Depuis 1957, toutes les conférences sont enregistrées. À ce jour, le fonds d’archives sonores du Club 44 comporte 250 bandes magnétiques et 1’690 cassettes audio auxquelles se sont ajoutés les enregistrements numériques depuis 2005. Les conférences ont été sauvegardées par la création de copies numériques, ceci grâce au soutien financier de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Jusqu’à présent, ce fonds n’était accessible que sur rendez-vous au Département audiovisuel (DAV) de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
Les contributions volontaires sont toutefois bienvenues pour aider à l’entretien des installations et au maintien d’une offre de qualité. Informations bancaires : Association Club 44 – cH82 0900 0000 2300 2573 1
Comme la programmation touche à de très nombreuses thématiques, les personnalités invitées proviennent de toutes les disciplines. Des orateurs illustres se sont exprimés au Club 44 que vous pouvez ré-écouter : Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, François Truffaut, Henri Guillemin, Jeanne Hersch, Mario Botta,… Et plus récemment ce sont Bernard Stiegler, Axel Kahn, Christine Ockrent, Raphaël Enthoven, Marcel Rufo, Maylis de Kerangal, Enrico Letta, Cyril Dion, Julia de Funès, David Dufresne, Omar Porras, Sylvain Tesson, Alexandre Adler, Boris Cyrulnik, Edwy Plenel, Amandine Gay, Leili Anvar, René Prêtre, Pierre Hazan, Frédéric Lenoir, Christian Lutz, Claire Nouvian, Jacques Dubochet, Hubert Reeves, Peter Sloterdijk, Pap Ndiaye, Léonora Miano, Francis Kéré, Georges Didi-Huberman, Cynthia Fleury, Alain Damasio, Baptiste Morizot, Vinciane Despret, Barbara Stiegler, Laure Adler, Édouard Louis ou Delphine Horvilleur qui, parmi de très nombreux autres, ont honoré le Club 44 de leur présence.
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Problèmes actuels du roman
Yves Berger
Cette conférence sera en ligne le jeudi 26 octobre 2023
Problèmes actuels du roman
Yves Berger
Yves Berger (YB), prix Femina 1962 pour son premier roman, «Le Sud», présente ses «Réflexions sur la nature et les problèmes du roman». Juger de la nature du roman français à partir des prix littéraires paraît très difficile, les jurys n’étant pas cohérents, et YB préfère se demander ce qu’est la littérature, qu’il voit soumise à l’influence selon lui néfaste de Sartre et Camus, et à l’idée qu’elle doit «servir des valeurs». Or, à son avis, la littérature n’a pas à résoudre des problèmes, moraux ou sociaux: créer personnages, histoires et intrigues, voilà l’affaire. Contre cette tendance utilitaire, le Nouveau Roman est une réaction, qui tente d’échapper à l’emprise de l’humain, mais fait fi du langage comme source d’enchantement. Le travail de l’écrivain, dit YB, n’est pas d’examiner le mystère humain, mais, comme il ne peut accepter la mort, de trouver une illusion personnelle d’éternité, et le lecteur attend du livre qu’il lui offre cette même illusion. S’ensuivent quelques conséquences: on n’écrit que pour soi seul, mais nul écrivain n’est que cela; délivrer un message ou résoudre des problèmes n’est pas une question littéraire; la responsabilité de l’écrivain n’existe pas; le public se trouve par hasard; la seule voie du roman aujourd’hui est de créer un monde illusoire surpassant le réel; l’homme en soi n’est pas intéressant, nous le connaissons trop; le romancier doit en revenir au langage. YB, pour conclure, ne trouve ni négatif ni modeste ce programme pour la littérature: être un art de ne pas mourir. Le point de vue d’YB est intéressant, en ce qu’il rappelle pour le roman des possibilités autres que celles dominant alors. Le fort tirage de son roman pouvait venir à l’appui de ses idées.