Depuis 1957, toutes les conférences sont enregistrées. À ce jour, le fonds d’archives sonores Club 44 comporte 250 bandes magnétiques et 1’690 cassettes audio auxquelles se sont ajoutés les enregistrements numériques depuis 2005. Et depuis septembre 2014 les conférences sont également filmées.
Les conférences ont été sauvegardées par la création de copies numériques, ceci grâce au soutien financier de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Jusqu’à présent, ce fonds n’était accessible que sur rendez-vous au Département audiovisuel (DAV) de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
Comme la programmation touche à de très nombreuses thématiques, les personnalités invitées proviennent de toutes les disciplines.
Des orateurs illustres se sont exprimés au Club 44 que vous pouvez ré-écouter : Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, François Truffaut, Henri Guillemin, Jeanne Hersch, Mario Botta,… Et plus récemment ce sont Bernard Stiegler, Axel Kahn, Christine Ockrent, Raphaël Enthoven, Marcel Rufo, Maylis de Kerangal, Enrico Letta, Cyril Dion, Julia de Funès, David Dufresne, Omar Porras, Sylvain Tesson, Alexandre Adler, Boris Cyrulnik, Edwy Plenel, Amandine Gay, Leili Anvar, René Prêtre, Pierre Hazan, Frédéric Lenoir, Christian Lutz, Claire Nouvian, Jacques Dubochet ou Hubert Reeves qui, parmi de très nombreux autres, ont honoré le Club 44 de leur présence.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissants de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteurs. D’avance, merci !
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Depuis 1957, tous les événements qui ont pris place dans l’espace Angelo Mangiarotti, sur la scène du Club 44, ont été enregistrés.
Plongez dans la médiathèque et faites un saut dans le passé récent ou lointain. Voyager au côté de Nicolas Bouvier, écouter la voix si particulière de Jean-Paul Sartre ou l’enthousiasme de François Truffaut parlé de cinéma et des cinéastes de l’époque, des océans et le besoin urgent de les sauver avec Claire Nouvian, des femmes et des luttes avec la brillante avocate Gisèle Halimi... tant de noms, de femmes et d’hommes passionnés, de sujets qu’on ne peut les nommer tous. On vous laisse les découvrir. Et on vous souhaite bonne écoute en attendant de pouvoir se retrouver en chair et en os.
Alexandre Babel • François J. Bonnet • Latifa Echakhch
Après le son
Regards sur leurs pratiques et visions du monde
Alexandre Babel • François J. Bonnet • Latifa Echakhch
Lorsqu’on parle du son, on s’attarde volontiers sur les qualités de réso¬nance ou de timbre qui permettent de se référer à une source sonore ou à un contexte géographique de l’écoute. La temporalité du son est une notion peut être moins évidente mais qui se trouve jouir d’une importance déterminante dans nombre de manifestations sonores, qu’il s’agisse d’un contexte musical ou extra musical. Dans ses travaux d’installation, l’artiste visuelle Latifa Echakhch utilise la temporalité comme matière qualitative intrinsèque à la lecture d’une œuvre. Les compositions électroniques de François J. Bonnet traduisent à travers une élasticité temporelle du son, un rapport à la durée qui engage l’écoute dans des terrains nouveaux. Qu’il s’agisse de ses composi¬tions instrumentales ou de ses productions de concerts, Alexandre Babel s’intéresse à la dramaturgie du son en utilisant les qualités qui le composent, tels les rapports au corps et à l’espace ou une à certaine dimension sémantique du son.
Cette table ronde a lieu dans le cadre du festival Les Amplitudes.
Réservation des places indispensable sur www.optf.ch. (membres -> Club 44). Les personnes intéressées à assister au concert ayant lieu au Temple-Allemand après la conférence sont invitées à acheter leurs places auprès du Festival Les Amplitudes, qui propose des billets intégrant la conférence ainsi que le concert. Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
Compositeur, percussionniste et curateur, il est une ré¬férence à la fois dans la musique classique contemporaine et dans la scène expérimentale.
François J. Bonnet
Compositeur et théoricien franco-suisse, il dirige le Groupe de Recherches Musicales de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA GRM) depuis 2018.
Latifa Echakhch
Artiste plasticienne contemporaine et une créatrice d’installations, elle sera la commissaire d’exposition du Pavillon suisse 2021 à la Biennale d’art de Venise.
Réalités de la grandeur et de la décadence américaine
Josée Kamoun • Boris Vejdovsky
Réalités de la grandeur et de la décadence américaine
Josée Kamoun • Boris Vejdovsky
Que nous disent les romans de Philip Roth ou de John Irving sur l’his¬toire récente des États-Unis ? Comment traduire ces représentations pour qu’elles soient comprises outre-Atlantique par un public fran¬cophone ? Peut-on dire qu’avec Donald Trump la réalité a dépassé la fiction ? Josée Kamoun et Boris Vejdovsky tenteront de répondre à ces questions, en croisant leurs lectures de la littérature contemporaine.
Réservation des places indispensable sur www.optf.ch (membres -> Club 44). Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
En partenariat avec le Centre de traduction littéraire de Lausanne.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
histoire
société
Mots clé :
Amérique du Nord
histoire
société
littérature
Josée Kamoun
Traductrice littéraire depuis 1985, elle est lauréate du Programme Gilbert Musy 2020, initié par le Centre de traduction littéraire de Lausanne. Jonathan Coe, John Irving, Richard Ford, Philip Roth sont des auteurs qu’elle traduit régulièrement. On lui doit également la nouvelle traduction de Sur la route de Jack Kerouac.
Boris Vejdovsky
Il enseigne la littérature nord-américaine à l’Université de Lausanne, et est souvent invité dans les médias à s’exprimer sur l’actualité politique et culturelle des États-Unis.
La voyageuse de nuit
La vieillesse, un impensé
Laure Adler • Pauline Vrolixs
La voyageuse de nuit
La vieillesse, un impensé
Laure Adler • Pauline Vrolixs
« C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ? Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, main¬tenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur… Plus de cinquante ans après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude. « Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. À contrario, je montre que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Toutefois, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat ! ». Laure Adler
Réservation des places indispensable sur www.optf.ch (membres -> club 44). Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire.
En collaboration avec le Club littéraire jurassien (CLJ) et Payot Libraire.
Domaine(s) :
arts
histoire
société
Mots clé :
retraite
société
vieillesse
image
vie
Laure Adler
Journaliste, éditrice, productrice de radio et de télévision.
Pauline Vrolixs
Journaliste à la RTS.
Jaune
Histoire d’une couleur
Michel Pastoureau
Jaune
Histoire d’une couleur
Michel Pastoureau
Pourquoi le jaune est-il devenu une couleur si discrète aujourd’hui en Europe ?
Il n’en a pas toujours été ainsi. Les peuples de l’Antiquité voyaient en lui une couleur presque sacrée, celle de la lumière, de la chaleur, de la richesse et de la prospérité. Les Grecs et les Romains lui accordaient une place importante dans les rituels religieux, tandis que les Celtes et les Germains l’associaient à l’or et à l’immortalité.
Le déclin du jaune date du Moyen Âge qui en a fait une couleur ambivalente. D’un côté le mauvais jaune, celui de la bile amère et du soufre démoniaque (signe de mensonge, d’avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie). Mais de l’autre côté il y a le bon jaune, celui de l’or, du miel et des blés mûrs (signe de pouvoir, de joie, d’abondance). Pourtant à partir du XVIe siècle, la place du jaune dans la culture matérielle ne cesse de reculer. Et même si la science le range au nombre des couleurs primaires, il ne se revalorise guère et sa symbolique reste équivoque.
De nos jours encore, le jaune verdâtre est ressenti comme désagréable ou dangereux ; il porte en lui quelque chose de maladif ou de toxique. Inversement, le jaune qui se rapproche de l’orangé est joyeux, sain, tonique, bienfaisant, à l’image des fruits de cette couleur et des vitamines qu’ils sont censés contenir.
Attention : port du masque obligatoire et réservation indispensable via www.optf.ch (membres -> Club 44)
En partenariat avec l’Association Architecture, Alimentation et Urbanisme AAU et l’Institut des humanités en médecine CHUV-UNIL.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
histoire
Michel Pastoureau
né en 1947. Il est professeur à la Sorbonne et à l’école pratique des Hautes Etudes où il est titulaire de la chaire d’Histoire de la symbolique occidentale. Historien de la symbolique occidentale mondialement connu pour ses travaux sur l’histoire des couleurs en Occident, il a également publié une dizaine d’ouvrages sur les significations de l’héraldique, sur les blasons et les armoiries. Il a publié notamment au Seuil, dans "La Librairie du XXIe siècle» : "L’Étoffe du diable» (1991), "Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental» (2004), "L’Ours. Histoire d’un roi déchu» (2007) et "Le Loup. Une histoire culturelle» (2019). Son autobiographie "Les Couleurs de nos souvenirs» a reçu le prix Médicis Essai en 2010. Il est également l’auteur d’une série consacrée à l’histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe. "Rouge. Histoire d’une couleur» (2016) fait suite à "Bleu. Histoire d’une couleur» (2000), à "Noir. Histoire d’une couleur» (2008) et à "Vert. Histoire d’une couleur» (2013).
Le mouvement Black Lives Matter
Son origine aux USA et ses échos dans le monde entier
Pap Ndiaye
Le mouvement Black Lives Matter
Son origine aux USA et ses échos dans le monde entier
Pap Ndiaye
Le puissant mouvement de protestation qui a suivi le meurtre de
George Floyd s’inscrit dans l’histoire longue du militantisme noir
américain, en même temps qu’il la renouvelle en profondeur.
Ce mouvement, c’est l’une de ses originalités, a eu des échos dans
le monde entier, de l’Europe à l’Australie, du Brésil à l’Inde. La conférence a pour objet d’analyser cette double dimension, historique
et géographique, pour en comprendre les ressorts, les enjeux, et
les perspectives. À quelques semaines de l’élection présidentielle
américaine, les effets que ce mouvement antiraciste a sur la politique
et la société des États-Unis seront aussi examinés.
Normalien, agrégé et docteur en histoire, diplômé de l’université de Virginie (M.A.), il est spécialiste d’histoire sociale des Etats-Unis, particulièrement des minorités. Il est professeur des universités à Sciences Po Paris (histoire nord-américaine) et directeur du département d’histoire.
Alors que la pratique du e-sport s’est longtemps cantonnée à une simple activité ludique, ses développements les plus récents dévoilent une évolution vers une pratique compétitive qui, sous bien des aspects, s’approche de celle du sport traditionnel, au point de revendiquer une reconnaissance comme une discipline sportive à part entière.
Comment faut-il penser cette convergence ? Qu’en attendre au regard des évolutions futures de la sphère des loisirs ? Est-elle l’occasion de synergies nouvelles ou, a contrario, un passage de relais entre futur et ancien monde ? Voilà certaines des questions qui seront évoquées lors de cette table ronde.
En partenariat avec le Centre International d’Etude du Sport et le Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds.
Domaine(s) :
sport
Mots clé :
compétition sportive
sport
vidéo
jeu
Nicolas Besombes
Maître de Conférence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) à l’Université de Paris, il est vice-président de France Esports.
« Neezala » Morgane Bezat
Gameuse professionnell, elle se prénomme, dans cet univers, Neezala. Membre du comité Geneva E-sport depuis 2016, elle est en parallèle étudiante en Psychologie à l’Université de Genève.
Giacomo Modolo
Chef de projets E-Sports au sein du Comité International Olympique (CIO).
« Sekailove » Amandine Marguerat
Streameuse et présentatrice d’E-Sport sur différents canaux.
Habiter et Travailler
La Chaux-de-Fonds dès le XIXe siècle, une leçon pour la ville du futur
Denis Clerc • Philippe Carrard
Habiter et Travailler
La Chaux-de-Fonds dès le XIXe siècle, une leçon pour la ville du futur
Denis Clerc • Philippe Carrard
Le Corbusier a été en Suisse l’un des premiers à comprendre l’intérêt de l’intrication de l’habitat et de l’atelier dans la planification urbaine à partir des années 1910.
Voir les ouvriers horlogers et les patrons travailler et vivre quotidiennement dans un espace de proximité l’a inspiré pour mettre dans un même volume toute une série de tâches de la vie quotidienne.
Qu’en est-il 100 ans plus tard et après la crise du Covid19, laquelle nous a fait prendre conscience de l’importance de bénéficier de services de proximité ? En quoi les propositions de Le Corbusier étaient-elles novatrices ? Peuvent-elles encore nous inspirer aujourd’hui, sachant que l’urbanisation à l’intérieur du milieu bâti reste un défi constant pour les grandes villes ? Comment peut-on dès lors conserver ce qui existe tout en créant de nouvelles structures d’habitation et de nouveaux espaces de vie et de travail ?
Cette conférence sera précédée par la projection d’archives audiovisuelles.
En partenariat avec le DAV et MEMORIAV dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.
Domaine(s) :
arts
environnement
société
Mots clé :
industrialisation
architecture
ville
Denis Clerc
Architecte. Il a été architecte communal à La Chaux-de-Fonds de 1982 à 2015. De la rénovation de la salle de Beau-Site, au quartier Le Corbusier en passant par la Tour Espacité et la distinction UNESCO, Denis Clerc a travaillé sur des projets d’envergure durant ces 33 ans d’activité au sein de la Ville de La Chaux-de-Fonds.
Philippe Carrard
Géographe de formation, il est l’actuel urbaniste communal de La Ville de La Chaux-de-Fonds.
Laser Nomad - Invisibilité et Omniprésence
Laboratoire art et science : vernissage, débat et concert
Laser Nomad - Invisibilité et Omniprésence
Laboratoire art et science : vernissage, débat et concert
Les années vingt du 21e siècle vont manifestement perturber nos acquis. « Invisibilité et omniprésence » font référence ici, entre autres possibilités, à des organismes/parasites (virus), des perceptions (virtualité augmentée ou non, sonores), des préjudices sociaux et territoriaux (racisme), ou notre biosphère. Quels sont les défis majeurs qui nous attendent dans ce contexte ? Quelle sera la nouvelle normalité ? Où se trouve la réalité, est-elle une construction virtuelle ? Quel rôle la conscience joue-t-elle ?
Ce sont toutes ces questions qui seront abordées de manière créative tout au long de la soirée, avant de conclure par un concert.
En collaboration avec la Banque Raiffeisen des Montagnes neuchâteloises.
Domaine(s) :
arts
sciences exactes et appliquées
Mots clé :
sciences
architecture
création
musique
cerveau
BIG BOUNCE
Une série de rendez-vous issue d’un partenariat entre l’ABC, le TPR et le Club 44
Cynthia Fleury
BIG BOUNCE
Une série de rendez-vous issue d’un partenariat entre l’ABC, le TPR et le Club 44
Cynthia Fleury
En 2020, le monde tremble face une pandémie aux conséquences incertaines. La crise que nous traversons révèle les failles de nos sociétés consuméristes et nous fait prendre conscience de la fragilité de nos destinées. L’aspiration à passer de tactiques stériles à des logiques fécondes devient soudain plus vive. Face aux désastres, la culture a une place. Elle peut être ressource. Par la force de récits multiples, elle empêche l’anesthésie et dissout la fiction d’une narration unique et d’une trajectoire écrite. En conviant des personnalités diverses dans des formats d’événements variés, le projet Big Bounce veut collectivement broder les filaments possibles d’autres devenirs.
Pour ce premier rendez-vous, Cynthia Fleury partagera ses analyses sur la période charnière que nous vivons. « Il faudra combattre ceux qui vous diront qu’il faut continuer comme avant » dit-elle en parlant du monde d’après la pandémie. Voix majeure dans le paysage de nos réflexions contemporaines, elle prône une force d’action citoyenne et durable. Elle nous invite à croire qu’un monde plus juste est possible et que nous avons le pouvoir de nous réapproprier l’avenir.
Big Bounce est un projet pour rebondir ensemble face à la crise du COVID-19 et proposer une itinérance réflexive en plusieurs temps et en différents lieux.
Par beau temps, à l’issue de la rencontre, le public est invité à partager un pique-nique canadien dans les jardins de Beau-Site. Boissons en vente sur place.
Cet événement est hors serre : Il a lieu à Beau-Site (TPR).
En partenariat avec le Centre de Culture ABC et le TPR.
En collaboration avec La Méridienne.
Domaine(s) :
sciences humaines
société
Mots clé :
société
solidarité
philosophie
Cynthia Fleury
Enseignante-chercheuse en philosophie politique et psychanalyste, Cynthia Fleury est professeure à l’American University of Paris, chercheuse à l’unité UMR7204 CNRS-MNHN-UPMC, Laboratoire Conservation des Espèces, Restauration et Suivi des Populations, Muséum National d’Histoire Naturelle. Elle enseigne également à l’École Polytechnique et à Sciences Po (Paris). Elle vient d’être nommée au Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Auteure de plusieurs ouvrages dont «Les pathologies de la démocratie» (Fayard, 2005) et «La fin du courage» (Fayard, 2010), elle travaille sur les outils de la régulation démocratique.
Annonce des rendez-vous de la nouvelle saison
Sortez vos agendas !
Annonce des rendez-vous de la nouvelle saison
Sortez vos agendas !
On vous dévoile les rendez-vous de la nouvelle saison !
De notre côté, on est impatient de vous retrouver après ces longs mois sans activité !
La saison 2019/2020 s’est terminée bien plus tôt que prévu, avec une dernière soirée le 12 mars, en raison de la pandémie de Covid-19.
Pendant cet été, nous allons travailler à préparer la rentrée afin de vous concocter un programme riche et varié, tout en mettant en place des dispositions pour vous accueillir en toute sécurité.
Alors, on croise les doigts et si tout va bien, prochains rendez-vous dès le mois de septembre !
On se réjouit de vous retrouver et d’ici là on vous souhaite un bel été !
Le dimanche 17 mai prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer sur l’initiative « pour une immigration modérée », dite de limitation, qui exige que la Suisse règle de manière autonome l’immigration des étrangers. Si le texte était accepté par le peuple, les autorités suisses auraient un an pour négocier la fin de l’accord sur la libre circulation des personnes avec Bruxelles de manière consensuelle. Faute de solution dans ce délai, le Conseil fédéral devrait dénoncer l’accord dans le mois qui suit.
Le verre de l’amitié sera offert à l’issue du débat.
En partenariat avec le Nouveau mouvement europeen Suisse (NOMES),
la Chambre neuchateloise du commerce et de l’industrie (CNCI) et UNIA Neuchâtel.
Domaine(s) :
politique
Mots clé :
politique
vote
politique d'asile
migration
Manfred Bühler
Ancien conseiller national UDC du canton de Berne, avocat.
Damien Cottier
Conseiller national PLR neuchâtelois.
Emmanuel Raffner
Entrepreneur. Propriétaire de l’entreprise Lauener SA à Boudry.
Catherine Laubscher
Secrétaire régionale d’UNIA Neuchâtel.
Nicole Baur
Déléguée à la politique familiale et à l’égalité du canton de Neuchâtel et membre du NOMES.
Les graines du monde - L’Institut Vavilov
Accès et conservation des semences
Claudio Brenni • Martin Brüngger • Mario Del Curto • Ester Wolf
Les graines du monde - L’Institut Vavilov
Accès et conservation des semences
Claudio Brenni • Martin Brüngger • Mario Del Curto • Ester Wolf
La campagne 2020 menée par Pain pour le prochain et Action de Carême s’intéresse aux semences. Base de notre alimentation, les semences et leur accès sont une problématique clé de notre époque. Aujourd’hui, 70 % de l’alimentation mondiale est produite par des familles paysannes et 30 % par l’agro-industrie. De plus, quatre multinationales contrôlent plus de 50 % du marché international des semences et tentent, afin d’en limiter l’accès aux petits paysans, d’imposer des lois restrictives au sein des États.
En admirant d’abord le travail photographique de Mario Del Curto consacré à la plus ancienne banque de graines au monde puis en prolongeant la discussion, cette table ronde permettra de se poser plusieurs questions. Pourquoi est-il important de conserver les semences ? Quelles sont les possibilités de conservation ? Est-ce que conservation veut forcément dire libre-accès ? Et en Suisse, quelles semences et comment les conserver ?
Le verre de l’amitié sera offert à l’issue de la table ronde.
En partenariat avec Pain pour le prochain et Action de Carême.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
environnement
politique
société
Mots clé :
éthique
agriculture
alimentation
écologie
nature
ressources naturelles
Claudio Brenni
Claudio Brenni, titulaire d’un master en Études du développement de l’IHEID de Genève, a obtenu sa thèse de doctorat en 2017 auprès du Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (CHRIM) et de l’Institut d’études politiques (IEP) de l’Université de Lausanne. Il collabore actuellement avec plusieurs ONG dans l’évaluation de l’impact des projets de promotion de mobilité douce en Afrique et dans la réalisation de projets de vulgarisation sur les questions écologiques.
Martin Brüngger
Biologiste, semencier bio et comédien, Martin Brüngger est producteur
de semences pour la conservation du patrimoine maraîcher suisse (Banque de semences de la Confédération) et pour Sativa-Rheinau SA ainsi que co-initiateur d’un projet de production contractuelle de semences en Suisse romande.
Mario Del Curto
Photographe. Il explore à travers la photographie la relation de l’homme
au végétal. Il parcourt le globe et porte son regard sur les jardins ouvriers, les jardins botaniques, les zones urbaines, les univers singuliers et les laboratoires de recherche en botanique. Sa passion et son regard aiguisé apportent force et sensibilité à ses images.
Ester Wolf
Responsable du dossier Droit à l’alimentation dans l’équipe de Politique de développement de Pain pour le prochain.
DE «LÀ, AVAIT DIT BAHI» À «PAR LES ROUTES»
Recherche littéraire et création
Sylvain Prudhomme • Nathalie Vuillemin
Copyright : Francesca Mantovani
DE «LÀ, AVAIT DIT BAHI» À «PAR LES ROUTES»
Recherche littéraire et création
Sylvain Prudhomme • Nathalie Vuillemin
Sylvain Prudhomme construit depuis une dizaine d’années une oeuvre romanesque variée interrogeant l’identité, la place de chacun dans l’histoire ainsi que les potentiels narratifs de tout parcours individuel. Récompensé en automne 2019 par le Prix Femina pour Par les routes, Sylvain Prudhomme reviendra sur la recherche littéraire qui est la sienne. En ménageant un espace privilégié aux textes de l’auteur, l’importance du style, du rythme de l’écriture sera évoquée, mais aussi la manière dont est minutieusement travaillé l’ancrage des personnages dans des lieux, dans des paysages qui finissent souvent par hanter le lecteur. Cette rencontre portera principalement sur les romans Là, avait dit Bahi (Gallimard, 2012), Légende (Gallimard, 2016) et Par les routes (Gallimard, 2019). Des lectures d’extraits ponctueront la réflexion sur l’oeuvre de Sylvain Prudhomme.
Cette rencontre est animée par Nathalie Vuillemin.
En partenariat avec l’Association suisse des professeurs de français
(ASPF), le Lycée Blaise-Cendrars et l’Université de Neuchâtel (UniNe).
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
création
écriture
littérature
Sylvain Prudhomme
Né en 1979, Sylvain Prudhomme est l’auteur d’une dizaine de romans et
récits publiés depuis 2007. Il a également produit de nombreux reportages
et contribue régulièrement à la chronique « Écritures » du quotidien français Libération. Les textes de Sylvain Prudhomme ont reçu de nombreuses récompenses.
Nathalie Vuillemin
Cette rencontre sera animée par Nathalie Vuillemin, professeure de littérature
française à l’Université de Neuchâtel. Spécialiste de la littérature de voyage et de la littérature scientifique du XVIIIe siècle, elle développe parallèlement une activité pédagogique centrée sur la découverte et l’analyse des auteurs francophones contemporains.
«THIEL LE ROUGE, UN AGENT SI DISCRET»
Plongée dans les arcanes d’un communisme secret
Danielle Jaeggi • Alain Campiotti • Patrick Ferla
«THIEL LE ROUGE, UN AGENT SI DISCRET»
Plongée dans les arcanes d’un communisme secret
Danielle Jaeggi • Alain Campiotti • Patrick Ferla
Le 4 septembre 1963, un avion de Swissair se désintègre après son décollage de l’aéroport de Kloten. Dans les décombres, on trouve le portefeuille d’un certain Reynold Thiel. Si ce Neuchâtelois est inconnu du grand public, la police politique le connaît très bien ayant au fil des ans réuni un volumineux dossier sur lui. Alain Campiotti, journaliste, se plongera le premier dans la vie de cet homme romanesque qui a consacré sa vie à la cause communiste, dans une série passionnante de 30 articles publiés par Le Temps en 2009. Cela agira comme un déclencheur pour Danielle Jaeggi, qui nous emmène avec son dernier documentaire dans cette période chahutée de l’Histoire, entre montée des fascismes et guerre froide. Si la réalisatrice a d’emblée été touchée par le récit d’Alain Campiotti, c’est qu’elle avait une raison fort personnelle de s’y plonger : son père était l’ami proche et le collaborateur de Reynold Thiel… Après la projection de «Thiel le Rouge» à l’ABC à 18h15, le public pourra poursuivre cette plongée dans les arcanes des univers communistes, dans lesquels les maîtres-mots étaient méfiance, secret et vigilance…
Rencontre animée par Patrick Ferla.
Projection unique de Thiel le Rouge, un agent si discret à l’ABC le
mardi 18 février à 18h15.
Cinéaste avant tout, Danielle Jaeggi crée des oeuvres documentaires, de
fiction et d’art vidéo. Elle a réalisé plusieurs films liant parcours individuel et Histoire, notamment «Pano ne passera pas» (avec Ody Roos), «La fille de Prague avec un sac très lourd» ou «À l’ombre de la Montagne».
Alain Campiotti
Journaliste, Alain Campiotti a surtout écrit hors de Suisse pour 24 heures, L’Hebdo, Le Nouveau Quotidien et Le Temps comme reporter ou correspondant.
Il est aussi écrivain, auteur notamment de «La Suisse bolchévique» (Aire, 2017). En 2018, il a obtenu le Prix ProLitteris.
Patrick Ferla
Journaliste et écrivain.
9e Nuit de la Photo
Projections
9e Nuit de la Photo
Projections
La 9e Nuit de la Photo prend ses quartiers dans plusieurs lieux de La Chaux-de-Fonds entre 19h et minuit.
Cette année, une trentaine de photographe présentent une série photographique. La Nuit de la Photo a opté pour la projection d’images montrés en boucle pendant environ 5 minutes; chaque cycle réunit 3 ou 4 photographes et dure de 15 à 20 minutes.
Le travail des photographes suivants est présenté au Club 44 : Simone Kappeler, Etienne Rougery Herbaut, Shinji Nagabe et Susan Meiselas.
«Datazone» est le nom qui désigne un espace imaginé ponctué de villes immenses ou de déserts, reliés les uns aux autres par la promesse d’un destin compromis. Cette galaxie terrestre est la nôtre. C’est là que Philippe Chancel se rend, reporter sans journal, informant son imaginaire, recueillant des vues vertigineuses d’un futur compromis. Durant quinze ans, il a exploré des sites sensibles pour ausculter le monde et observer les symptômes les plus alarmants de son déclin. De la Chine aux États-Unis, en passant par l’Afrique et l’Europe, il dénonce des réalités souvent contradictoires de notre époque : cynisme des pouvoirs, saccages écologiques, fléaux naturels, spectacularisation du capitalisme, contrôle des individus, aveuglement religieux et ethnique, conflit de territoires… Faire œuvre de telle manière ne correspond à aucun genre identifié dans les pratiques photographiques.
La conférence sera suivie des projections de la Nuit de la Photo (dès 19h).
En partenariat avec la Nuit de la Photo dans le cadre de sa 9e édition. www.nuitdelaphoto.ch
En collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
arts
médias
société
Mots clé :
enquête
société
photographie
réalité
Philippe Chancel
Né en 1959 à Issy-les-Moulineaux, Philippe Chancel vit et travaille à Paris. Depuis plus de vingt ans, il poursuit une expérience photographique à l’intersection entre art, documentaire et journalisme. Initié très jeune à la photographie, formé aux sciences économiques (Université de Nanterre) et au journalisme (CFPJ de Paris), il a exposé son travail dans les lieux les plus prestigieux. «Datazone» a été montré pour la première fois dans son intégralité dans le cadre des 50e Rencontres d’Arles en 2019 dans l’Église des Frères Prêcheurs.
Au bord du vertige
Quand les menaces s’accumulent au dessus de nos têtes
Jacques Arnould
Copyright : Martin Riebeek
Au bord du vertige
Quand les menaces s’accumulent au dessus de nos têtes
Jacques Arnould
Le ciel a toujours fasciné les humains. Il leur assure la vie en leur procurant la lumière du soleil et l’humidité des nuages ou les menace de mort en déclenchant des cataclysmes. Il les enveloppe de son azur ou les écrase par ses exorbitantes dimensions. Il leur sert de miroir pour deviner leurs rêves et leurs cauchemars ou leur laisse imaginer leur destin. Depuis peu, les humains ont pris pied au-delà des nuages : ils ont conquis le ciel, puis l’espace. Ils ont même marché sur la Lune et certaines de leurs machines ont échappé à l’influence du Soleil. Mais ils n’en sont pas devenus les maîtres. Les menaces antiques n’ont pas disparu ; de nouvelles sont apparues, souvent technologiques. Allons-nous nous écraser sur Terre ? Quelle foudre du ciel devons-nous désormais craindre ? Avoir acquis la verticalité
n’a fait qu’augmenter le vertige des humains, leur donner le tournis : où donner désormais de la tête ?
D’abord ingénieur forestier, notamment au Service des forêts de Lucerne, puis au Polytechnicum de Zürich, Jacques Arnould s’est tourné vers le
ciel : il est devenu théologien puis est entré au CNES, l’agence spatiale française. Il est chargé de réfléchir aux questions éthiques associées à l’exploration et à l’exploitation de l’espace. Il s’intéresse toujours aux relations entre science et religion... et même aux extraterrestres !
«SEVEN SUNSETS»
Exposition de photographies de Yann Mingard
Yann Mingard
«SEVEN SUNSETS»
Exposition de photographies de Yann Mingard
Yann Mingard
La série Seven Sunsets est un sous-chapitre du projet Tant de choses planent dans l’air, d’où notre vertige conçu par le photographe entre 2015 et 2018. Cette recherche marque une nouvelle évolution de l’intérêt porté par Yann Mingard à la création d’un « diagnostic photographique de la contemporanéité » en rapport avec des phénomènes naturels, technologiques et sociaux, ainsi que leur impact
sur notre état d’esprit actuel et notre monde en général. L’œuvre de Mingard s’inspire de notions et de méthodes empruntées à la géologie, comme celles de sédimentation et de stratification. Elle engendre des métaphores tenant du paradoxe ou de la dystopie, à l’instar de situations combinant des phénomènes aux temporalités différentes. Cela s’illustre dans la série exposée au Club 44 : il y explore le paysage médiatique actuel et l’histoire de l’art. Des images prises par webcam de ciels métropolitains chinois et des morceaux de ciels peints par William Turner au XIXe siècle sont juxtaposés. Ces doubles mouvements, tant dans le temps que dans l’espace, ont été inspirés par les travaux du climatologue Christos Zerefos qui a étudié le changement climatique à travers des preuves visuelles fournies par un nombre important de peintures historiques.
Exposition jusqu’au 30 avril, ouverte les soirs de conférence ou sur rendez-vous durant les heures de bureau (032 913 45 44 ou info@club-44.ch).
Yann Mingard vit aujourd’hui à Gorgier. Après des études d’horticulteurpaysagiste,
il s’intéresse à la photographie et entreprend des études à l’École supérieure des Beaux-Arts de Genève puis à l’École de Photographiede Vevey. Depuis 2005, il est photographe indépendant. Son travail personnel a été exposé internationalement et fait partie de collections reconnues.