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Le manque est au cœur des relations humaines et de la pensée, de l’économie et de la recherche, du désir et de la quête, de l’attente et de l’espoir. Peut-on réellement s’en passer ? Qu’appelons-nous au juste manque ? Nous pouvons manquer d’une chose, nous pouvons manquer de sens, nous pouvons manquer à quelqu’un ou quelqu’un peut nous manquer. Ce manque a trouvé son expression dans un adverbe devenu incontournable en marketing : le « sans ». Sans sucre, sans gluten, sans lactose, sans calorie, sans huile de palme, sans contact : par un tour de passe-passe extraordinaire, nous avons transformé l’absence en valeur, le manque en objet de convoitise.
Et si, sous cet angle, nous pouvions relire l’histoire de la pensée, entre plein et manque, désir et néant ? Et si l’histoire de notre société de consommation en révélait une autre, celle d’une société devenue «trop pleine», qui ne se questionne plus ? Et alors quel horizon possible pour la démocratie ? Un moment philosophique de haute voltige avec Mazarine Mitterand Pingeot.
En partenariat avec la Banque Dreyfus & fils
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
économie
PHILOSOPHIE
Mots clé :
économie
philosophie
Mazarine Pingeot
Professeure agrégée et docteure en philosophie, Mazarine
Mitterrand Pingeot est l’auteure d’une dizaine de romans, dont Le Salon de massage (Mialet- Barrault, 2023) et Vivre sans (Flammarion, 2024). Parallèlement, elle travaille en tant que journaliste-chroniqueuse pour des hebdomadaires comme Elle ou pour des émissions de télévision, à l’image de Ça balance à Paris avec Michel Field sur Paris Première. Elle est également l’administratrice de l’Institut François Mitterrand, qui conserve les archives et les documents liés à l’action politique du chef de l’Etat.
Alors que les féminicides sont enfin reconnus et nommés comme tels, ils tendent à sortir enfin des rubriques des faits divers. Est-ce parce qu’ils sont plus nombreux? Ou parce qu‘on en prend conscience? Pourquoi si tard? à quoi sert donc le féminisme?
Et la démocratie ? Au travers de cette conférence, l’éminente spécialiste de l’histoire des femmes Michelle Perrot s’interrogera sur la place et la signification de cette violence faites aux femmes avant de dialoguer avec Eglantine Jamet.
Michelle Perrot est l’une des plus grandes historiennes contemporaines. Ses travaux, pionniers en matière d’histoire sociale, d’histoire des marges, des femmes et du genre, ont puissamment contribué à renouveler la discipline et ses objets. Elle a publié de très nombreux ouvrages, dont sous sa direction Les femmes ou les silences de l’histoire (Flammarion, 1998) ; Histoire de chambres (Seuil, 2009, Prix Fémina essai) ; Mélancolie Ouvrière (Grasset, 2012), adapté au cinéma par Gérard Mordillat en 2017; Le chemin des femmes (Bouquins, Laffont, 2019) ; La tristesse est un mur entre deux jardins. Algérie, France, féminisme, avec Wassyla Tamzali (Odile Jacob, 2021), Le temps des féminismes avec Eduardo Castillo (Grasset, 2023), et récemment S’engager en historienne (CNERS éditions, 2024). Sans oublier la monumentale Histoire des femmes (de l’Antiquité au XXe siècle), ouvrage collectif qu’elle a dirrigé avec Georges Duby (Plon 1991).
Eglantine Jamet
Docteure en sciences sociales, spécialiste des questions de genre et de diversité, Eglantine Jamet a commencé sa carrière dans le monde académique en tant que Maîtresse de conférences à l’université Paris Ouest où elle a enseigné et mené ses recherches pendant près de 15 ans. Aujourd’hui établie dans le canton de Neuchâtel, ayant à cœur d’agir sur le terrain et de mettre son expertise au service des individus et des organisations, elle a co-fondé l’association SEM Succès Egalité Mixité en 2013, qui questionne les stéréotypes de genre dans l’éducation, et l’entreprise Artemia Executive en 2018, afin de promouvoir la mixité entre hommes et femmes dans le monde professionnel.
En résonance avec l’exposition En toile de fond qui marque les 80 ans du Club 44, cette conférence esquissera un décor plus large à l’aventure du Club 44. L’historienne de l’art Marie-Eve Celio-Scheurer approfondira les liens entre arts graphiques et textiles. Ces aspects seront mis en relation avec le mouvement d’art nouveau à La Chaux-de-Fonds mais aussi avec l’indiennage, qui ont tous deux contribué à la renommée internationale des environs. Ainsi, Marie-Eve Celio-Scheurer proposera des histoires tissées sur fond d’archives, qui mettront en évidence la singularité de cette région, souvent à l’avant-garde, par sa capacité notamment à nouer des liens internationaux grâce à la qualité et l’originalité de sa production artistique et à sa vivacité intellectuelle.
Originaire de Neuchâtel, Marie-Eve Celio-Scheurer est à la tête de la prestigieuse collection d’arts graphiques du Musée d’art et d’histoire de Genève depuis 2022. Sa carrière est marquée par un engagement profond pour la valorisation du patrimoine culturel et des expositions innovantes lui ont assuré une réputation internationale. Ses rôles et fonctions ont été multiples: consultante pour l’Unesco en Inde, enseignante à la Haute Ecole d’Art de Neuchâtel (filière restauration/conservation) ainsi qu’au CPNE-AA de La Chaux-de-Fonds, ou encore conservatrice au Musée du textile à Washington. Marie-Eve Celio-Scheurer a travaillé et publié dans les domaines de l’Art nouveau, des Wiener Werkstätte et des échanges culturels indo-européens sur le thème notamment de l’indiennage.
Vernissage exposition En toile de fond
Vernissage exposition En toile de fond
Rendez-vous à 16h à la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds pour cette première partie de vernissage :
16h | Partie officielle
prise de parole de
• Joël Jornod, Directeur des Bibliothèques et des Archives
• Théo Bregnard, Conseiller communal de la Ville de La Chaux-de-Fonds
• Alain Ribaux, Conseiller d’Etat de Neuchâtel
• Marie Léa Zwahlen, déléguée culturelle du Club 44
• Marie DuPasquier, curatrice invitée
16h30 | Visite des espaces et apéritif
17h15 | Déambulation jusqu’au Club 44
17h30 | au Club 44, Dialogue entre Marie DuPasquier, curatrice, et Anna Meschiari, artiste
18h15 | Prise de parole de François Hainard, Président du Club 44
et Conférence de Marie-Eve Celio-Scheurer «Histoire tissée»
En collaboration avec la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds
Domaine(s) :
arts
histoire
Mots clé :
archives
arts graphiques
à l’est des rêves, résister aux crises politiques et climatiques
à l’est des rêves, résister aux crises politiques et climatiques
Après avoir travaillé en Alaska avec le peuple Gwich’in, Nastassja Martin entame une recherche comparative au Kamtchatka. Dans son ouvrage à l’est des rêves, elle raconte comment une minorité autochtone de la Russie orientale a choisi de retourner vivre dans la forêt après la chute de l’ex-URSS et à la suite d’un rêve. Ce petit groupe renoue alors un dialogue quotidien avec la nature et l’animisme, regagnant en autonomie loin des crises systèmiques. Une manière de vivre qui, aux yeux de l’anthropologue, répond au dérèglement des écosystèmes et ouvre d’autres horizons possibles pour nos sociétés.
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Emilie Bovet, socio-anthropologue, maître d’enseignement à l’ESAV, animera la rencontre.
Dans le cadre du volet II des états mentaux généraux initiés par le MBAL, en écho à l’exposition Scia del Monte ou les utopies magnétiques à voir jusqu’au 15 septembre.
En collaboration avec La Méridienne
Domaine(s) :
environnement
sciences humaines
société
voyages
Mots clé :
climat
crise politique
société
rêve
animal
nature
littérature
Reporter en Ukraine, dans le temps long et près des gens
Maurine Mercier
Reporter en Ukraine, dans le temps long et près des gens
Maurine Mercier
La journaliste et reporter au long cours sera exceptionnellement présente pour une rencontre en Suisse. Pour ce dernier événement de la saison, Maurine Mercier souhaite une rencontre d’un format léger, centrée sur les questions du public. Par un dialogue nourri, elle souhaite témoigner de ce qui se vit en Ukraine, au plus près de gens, et dans un temps long.
Maurine Mercier est journaliste et reporter radio et télévision, basée à Kiev. Après des études à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, elle devient journaliste notamment pour la Radio Télévision Suisse. Ancienne reporter de guerre et spécialiste de l’Afrique du Nord (Tunisie, Libye, Algérie), elle est actuellement correspondante pour la RTS en Ukraine. Elle a été primée au niveau national et international, recevant notamment deux Swiss Press Award, ainsi que le Prix Bayeux des correspondants de guerre en 2022 et 2023.
Pas d’intelligence artificielle sans mathématiques
Cédric Villani
Pas d’intelligence artificielle sans mathématiques
Cédric Villani
Intelligence artificielle, simulation numérique, formation de l’esprit et enjeux modernes de la mathématique seront abordés par l’éminent mathématicien et brillant orateur Cédric Villani. Il montrera comment les mathématiques sont partout aujourd’hui, que ce soit dans l’Industrie, l’économie, les sciences sociales et dans l’AI dont l’histoire est consubstantielle à celle de la mathématique. Si nous comprenons l’importance et l’accélération de cette imprégnation, réfléchir et mettre en place des actions pour favoriser la recherche mathématique devient vraiment crucial pour l’avenir.
En partenariat avec L’Association industrielle et patronale et l’UBS
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
divers
histoire
sciences exactes et appliquées
Mots clé :
mathématiques
intelligence artificielle
Cédric Villani
Eminent spécialiste de l’analyse mathématique, Cédric Villani enseigne dès 1999 aux Etats-Unis avant de devenir directeur de l’Institut Henri-Poincaré de 2009 à 2017 puis est élu député lors des élections législatives françaises sous l’étiquette de La République en marche. Parallèlement, il reçoit la préstigieuse médaille Fields en 2010 et se consacre alors à la vulgarisation mathématique. Il participe régulièrement à des émissions, festivals scientifiques et publie plusieurs ouvrages tels que Les Rêveurs lunaires: quatre génies qui ont changé l’Histoire (Gallimard Jeunesse, 2015), Les Coulisses de la création (Flammarion, 2015), Les mathématiques sont la poésie des sciences (Falmmarion, 2018) et dernièrement De mémoire vive, une histoire de l’aventure numérique (Première Partie, 2022).
Les voies de la puissance, regard sur le Proche-Orient
Frédéric Encel
Les voies de la puissance, regard sur le Proche-Orient
Frédéric Encel
Impossible de parler de géopolitique sans évoquer l’idée de puissance. Rapports de force, zones d’influence, conflits - politiques, économiques, militaires - sont la matière des relations internationales. La puissance, qu’elle menace ou qu’elle protège, détermine les conditions d’existence des Etats et des populations. Frédéric Encel, en écho à son dernier livre s’interrogera sur les critères de la puissance : ses instruments, ses manifestations et jusqu’aux illusions qu’elle engendre. Il dressera ensuite via ce prisme un état des lieux de la situation au Proche-Orient.
Frédéric Encel est un géopolitologue français. Il est professeur de relations internationales à l’ESG Management School et maître de conférences à Sciences Po Paris. Directeur de séminaire à l’Institut français de géopolitique, il est également intervenant à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Spécialiste du conflit israélo-palestinien, ses travaux et publications portent sur les questions stratégiques, les relations internationales (Moyen-Orient en particulier), la défense de la laïcité et l’égalité des genres. Il a publié de nombreux essais, dont Atlas géopolitique d’Israël (Autrement, 2015), Géopolitique du Printemps arabe (PUF, 2014), Comprendre la géopolitique (Points essais 2011) et Les Voies de la puissance : Penser la géopolitique du XXIe siècle (Odile Jacob, 2022).
Hormis ses activités académiques, il est consultant en géopolitique pour des entreprises publiques et privées œuvrant à l’exportation.
Déserter, ce que la guerre fait au plus intime de nos vies
Mathias Enard • Philippe Marthaler
Déserter, ce que la guerre fait au plus intime de nos vies
Mathias Enard • Philippe Marthaler
(Report de la rencontre du 22 février au 30 mai.)
Le grand romancier dialoguera au Club 44 avec Philippe Marthaler en écho à son dernier roman Déserter (Actes Sud, 2023).
Quelque part dans un paysage méditerranéen, orageux familier et insaisissable, en marge d’un champ de bataille indéterminé, un soldat inconnu tente de fuir sa propre violence. Le 11 septembre 2001, sur la Havel, aux alentours de Berlin, un colloque scientifique fait revivre la figure de Paul Heudeber, mathématicien est-allemand de génie, disparu tragiquement, fidèle à son côté du Mur de Berlin, malgré l’effondrement des idéologies.
La guerre, la désertion, l’amour et l’engagement... dans son dernier roman, Mathias Enard, obsédé par le retour éternel de la guerre, observe ce qu’elle fait au plus intime de nos vies.
Echange modéré par Philippe Marthaler.
En partenariat avec le Club littéraire jurassien, l’Association Génie citoyen et le lycée Blaise-Cendrars
En collaboration avec La Méridienne
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
littérature
Mathias Enard
Il suit des études d’arabe et de persan à l’INALCO et s’installe à Barcelone après de longs séjours au Moyen-Orient. Il y anime plusieurs revues culturelles et enseigne l’arabe à l’Université autonome de Barcelone. Son premier ouvrage La perfection du tir (Actes Sud) paraît en 2003 et reçoit le Prix des cinq continents de la francophonie et le Prix Edmée-de-La-Rochefoucauld. Il publie en 2010 Zone (Actes Sud), caractérisé par une seule phrase à la première personne sur 500 pages et qui est aussi récompensé de plusieurs prix. S’en suivent notamment Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants (Actes Sud, 2010) et ses romans Rue des voleurs (Actes Sud, 2012) et Boussole (Actes Sud, 2015), qui reçoit le Prix Goncourt. Depuis septembre de la même année, Mathias Enard anime et produit l’émission littéraire «La Salle des machines», diffusée sur France-Culture.
Philippe Marthaler
Enseignant au Lycée Blaise-Cendrars, Philippe Marthaler «s’emploie depuis toujours à vouloir comprendre ce qu’est une littérature vivanteet en partager la saveur». Notamment par exemple en co-créant la revue [vwa], en participant au jury du Prix Michel-Dentan et au travers de la rédaction d’un mémoire sur Le Poisson-Scorpion de Nicolas Bouvier.
On prend de mieux en mieux soin des personnes vieillissantes. Les milliers de lettres, puis de mails provenant de lecteurs âgés du Matin Dimanche, révèlent combien de nombreuses personnes âgées ont la sensation d‘être « prise en charge » par des gens qui croient savoir ce qui est bon pour ceux qu’ils veulent aider. Il peut s’agir de membres de la famille, aussi bien que de soignants et d’accompagnants divers !
La vieillesse comporte des pertes nombreuses : forces physique, rapidité de décision, mobilité. Pourtant, ces personnes développent d’autres stratégies et une grande partie de leur sentiment de dignité et d’estime de soi réside dans la possibilité de décider, d’être respecté dans ses choix.
En partenariat avec la section neuchâteloise de la Croix-rouge
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
médecine et santé
société
Mots clé :
vieillesse
âgisme
soins
Rosette Poletti
Infirmière en soins généraux et psychiatrie, Rosette Poletti est l’auteure de nombreux ouvrages d’orientation pratique sur le développement personnel, le deuil, l’acceptation de ce qui est la sérénité. Après un long séjour aux Etat-Unis où elle fait des recherches sur le deuil et l’autonomie individuelle, elle prend la tête de l’Ecole de Bon secours à Genève avant de devenir directrice à l’École Supérieure d’Enseignement Infirmier de la Croix-Rouge à Lausanne en 1988. Par la suite, elle exerce la psychothérapie, anime la rubrique du courrier des lecteurs du journal le Matin, est responsable d’un centre de formation à l’accompagnement des personnes en difficulté et travaille comme experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé.
La fin des monstres
Tal Madesta
La fin des monstres
Tal Madesta
« Je ne suis déjà plus celle que j’étais, mais pas encore celui que je veux devenir. »
En 2020, Tal Madesta entame une transition de genre. En prenant ce chemin qui implique de redéfinir entièrement son rapport à soi, aux autres, au monde social, il va faire l’expérience désolante de la violence transphobe et du deuil. Mais il va aussi découvrir la joie d’aimer autrement et d’expérimenter avec intensité sa propre liberté. Entre rage et lumière, Tal Madesta livre dans son dernier livre le récit d’une révolution intime, en même temps qu’un plaidoyer passionné pour l’émancipation des personnes trans. A la tribune du Club 44, il reviendra sur ce parcours à part, ses combats, et ses idéaux.
Echange modéré par Julie Jeannet, journaliste au Courrier.
Dans le cadre du festival Bang! Bang!
En partenariat avec le TPR & Centre de culture ABC
En collaboration avec La Méridienne
Domaine(s) :
arts
société
Mots clé :
homosexualité
littérature
LGBTIQ
transidentité
Tal Madesta
Militant féministe, journaliste indépendant et auteur, Tal Madesta a commencé son parcours au sein du mouvement des collages contre les féminicides. Après sa transition de genre en 2020, il participe au podcast Le Coeur sur la table de Victoire Tuaillon pour parler d’amour sans opression. Cet épisode évolue en livre, Désirer à tout prix, qu’il publie en 2022 (Binge). En 2023, il publie La Fin des monstres, un ouvrage autobiographique qui traite de sa propre transition de genre.
Tal Madesta collabore avec plusieurs grandes rédactions et est membre actif de XY Média, premier média transféministe en France.
A l’occasion de cette journée, le Club 44 propose de marquer l’événement en deux temps. D’abord par une courte conférence de l’experte Caroline Dayer puis au travers d’un échange avec des représentant-es des milieux politiques et associatifs dont Florence Nater, conseillère d’Etat.
Echange modéré par Claire Burgy, journaliste à RTSinfo.
Un verre de l’amitié clôturera la soirée.
Dans le cadre du festival Bang! Bang!
En partenariat avec le TPR & Centre de culture ABC
Avec le soutien de l’Office de la politique familiale et de l’égalité du Canton de Neuchâtel
Domaine(s) :
société
Mots clé :
homosexualité
LGBTIQ
transidentité
Caroline Dayer
Docteure et chercheuse, formatrice et consultante, Caroline Dayer est experte en prévention et traitement des violences et des discriminations ainsi que spécialiste en études genre. Autrice de différents ouvrages et articles scientifiques, elle est également ancrée dans le terrain et conçoit des outils pédagogiques, des guides pratiques et des dispositifs de formation – tout en participant à l’élaboration et à la consolidation de politiques publiques. Ses activités se déploient sur les plans locaux, nationaux et internationaux. Depuis 2020, elle est déléguée cantonale aux questions d’homophobie et de transphobie dans les lieux de formation à l’Etat de Vaud.
Pour la politologue, militante et essayiste Fatima Ouassak, nous manquons aujourd’hui en Europe d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable. Un projet qui articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler. Un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant, qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud. Un projet qui se mettrait à hauteur d’enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c’est celui de l’ écologie pirate.
Dans le cadre de la Semaine de l’Europe
En partenariat avec Le Conviviabule et l’Institut d’ethnologie de l’UNINE
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
environnement
politique
société
Mots clé :
climat
population
écologie
Fatima Ouassak
Essayiste, consultante en politiques publiques, militante écologiste féministe et antiraciste française, Fatima Ouassak cofonde en 2016 le collectif Front de mères, un syndicat de parents dans les quartiers populaires. Elle est à l’initiative de l’ouverture du premier lieu consacré à l’écologie populaire, ouvert en janvier 2021. Elle est également présidente de l’organisation féministe Réseau Classe/Genre/Race. Fatima Ouassak publie son premier essai en 2020 La Puissance des mères, pour un nouveau sujet révolutionnaire (La Découverte) suivi de Pour une écologie pirate: Et nous serons libres (La Découverte, 2023). Dans cet ouvrage, elle s’interroge sur l’élargissement nécessaire d’un front social écologiste et invite à repenser la place des habitants des quartiers populaires dans ces luttes.
Nous parlons beaucoup des crises géopolitiques, énergétiques, climatiques aujourd’hui, mais la crise de l’eau les précède toutes. L’eau permet à la Terre de ne pas ressembler à la Lune et donc à l’humain de survivre.
3,6 milliards d’êtres humains vivent dans des zones en manque d’eau plusieurs mois par an. 40% de la population mondiale sera confrontée à des pénuries d’eau d’ici 2050 et les besoins pourraient s’accroître de 55%. L’eau sera donc plus rare et encore plus inégalement répartie dans le monde. Les tensions entre puissances vont s’accroître pour cette ressource vitale, puisque par ailleur la production d’énergie est tributaire de l’eau industrielle et non domestique (pour refroidir les centrales nucléaires, alimenter les centrales hydroélectriques...).
Voix de l’eau en France, Emma Haziza est chercheuse-entrepreneuse au service de la massification de l’adaptation au changement climatique. Chroniqueuse sur France Info, conférencière inspirante, elle couvre l’actualité médiatique des extrêmes climatiques en France et en Europe. Docteur de l’Ecole des Mines de Paris, elle a fondé sa propre structure de recherche-action.
Scientifique reconnue pour ses qualités pédagogiques et sa capacité d’action, elle intervient au sein de comités scientifiques (UNICEF, France Ville Durable, Ministère de la fonction publique, etc.) et conseils d’administration ( Eau de Paris).
Les coulisses de la création musicale sur grand écran
Jean-Pascal Beintus • Sylvain Morizet
Les coulisses de la création musicale sur grand écran
Jean-Pascal Beintus • Sylvain Morizet
Dans le monde captivant du cinéma, Jean-Pascal Beintus et Sylvain Morizet brillent en tant que compositeurs, orchestrant la magie musicale derrière les écrans. Leur parcours, de la partition à la projection, témoigne de l’expertise et de la passion nécessaires pour réussir dans ce domaine. Leur métier, à la croisée de l’orchestration et de l’arrangement, transforme des partitions en chefs-d’œuvre audibles sur grand écran. Beintus, connu pour sa collaboration avec Alexandre Desplat et pour la musique des documentaires de DiCaprio, allie talent et technique. Morizet, partenaire de Beintus, excelle dans la diversité, du cinéma à la variété symphonique.
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En parallèle...
Jeudi 25 avril, 18h15 | ABC
The Sands of Time (2020) de James Hughes
Musique: Jean-Pascal Beintus
Dimanche 28 avril, 14h | ABC
La Forme de l’eau (2017) de Guillermo del Toro
Orchestration musique: Jean-Pascal Beintus et Sylvain Morizet
En partenariat avec La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds & Centre de culture ABC
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
cinéma
film
musique
Jean-Pascal Beintus
Musicien et compositeur français, Jean-Pascal Beinture écrit des pièces orchestrales depuis plus de vingt ans pour des artistes de renom tels que Renaud Capuçon et Kent Nagano. Il reçoit un Grammy Award en 2003 et compose en 2007 la musique du documentaire de Leonardo du Caprio (La Onzième Heure). Depuis plus de 15 ans, il collabore comme orchestrateur principal d’Alexandre Desplat sur plus de 80 films.
Sylvain Morizet
Orchestrateur aux côtés de Jean-Pascal Beintus pour le cinéma et la variété symphonique (Johnny Hallyday, Roberto Alagna, Florent Pagny), il signe également la composition de plusieurs bandes originales de films. Egalement pianiste et chef d’orchestre, Sylvain Morizet se produit régulièrement en concert. Il transcrit et interprète la musique de Charlie Chaplin à deux pianos avec Jean-Pascal Beintus.
En France, de 1789 à 1848, des mouvements de la rue – journées ou révolutions – ont contribué à faire et défaire les régimes. Au tournant du XIXe siècle, ces mouvements se muent en manifestations dans leur acception contemporaine. La rue, où tout pouvait se jouer auparavant, devient un lieu d’expression toutefois susceptible d’intervenir centralement dans le champ politique. Ces rassemblements ont donc un dénominateur commun: leur message politique.
Dans le cadre du Festival Histoire et Cité
En partenariat avec le département d’histoire de l’UNINE
Domaine(s) :
société
Danielle Tartakowsky
Professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris
8, elle la préside de 2012 à 2016. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur l’histoire politique française comme L’histoire des mouvements sociaux en France de 1814 à nos jours (La Découverte, 2012), L’humanité, figure du peuple (Flammarion, 2017), L’État détricoté. De la Résistance à la République en marche (éd. du Détour, 2018). En 2022 a été publié un ouvrage collectif majeur sous sa direction, Histoire de la rue, de l’Antiquité à nos jours.
La conférence d’Achille Mbembe est reportée. Une date sera communiquée ultérieurement. Elle est remplacée par la conférence «Racisme, continent obscur» de Nicolas Bancel.
Dans plusieurs de ses ouvrages, Achille Mbembe appelle à une politique de la respiration, à un droit à celle-ci. Même si la respiration est vitale, ce droit n’existe pas. Achille Mbembe propose cette idée utopique pour réfléchir le présent et refuser la fatalité de logiques brutales et prédatrices. La respiration signe notre appartenance commune avec le reste de la « communauté terrestre »,
au-delà des frontières territoriales et d’espèces. Cet espace de respiration permet de penser des bases nouvelles d’une relation bénéfique pour toutes et tous, autant sur le plan intime que collectif.
Le vernissage de l’exposition «L’épidémie virale en Afrique du Sud, en images» de l’artiste Maurice Mboa à propos d’un texte de Friedrich Dürrenmatt précédera la conférence.
Dans le cadre de la Semaine neuchâteloise d’actions contre le racisme
En partenariat avec le Service de la cohésion
multiculturelle, l’Association Graine de génie, Graine de citoyen & l’UNIL
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
politique
société
Achille Mbembe
Considéré comme l’un des intellectuels africains les plus influents, il est directeur de la Fondation de l’innovation pour la démocratie, professeur d’histoire et de sciences politiques, ainsi que chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WISER) à l’université de Witwatersrand à Johannesburg. Lauréat du prix Ernst-Bloch en 2018, il est notamment l’auteur, à La Découverte, de Sortir de la grande nuit (2010), Critique de la raison nègre (2013), Politiques de l’inimitié (2016) et Brutalisme (2020). Depuis 2016, il co-crée avec Felwine Sarr les ateliers de la pensée à Dakar.
Racisme, continent obscur
La genèse européenne du racisme et ses avatars contemporains
Nicolas Bancel
Racisme, continent obscur
La genèse européenne du racisme et ses avatars contemporains
Nicolas Bancel
C’est à la fin du XVIIIe siècle qu’apparait ce qui va bientôt devenir le « racisme scientifique ». Comment ces théories se sont-elles développées en Europe et plus particulièrement en Suisse ? Quels sont les avatars contemporains d’une telle vision du monde ?
Dans le cadre de la Semaine neuchâteloise d’actions contre le racisme.
En partenariat avec le Service de la cohésion multiculturelle, l’Association Graine de génie, graine de citoyen & l’UNIL.
En collaboration avec Payot Libraire
Domaine(s) :
histoire
société
Mots clé :
histoire
racisme
société
Nicolas Bancel
Nicolas Bancel est historien, professeur ordinaire à l’Université de Lausanne, chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation et codirecteur du Groupe de recherche Achac. Il est spécialiste d’histoire (post)coloniale et de l’histoire du corps. Il a travaillé notamment sur les théories raciales et la formation d’un imaginaire et de pratiques coloniales dans les métropoles européennes. Il a publié ou codirigé récemment Décolonisations ? Élites, jeunesses et pouvoirs en Afrique occidentale française (1945-1960), Publications de la Sorbonne, 2022 ; Histoire globale de la France coloniale, Philippe Rey, 2022 (avec Pascal Blanchard, Sandrine Lemaire, Dominic Thomas) ; Le Postcolonialisme, Presses universitaires de France, 2021 ; La conversion des corps, entre évangélisation et colonisation, Corps, 2023, n° 21 (avec Anne Marcellini, Françis Mobio, Raphaël Rousseleau).
Comment en finir avec l’Apartheid? Deux ans avant son abolition, Friedrich Dürrenmatt (1921-1990) a imaginé une solution bien à lui dans son récit L’épidémie virale en Afrique du Sud (1989) : une épidémie frappe subitement les Blancs qui se mettent à (re)-devenir Noirs. La pagaille gagne alors le pays jusqu’au sommet de l’Etat. Cette parabole politique à l’humour décapant éclaire une facette peu connue de l’écrivain et peintre, celle d’un Suisse universel défenseur des droits humains dans le monde.
Cette série d’œuvres de l’artiste Maurice Mboa s’inscrit dans une démarche pédagogique initiée par l’Université populaire africaine basée à Genève (UPAF) en collaboration avec le Centre Dürrenmatt Neuchâtel. Elle a été réalisée à l’occasion du Centenaire Dürrenmatt pour appuyer le travail de sensibilisation au racisme et au vivre-ensemble déjà engagé par l’artiste et dramaturge suisse.
Le slameur Timba Bema interviendra en live durant le vernissage.
S’en suivra la conférence de Nicolas Bancel.
Dans le cadre de la Semaine neuchâteloise d’actions contre le racisme.
Production Centre Dürrenmatt Neuchâtel et Université populaire africaine de Genève.
En partenariat avec le Service de la cohésion multiculturelle.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
Dürrenmatt
Friedrich
peinture
Maurice Mboa
L’artiste plasticien Maurice Mboa a réalisé une série de tableaux pour illustrer ce texte. Il a pour cela utilisé une technique personnelle mise au point au Cameroun, son pays d’origine: il réalise ses tableaux sur des plaques en métal qu’il fait venir d’Afrique et qu’il ponce avant de les recouvrir de touches de couleurs et de traits volontairement imprécis. Installé en Suisse depuis 2006, Maurice Mboa a exposé en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.