Depuis 1957, toutes les conférences sont enregistrées. À ce jour, le fonds d’archives sonores du Club 44 comporte 250 bandes magnétiques et 1’690 cassettes audio auxquelles se sont ajoutés les enregistrements numériques depuis 2005. Les conférences ont été sauvegardées par la création de copies numériques, ceci grâce au soutien financier de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Jusqu’à présent, ce fonds n’était accessible que sur rendez-vous au Département audiovisuel (DAV) de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
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Comme la programmation touche à de très nombreuses thématiques, les personnalités invitées proviennent de toutes les disciplines. Des orateurs illustres se sont exprimés au Club 44 que vous pouvez ré-écouter : Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, François Truffaut, Henri Guillemin, Jeanne Hersch, Mario Botta,… Et plus récemment ce sont Bernard Stiegler, Axel Kahn, Christine Ockrent, Raphaël Enthoven, Marcel Rufo, Maylis de Kerangal, Enrico Letta, Cyril Dion, Julia de Funès, David Dufresne, Omar Porras, Sylvain Tesson, Alexandre Adler, Boris Cyrulnik, Edwy Plenel, Amandine Gay, Leili Anvar, René Prêtre, Pierre Hazan, Frédéric Lenoir, Christian Lutz, Claire Nouvian, Jacques Dubochet, Hubert Reeves, Peter Sloterdijk, Pap Ndiaye, Léonora Miano, Francis Kéré, Georges Didi-Huberman, Cynthia Fleury, Alain Damasio, Baptiste Morizot, Vinciane Despret, Barbara Stiegler, Laure Adler, Édouard Louis ou Delphine Horvilleur qui, parmi de très nombreux autres, ont honoré le Club 44 de leur présence.
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1969, année du renouveau pour le nazisme en Allemagne?
Jacques Delarue
1969, année du renouveau pour le nazisme en Allemagne?
Jacques Delarue
M. Jacques Delarue (JD), historien du nazisme, auteur d’une "Histoire de la Gestapo" et d’une "Histoire des SS". Il a joué un rôle important dans la lutte contre les nazis pendant la Résistance et à la Libération Pour la première fois, le Parti national-démocrate d’Allemagne (NPD), fondée en 1964, participe aux élections présidentielles en Allemagne fédérale en septembre 1969, ce qui ramène la question du nazisme à l’actualité. D’autre part, il est question de la prescription des crimes de guerre ; il est prévu qu’au 31 décembre de 1969, les percussions et les recherches sur les criminels de guerre s’arrêtent. Cette mesure mettrait définitivement à l’abri les nombreux SS et autres criminels nazis qui ont su échapper à la justice, et qui parfois occupent des situations importantes en Allemagne et ailleurs. C’est donc sur ce problème du nazisme que porte l’exposé de JD. JD fait le point sur la situation en Allemagne du NPD en mars 1969. Cette partie a réussi depuis 1966 à prendre des sièges électoraux dans chaque régional auquel il a participé, et il est bien parti pour gagner une cinquantaine de sièges à l’assemblée parlementaire de la République fédérale d’Allemagne (Bundestag) lors des élections de septembre 1969. JD analyse comment ce phénomène a pu se produire et essaie de montrer l’importance et le danger qu’une telle situation augmente encore.
Monsieur Jacques Delarue (JD), commissaire à la Direction de la Sûreté nationale et membre du Comité international des experts contre la renaissance du nazisme. Cet exposé fait suite à l’inquiétante résurgence du nazisme en Allemagne et à travers le monde entier. Il semblait, après les horreurs de la seconde guerre, que les néo-nazis n’étaient plus appelés à exister. Et pourtant, JD explique pourquoi ils refont peu à peu surface. Come explication, il mentionne notamment le manque de remords des ces personnes, qui n’ont fait qu’obéir et également le fait que nombreux nazis sont partis vivre avec des fonds considérable dans d’autres pays (En Argentine notamment), où ils continuent de faire de la propagande du mouvement nazisme. Les anciens et nostalgiques néo-nazis ne sont bien sûr pas les seuls, des nouveaux, séduisent par le mouvement, propagent à travers des actions "socialistes" une circulation des idées néonazistes. Ces campagnes se développent progressivement, non seulement en Allemagne, mais un peu partout dans le monde (Japon, Australie, Afrique du Sud, Amérique du Sud, États-Unis, Grande-Bretagne, Europe, etc.). Ces mouvements ne se déclarent pas ouvertement pronazis, malgré leur politique raciste, ils essaient de s’adapter aux textes de lois déjà existants pour pouvoir les contourner et ne pas être poursuivis. Leur but est de s’organiser au mieux, de rallier chaque fois plus de personnes et d’être prêt à prendre le pouvoir si l’occasion se présente. Mais comme le dit JD, il n’y a pas, pour l’instant et forte heureusement, beaucoup de personnes qui rallient ces mouvements. Toutefois, il faut faire attention au futur, il faut prendre conscience de ce phénomène et ne pas le laisser prendre la place de la démocratie.