611m d’altitude, les secrets d’une ascension réussie
Sophie Lavaud
L’himalayisme est une niche dans la grande famille des activités de montagne, une discipline exigeante qui flirte avec l’extrême et la zone de mort. Des quatorze sommets culminant à plus de 8000 mètres d’altitude, celui du K2 est considéré comme le plus difficile à atteindre et le plus meurtrier.
Patience, abnégation, renoncement sont des qualités majeures pour évoluer dans le monde de l’oxygène rare. Mais quid de la résilience ? N’est-elle pas aussi le levier d’une ascension réussie ? Dans cette conférence, Sophie Lavaud témoignera de l’importance de cultiver les valeurs de la résilience en nous emmenant à la conquête du K2.
En partenariat avec la Banque Raiffeisen des Montagnes Neuchâteloises et en collaboration avec le Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds dans le cadre de l’exposition « Éclairer le monde. Jules Jacot Guillarmod. Médecin, explorateur, photographe ».
Domaine(s) :
sport
Mots clé :
réussite
nature
sport
alpinisme
Sophie Lavaud
En juillet 2019, Sophie Lavaud atteint le sommet du Gasherbrum 1 lui donnant le nouveau surnom de « 88000 Lady ». Première femme suisse à atteindre le sommet du K2, de l’Annapurna 1, du Kangchenjunga et à cumuler onze sommets de plus de 8000 mètres. En réalisant ses rêves, Sophie Lavaud tente d’aider les femmes notamment au Népal et au Pakistan à atteindre les leurs. Elle est ambassadrice bénévole pour Terre des hommes - Aide à l’enfance - et marraine de l’émission Altitudes RTS La 1ère. Elle publié un livre en 2019, Une femme, sept sommets, dix secrets (Ed. Favre).
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
Concevoir un projet architectural dans des zones aux portes du désert comprend de nombreux défis et signifie devoir penser bien au-delà de la structure principale et du bâtiment. Des éléments qui sont habituellement considérés comme des ajouts tels que des réservoirs d’eau, des systèmes d’irrigation autonomes ou un aménagement paysager innovant sont autant d’éléments qui deviennent des points essentiels et incontournables.
Rompu à l’architecture en proie à un environnement considéré comme difficile, Francis Kéré expliquera comment il élargit la conception d’un projet pour s’assurer qu’il convient à un emplacement proche du Sahara, ainsi que les éléments architecturaux spécifiques et indispensables dont il faut tenir compte pour la conception et la réalisation de tels bâtiments. La compréhension des défis d’une telle architecture est une partie cruciale du travail de Kéré Architecture et les exemples de cette approche peuvent être observés dans de nombreuses constructions réalisées au Burkina Faso.
Dans le cadre du Printemps culturel. En partenariat avec l’Association Maison blanche.
Domaine(s) :
arts
environnement
société
Mots clé :
architecture
Francis Kéré
Né au Burkina Faso en 1965, diplômé de l’Université technique de Berlin
en 2004, Francis Kéré se fait remarquer par les écoles qu’il a construites
dans son pays. Aujourd’hui reconnus internationalement et largement
primés, ses projets ont fait notamment l’objet d’une exposition au MOMA
en 2012, intitulée « Small Scale, Big Change : New Architectures of Social
Engagement ».
La danse : une activité libératrice ou maladive ?
Panorama des regards médicaux sur les corps en mouvement
Aude Fauvel
La danse : une activité libératrice ou maladive ?
Panorama des regards médicaux sur les corps en mouvement
Aude Fauvel
Toutes sortes de vertus sont aujourd’hui attribuées à la danse.
« Relaxante » et « détoxifiante », la danse est censée bénéficier autant à la santé physique que mentale. En un mot, danser serait thérapeutique et ce, quels que soient la musique ou les mouvements choisis.
Or ce discours unanime sur les qualités sanitaires de la danse exprime un changement majeur dans les représentations occidentales. Car pendant presque deux millénaires la danse a au contraire été soupçonnée d’être une gesticulation dangereuse, qui pouvait nuire à la santé des individus mais aussi à celle des sociétés lors des épidémies de danse dite pathologique.
Quand et pourquoi la danse est-elle devenue une question médicale ? Quelles danses ont été qualifiées de maladives ? Et comment expliquer le revirement actuel en faveur de la danse ? Cette conférence explorera ces questions en s’intéressant particulièrement aux variations des regards médicaux du XIXe siècle au temps présent.
En collaboration avec l’Association Danse Neuchâtel (ADN)
Aude Fauvel est historienne, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne. Elle s’intéresse aux oubliés de l’histoire médicale : les « fous », les femmes, les animaux, les morts.
Le Mystère Musical
Un doute vivant comme ligne de crête
Jean Rondeau • Julian Sykes
Le Mystère Musical
Un doute vivant comme ligne de crête
Jean Rondeau • Julian Sykes
« Sachez ne pas me savoir » écrit Jean Rondeau dans le livret de son dernier album Melancholy Grace, donnant la parole à la Musique qui, pourtant, comme il le décrit, ne se lie peut-être à notre vocable que par le biais du silence.
Il s’agira ici de tourner autour de différents thèmes tels que l’interprétation, le rapport au texte musical, le mystère musical, le concert et ses codes, les différents gestes musicaux, le mouvement, la pédagogie et, si le temps nous le permet, bien d’autres sujets encore, le tout sous la forme d’un échange improvisé.
Jean Rondeau nous dit que la musique n’est pas son moyen d’expression, mais bien l’expression de la musique elle-même. Il reste très attaché au verbe et à l’échange avec son public. Cette conversation permettra un autre contact, qu’il affectionne, et qui complétera le portrait de cette saison musicale qui s’annonce, on l’espère, joyeuse !
En partenariat avec Perspectives Musiques, à l’occasion du concert
Melancholy Grace, jeudi 11 novembre, 19h45, Salle de Musique, avenue
Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds. www.musives.ch
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
arts
musique
Jean Rondeau
Décrit comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique actuellement » par le Washington Post, Jean Rondeau est un véritable ambassadeur de son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire pour clavecin ont été salués par la critique, le désignant comme l’un des principaux clavecinistes actuels.
Julian Sykes
Julian Sykes est critique musical, journaliste pour différents médias (RTS,
Le Temps, etc.).
Bras ouverts jusque dans le feu
BIG BOUNCE
Georges Didi-Huberman
Bras ouverts jusque dans le feu
BIG BOUNCE
Georges Didi-Huberman
« Aimer ne consiste qu’à désirer une chose pour elle-même ». Ces paroles de Saint-Augustin ont incité Hannah Arendt à écrire son premier livre (sa thèse de philosophie) sur Le Concept d’amour. Décision frappante par contraste avec l’absence remarquable du thème de l’amour chez Heidegger. On interrogera la dimension existentielle et poétique de ce geste, ouvrir les bras à l’autre, en relisant la correspondance entre Marina Tsvétaïeva et Rainer Maria Rilke.
En partenariat avec le Centre de culture ABC et le TPR dans le cadre de BIG BOUNCE : des rebonds pour penser et pour se réapproprier le présent.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
sciences humaines
Mots clé :
histoire
arts
pensée
amour
philosophie
littérature
Georges Didi-Huberman
Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, enseigne à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Il a enseigné dans de nombreuses universités étrangères et a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Aby Warburg, le prix Max Weber le prix Alexander von Humboldt et, en 2015, le prix Theodor W. Adorno. Il a dirigé plusieurs expositions internationales. Il a publié une soixantaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images.
Smartphone et mémoire
Augmentation, diminution ou reconfiguration ?
Nicolas Nova
Smartphone et mémoire
Augmentation, diminution ou reconfiguration ?
Nicolas Nova
Recourir à son smartphone pour se souvenir d’une date d’anniversaire ou d’une course à faire, pour retrouver une information, prendre des notes, pour reconnaître une plante ou un morceau de musique. Voilà toutes sortes d’usages qui amènent les usagers à parler de « second cerveau », de « prothèse cérébrale », ou plus largement d’extension de sa mémoire ou de sa perception. En quoi le smartphone peut-il être une extension de soi ? Comment les usages du smartphone réactivent-ils les débats sur la délégation de fonctions cognitives aux objets techniques ? Et plus globalement, que penser d’une telle situation ? Cette conférence abordera ces différentes questions en décrivant les usages actuels du smartphone dans une perspective anthropologique.
En partenariat avec la Galerie C et la Bibliothèque publique et universitaire (BPUN) dans le cadre de l’exposition Mémoire(s) qui aura lieu du 23 septembre – 31 décembre 2021.
Domaine(s) :
société
Mots clé :
progrès
société
technologie
mémoire
Nicolas Nova
Nicolas Nova est professeur à la Haute-Ecole d’Art et de Design (HEAD) à Genève, où il enseigne l’anthropologie des cultures numériques, l’ethnographie et la recherche en design. Il est aussi co-fondateur de Near Future Laboratory, une agence de prospective.
Manières d’être vivant
Retrouver notre pleine sensibilité
Baptiste Morizot
Manières d’être vivant
Retrouver notre pleine sensibilité
Baptiste Morizot
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que
les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la « nature ». À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce
d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l’importance à restituer au vivant. En partant pister les animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des savoirs, Baptise Morizot s’interroge : peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ?
Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.
En partenariat avec le Lycée Blaise Cendrars et le Rotary Club de
La Chaux-de-Fonds et en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
sciences humaines
société
Mots clé :
habitat
vie
philosophie
nature
Terre (planète)
Baptiste Morizot
Ecrivain et maître de conférences en philosophie à l’université d’Aix-Marseille, Baptiste Morizot est membre de l’IUF. Il est l’auteur de «Les Diplomates: cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant» (Ed. Wildproject, 2016) et, chez Actes Sud, dans la collection «Mondes sauvages», de «Sur la piste animale» (2018) et «Manières d’être vivant» (2020).
Art et Vivant | Live ou Life
Aller(s)-retour(s) d’un malentendu fructueux
Jens Hauser
Art et Vivant | Live ou Life
Aller(s)-retour(s) d’un malentendu fructueux
Jens Hauser
Face au défi que représente la notion de « vivant », sorte de mouton
à cinq pattes discursif, l’art s’est toujours frotté aux nouvelles techniques de chaque époque. Aujourd’hui, avec la convergence du hard,
soft et du wetware, comment peut-on composer avec des systèmes
ou organismes vivants, entre imagination, représentation, simulation
et manipulation matérielle ? On se retrouve typiquement avec une
sorte de « paragone » tant esthétique qu’épistémique, oscillant entre
l’animation du technologique et la technologisation de l’animé. Dans
la « vie artificielle » d’aujourd’hui, l’attirail du laboratoire moite est même de retour, avec un vif intérêt de l’art pour les systèmes hybrides, aux frontières entre le vivant et le non-vivant, la vie synthétique et la vie organique.
En partenariat avec Total.Cod.Act, la rétrospective.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
technologie
arts
Jens Hauser
Commissaire d’exposition, auteur et théoricien de l’art, Jens Hauser vit et travaille à Paris et Copenhague où il est chercheur au Medical Museion de l’Université de Copenhague. Il interroge les interactions entre art, technologie et vivant, et a été le commissaire d’une trentaine d’expositions et festivals internationales.
Comment avoir confiance dans l’avenir ?
Nicolas Bouzou
Comment avoir confiance dans l’avenir ?
Nicolas Bouzou
Le monde traverse une nouvelle révolution industrielle pleine de
promesses et même de résultats déjà tangibles, notamment en ce qui
concerne les transports, l’éducation, l’accès à la culture… Toutefois,
l’Europe a pris un grand retard technologique dans cette révolution
industrielle du numérique, de l’intelligence artificielle et de la robotique.
Notre prospérité future dépend de notre capacité à rattraper ce
retard et à passer de l’économie fordiste à l’économie des réseaux en
y associant de nouvelles formes de solidarité. Les problèmes comme
les épidémies ou le réchauffement climatique ne se résoudront pas
avec la décroissance mais grâce à des politiques publiques, souvent
supranationales, conçues avec intelligence et menées en coordination.
En partenariat avec UBS et l’Association industrielle patrionale (AIP) et en collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
économie
société
Mots clé :
économie
économie de marché
technologie
numérique
Nicolas Bouzou
Economiste et essayiste français, il a fondé le cabinet de conseil Asterès en 2006 qu’il dirige depuis et est directeur d’études au sein du MBA Law & Management de l’Université de Paris II Assas. Il a également créé le Cercle de Belém qui rassemble des intellectuels européens libéraux et progressistes. Il est régulièrement publié dans la presse française et étrangère. Nicolas Bouzou est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont «L’amour augmenté», publié en 2020 (Ed. de l’Observatoire). En mars 2021, il publie un ouvrage consacré à l’histoire de la santé humaine et intitulé «Homo Sanitas» (Ed. Xo).
Réchauffement climatique
L’évidence de l’influence humaine et les pistes pour l’infléchir
Sonia Seneviratne
Réchauffement climatique
L’évidence de l’influence humaine et les pistes pour l’infléchir
Sonia Seneviratne
Le premier volet du nouveau rapport du GIEC a été publié début
août. Les conclusions sont sans appel : le réchauffement climatique
s’accélère et l’influence humaine dans le phénomène est « sans
équivoque ». Les épisodes climatiques tragiques qui ont marqué
l’été, canicules, incendies géants, précipitations exceptionnelles,
en sont une conséquence directe. Comment s’articule ce lien entre
événements extrêmes et hausse des températures mondiales ?
Quelles pistes existent pour éviter le pire ? Quel rôle la végétation
peut-elle jouer ? Sonia Seneviratne, une des climatologues les plus
influentes d’aujourd’hui, est une experte mondialement reconnue
dans ces domaines. Elle nous alerte : il faut agir vite, et de manière
drastique. Nous devons immédiatement réussir à réduire les émissions
associées aux énergies fossiles. En cela, la conférence de
Glasgow prévue en novembre sera critique. Elle pourrait être l’une
de nos dernières chances de réussir à stabiliser le réchauffement
climatique autour de 1.5°C.
Climatologue et professeure à l’EPFZ, elle est spécialiste des événements climatiques extrêmes. Après avoir étudié la biologie à l’UNIL et les sciences de l’environnement à l’EPFZ, elle a travaillé comme chercheuse postdoctorale à la NASA. Membres du GIEC, elle est l’une des principales auteures du Rapport spécial du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement climatique planétaire de 1,5°C.
Marcher la vie. Un art tranquille du bonheur
David le Breton
David Le Breton
Marcher la vie. Un art tranquille du bonheur
David le Breton
David Le Breton
La marche connaît un succès planétaire en décalage avec les pratiques
de sédentarité ou de sport en salle prédominant dans nos sociétés. Cette passion contemporaine mêle des significations diverses. Le sociologue évoquera à la tribune du Club 44 le plaisir et la signification de la marche, et nous en révélera les vertus thérapeutiques face aux fatigues de l’âme dans un monde de plus en
plus technologique.
Réservation des places indispensable via notre site internet (www.club-44.ch) ou sur www.optf.ch.
Les membres peuvent réserver leur place(s) dès mardi 25 mai. Pour les non-membres, cela sera possible dès le 1er juin.
Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, David Le Breton est l’auteur notamment de «Eloge de la marche» (Métailié, 2020) et de «Marcher. Eloge des chemins et de la lenteur» (Métailié, 2012).
Les femmes suisses, actrices politiques
Des contestations et des conquêtes de droits
Brigitte Studer
Les femmes suisses, actrices politiques
Des contestations et des conquêtes de droits
Brigitte Studer
En 1884 Louis Bridel, professeur de droit à l’Université de Genève qualifie la démocratie suisse d’«andocratie», le rapport entre les femmes et la démocratie suisse reposant sur une longue histoire d’exclusion. A première vue, il y a là un étonnant paradoxe : cette démocratie qui se définit comme «la plus vieille du monde» est la dernière démocratie d’Europe à accorder aux citoyennes le droit à la participation politique. Les Suissesses se sont pourtant battues pour leurs droits depuis le XIXe siècle. Quelles ont été les difficultés rencontres par les femmes - et les hommes - engagées dans ce combat pour la justice et les droits humains en Suisse ? Quels sont les enjeux autour de la définition de la démocratie qui ont freiné aussi longtemps l’inclusion des femmes ? Et au-delà de leur entrée en scène officielle en tant qu’actrices politiques après 1971, quelles ont été les conditions pour qu’on les entende et les reconnaisse ?
Le Club 44 et le centre de culture ABC s’associent à l’occasion de la grève des femmes. En parallèle à la conférence, projection unique au cinéma ABC lundi 14 juin à 19h du film «De la cuisine au parlement» réalisé par Stéphane Goël.
En collaboration avec le centre de culture ABC et la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
histoire
politique
société
Mots clé :
démocratie
droits politiques
militantisme
politique
vote
femme
Brigitte Studer
Brigitte Studer est professeure émérite à l’Université de Berne, spécialiste de l’histoire des femmes et du genre et de l’histoire sociale. Outre sa thèse «Un parti sous influence» (L’Âge d’Homme, 1994), elle a publié divers ouvrages sur l’Internationale communiste et le mouvement féministe, dont «La conquête d’un droit. Le suffrage féminin en Suisse 1848-1971» chez Livreo-Alphil.
La condition de la femme au Sahel
Rôle de la femme et facteurs de sous-développement
Djaïli Amadou Amal
La condition de la femme au Sahel
Rôle de la femme et facteurs de sous-développement
Djaïli Amadou Amal
Quel rôle dévolu à la femme dans les sociétés sahéliennes ? Comment les mutations et bouleversements de l’heure impliquent une nouvelle donne dans des sociétés régies par les traditions patriarcales ? Quelles pistes existent pour améliorer aujourd’hui la conditions des femmes du Sahel, à la croisée des chemins entre traditions conservatrices et préoccupations quotidiennes de vie et de survie ?
Dans le cadre du Printemps culturel et de la Semaine neuchâteloise d’actions contre le racisme (SACR). En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
histoire
sciences humaines
société
Mots clé :
Afrique
famille
femme
société
Djaïli Amadou Amal
Ecrivaine camerounaise et militante féministe, Djaïli Amadou Amal a reçu le Prix Goncourt des Lycéens 2020 pour son roman «Les Impatientes» (Emmanuelle Collas, 2020). Elle est présidente-fondatrice de l’association Femmes du Sahel.
Pourquoi l’Europe
Réflexions d’un sinologue
Jean François Billeter • Frédéric Koller
Pourquoi l’Europe
Réflexions d’un sinologue
Jean François Billeter • Frédéric Koller
La Chine et l’Europe relèvent de deux traditions politiques diffé- rentes. Dans son dernier essai, Jean François Billeter en retrace l’histoire, des origines jusqu’à aujourd’hui. En soutenant la compa- raison entre ces deux traditions, il en arrive à une compréhension profonde de l’une comme de l’autre précisément au moment où elles se rencontrent et se heurtent. En Chine même où elles s’affrontent depuis un siècle, les forces du progrès se sont continûment inspirées de la tradition politique européenne et ont essuyé défaite sur défaite. Cette suite d’échecs est ce que Jean François Billeter appelle la « tragédie chinoise ». L’ambition du pouvoir actuel est de vaincre ces forces une fois pour toutes. En Chine bien sûr, mais aussi d’entraver l’action de celles qui leur ressemblent partout ailleurs. Et quand le pouvoir se réclame de la grandeur passée de la Chine, il lance un défi à l’Europe : elle ne pourra le relever que si elle en tire, pour elle-même en premier lieu, un nouveau projet politique et philosophique.
Réservation des places indispensable via www.optf.ch dès le mardi 25 mai pour les membres du Club 44 et dès le vendredi 28 mai pour les non-membres.
Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
Sinologue, professeur aux Universités de Genève et Zurich (1978).
Frédéric Koller
Frédéric Koller est journaliste au Temps. Il couvre l’actualité de la République populaire de Chine depuis près de 20 ans dont six années passées à Pékin comme correspondant pour divers médias français et suisses.
Un voyage dans l’histoire de l’Europe
A la recherche du passé qui nous unit
François Reynaert
Un voyage dans l’histoire de l’Europe
A la recherche du passé qui nous unit
François Reynaert
S’arrêter face au trône de Charlemagne, dans la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, pour rêver d’un empire qui fonda l’Europe. Se promener dans les rues de Nuremberg, de Bruges, de Gênes pour raconter la résurrection des villes et l’invention de l’économie au Moyen Âge. Arpenter les falaises de Sagres, au sud du Portugal, pour imaginer le prince Henri le Navigateur guettant à l’horizon le retour des caravelles. Retrouver en Pologne le chanoine Copernic qui chamboula notre rapport à l’univers. Chercher dans les couloirs de Westminster l’âme du parlementarisme et, dans la salle du Jeu de Paume à Versailles, celle de la Révolution française. Profiter d’une promenade d’un bout du continent à l’autre pour explorer son passé.
En ce début de XXIe siècle, les passions nationales flambent de nouveau. Nombre d’Européens n’imaginent plus l’avenir que dans le repli alors que notre histoire est indissociable de celle du continent. C’est une évidence, et elle est oubliée. Le but de la promenade à laquelle nous convie François Reynaert est de lui redonner force et vie.
Réservation des places indispensable via notre site internet (www.club-44.ch) ou sur www.optf.ch. Possible dès à présent pour les membres du Cub 44 et dès le 3 mai pour les non-membres.
Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
Dans le cadre de la semaine de l’Europe et du finissage des festivités.
En collaboration avec L’Obs et Payot Libraire.
Domaine(s) :
histoire
François Reynaert
François Reynaert est journaliste à l’Obs et écrivain. Passionné d’histoire, il publie en 2010, «Nos ancêtres les gaulois et autres fadaises», une histoire de France ouverte et antinationaliste. Par la suite, il a continué dans cette voie et publié d’autres vastes synthèses historiques, parmi lesquelles «La Grande Histoire du monde arabe, d’Alexandre le Grand à l’Islamisme radical» (Ed. Fayard 2015) ou «La Grande Histoire du Monde» (Ed. Fayard 2016) «Voyage en Europe de Charlemagne à nos jours» est sorti au printemps 2019 (Ed. Fayard).
VISIOCONFERENCE EN DIRECT DE BRUXELLES
Récits écoféministes- ou comment se saisir du présent
Benedikte Zitouni
VISIOCONFERENCE EN DIRECT DE BRUXELLES
Récits écoféministes- ou comment se saisir du présent
Benedikte Zitouni
Né sur plusieurs continents durant les années 1970-80, le mouvement écoféministe connait aujourd’hui un regain de vitalité en
monde francophone. Il met en relation plusieurs formes de domination – patriarcat, extractivisme, racisme – en pointant leur origine
commune dans les conquêtes et les révolutions menées par l’homme
blanc moderne à partir du 15e siècle. Un tel déplacement de la focale
historique a permis aux écoféministes de produire de nombreux
récits et contre-histoires, à la fois sombres et joyeuses, qui ouvrent des possibilités pour l’action et la pensée dans une situation où la vie sur Terre semble condamnée. Dans les années 80, c’était la menace nucléaire. Aujourd’hui, c’est l’urgence climatique. Face à l’hyperréalisme réducteur et paralysant que tendent à produire de tels états d’urgence, l’écoféminisme offre des outils puissants pour se ressaisir de la situation présente et de la joie d’agir.
Réservation des places indispensable via notre site internet (www.club-44.ch) ou sur www.optf.ch. Possible dès à présent pour les membres du Cub 44 et dès le 3 mai pour les non-membres.
Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
Benedikte Zitouni est sociologue à l’Université Saint-Louis à Bruxelles. Formée à Bruxelles, Paris, Oxford et Berkeley, elle fait le récit de chantiers controversés et des contre-exploits collectifs réalisés en des terres contestées.
Réalités de la grandeur et de la décadence américaine
Josée Kamoun • Boris Vejdovsky
Réalités de la grandeur et de la décadence américaine
Josée Kamoun • Boris Vejdovsky
Que nous disent les romans de Philip Roth ou de John Irving sur l’his¬toire récente des États-Unis ? Comment traduire ces représentations pour qu’elles soient comprises outre-Atlantique par un public fran¬cophone ? Peut-on dire qu’avec Donald Trump la réalité a dépassé la fiction ? Josée Kamoun et Boris Vejdovsky tenteront de répondre à ces questions, en croisant leurs lectures de la littérature contemporaine.
Réservation des places indispensable sur www.optf.ch (membres -> Club 44). Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
En partenariat avec le Centre de traduction littéraire de Lausanne.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
histoire
société
Mots clé :
Amérique du Nord
histoire
société
littérature
Josée Kamoun
Traductrice littéraire depuis 1985, elle est lauréate du Programme Gilbert Musy 2020, initié par le Centre de traduction littéraire de Lausanne. Jonathan Coe, John Irving, Richard Ford, Philip Roth sont des auteurs qu’elle traduit régulièrement. On lui doit également la nouvelle traduction de Sur la route de Jack Kerouac.
Boris Vejdovsky
Il enseigne la littérature nord-américaine à l’Université de Lausanne, et est souvent invité dans les médias à s’exprimer sur l’actualité politique et culturelle des États-Unis.
La voyageuse de nuit
La vieillesse, un impensé
Laure Adler • Pauline Vrolixs
La voyageuse de nuit
La vieillesse, un impensé
Laure Adler • Pauline Vrolixs
« C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, main¬tenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur… Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. « Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. À contrario, je montre que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Toutefois, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat ! ». Laure Adler
Réservation des places indispensable sur www.optf.ch (membres -> club 44). Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.