Depuis 1957, toutes les conférences sont enregistrées. À ce jour, le fonds d’archives sonores Club 44 comporte 250 bandes magnétiques et 1’690 cassettes audio auxquelles se sont ajoutés les enregistrements numériques depuis 2005. Et depuis septembre 2014 les conférences sont également filmées.
Les conférences ont été sauvegardées par la création de copies numériques, ceci grâce au soutien financier de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Jusqu’à présent, ce fonds n’était accessible que sur rendez-vous au Département audiovisuel (DAV) de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
Comme la programmation touche à de très nombreuses thématiques, les personnalités invitées proviennent de toutes les disciplines.
Des orateurs illustres se sont exprimés au Club 44 que vous pouvez ré-écouter : Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, François Truffaut, Henri Guillemin, Jeanne Hersch, Mario Botta,... Et plus récemment ce sont Bernard Stiegler, Axel Kahn, Christine Ockrent, Raphaël Enthoven, Marcel Rufo, Maylis de Kerangal, Enrico Letta, Cyril Dion, Julia de Funès, David Dufresne, Omar Porras, Sylvain Tesson, Alexandre Adler, Boris Cyrulnik, Edwy Plenel, Amandine Gay, Leili Anvar, René Prêtre, Pierre Hazan, Frédéric Lenoir, Christian Lutz, Claire Nouvian, Jacques Dubochet ou Hubert Reeves qui, parmi de très nombreux autres, ont honoré le Club 44 de leur présence.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissants de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteurs. D’avance, merci !
Médiathèque
Rencontres avec Pierric Bailly et Adèle Beaulieu
Festival littéraire « Mille fois le temps »
Pierric Bailly
Rencontres avec Pierric Bailly et Adèle Beaulieu
Festival littéraire « Mille fois le temps »
Pierric Bailly
La deuxième édition du festival Mille fois le temps sera, à nouveau, l’occasion de rencontrer des voix littéraires, de multiplier les moyens de découvrir des textes, de goûter la littérature, de l’écouter, de la rendre accessible au plus grand nombre. Comme en 2020, les invités et les formes se succèderont : rencontres, lectures, performances littéraires et musicales, balade littéraire, projection cinéma…Le public pourra suivre les auteur.e.s et les artistes dans les lieux culturels emblématiques de la ville : le Club 44, les Bibliothèques de la Ville et des Jeunes, le Musée des beaux-arts, les librairies La Méridienne et Payot, le centre de culture ABC, le théâtre de l’Heure Bleue, etc. En amont, une nouvelle résidence d’auteure d’un mois a été mise en place, dont bénéficie cette fois Emmanuelle Salasc (Pagano).
14h15 : PIERRIC BAILLY en conversation avec ADÈLE BEAULIEU
En partenariat avec le festival Mille fois le Temps. Séances de dédicace après chaque rencontre en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Mots clé :
littérature
Pierric Bailly
Né en 1982 à Champagnole dans le Jura, Pierric Bailly a grandi à La Frasnée, un petit village perdu au milieu des bois. Après de brèves études de cinéma à Montpellier, il multiplie les expériences de travail en intérim, dans l’industrie, le BTP et la grande distribution. Il vit aujourd’hui entre Lyon et Clairvaux-les-Lacs.
Il est l’auteur de six livres publiés chez P.O.L, dont «L’Homme des bois», un récit autobiographique en 2017, «les Enfants des autres» en 2020 et «Le Roman de Jim» en 2021.
La deuxième édition du festival Mille fois le temps sera, à nouveau, l’occasion de rencontrer des voix littéraires, de multiplier les moyens de découvrir des textes, de goûter la littérature, de l’écouter, de la rendre accessible au plus grand nombre. Comme en 2020, les invités et les formes se succèderont : rencontres, lectures, performances littéraires et musicales, balade littéraire, projection cinéma…Le public pourra suivre les auteur.e.s et les artistes dans les lieux culturels emblématiques de la ville : le Club 44, les Bibliothèques de la Ville et des Jeunes, le Musée des beaux-arts, les librairies La Méridienne et Payot, le centre de culture ABC, le théâtre de l’Heure Bleue, etc. En amont, une nouvelle résidence d’auteure d’un mois a été mise en place, dont bénéficie cette fois Emmanuelle Salasc (Pagano).
15h30 : Rencontre avec MICHEL LAYAZ animée par JEAN KAEMPFER
La rencontre est précédée d’une balade littéraire « Les circuits de Chevrolet » imaginée par l’association 1000 m. d’auteur.e.s
Départ 13h45 : sortie du parking Espacité, rue Charles-Edouard-Guillaume
Fin du parcours au Club 44.
En partenariat avec le festival Mille fois le Temps. Séances de dédicace après chaque rencontre en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Mots clé :
littérature
Michel Layaz
Michel Layaz est né à Fribourg en 1963. En 1992, il effectue un voyage de six mois autour du bassin méditerranéen d’où il rentre avec un premier roman, «Quartier Terre», publié en 1993 aux éditions de l’Âge d’Homme puis «Le Café du professeur» en 1995. Lors de son séjour à l’Institut Suisse de Rome il écrit «Ci-gisent», roman qui obtient le Prix Edouard Rod. Suivront, aux éditions Zoé, «Les Légataires», «Les Larmes de ma mère», en 2003 qui obtient le Prix Dentan et le Prix des auditeurs de la RSR et marquera une reconnaissance de l’auteur en Suisse et en France. En 2004, «La Joyeuse complainte de l’idiot» et «Le Nom des pères», recueil de nouvelles. En 2006 paraît «Il est bon que personne ne nous voie», en 2009, «Cher Boniface», en 2011, «Deux soeurs» et en 2013, «Le Tapis de course». «Louis Soutter probablement», paraît en 2016 et remporte le Prix Bibliomedia, le Prix Régis Courten et un prix de littérature Suisse. «Sans Rilke», en 2019 reçoit le Prix Rambert. Ses romans font la part belle aux férocités de l’intime, concilient drame et dérision.
La deuxième édition du festival Mille fois le temps sera, à nouveau, l’occasion de rencontrer des voix littéraires, de multiplier les moyens de découvrir des textes, de goûter la littérature, de l’écouter, de la rendre accessible au plus grand nombre. Comme en 2020, les invités et les formes se succèderont : rencontres, lectures, performances littéraires et musicales, balade littéraire, projection cinéma…Le public pourra suivre les auteur.e.s et les artistes dans les lieux culturels emblématiques de la ville : le Club 44, les Bibliothèques de la Ville et des Jeunes, le Musée des beaux-arts, les librairies La Méridienne et Payot, le centre de culture ABC, le théâtre de l’Heure Bleue, etc. En amont, une nouvelle résidence d’auteure d’un mois a été mise en place, dont bénéficie cette fois Emmanuelle Salasc (Pagano).
20h30 : Rencontre avec TANGUY VIEL animée par LIONEL BAIER précédée d’une lecture par la comédienne STÉPHANIE BLANCHOUD
En partenariat avec le festival Mille fois le Temps. Séances de dédicace après chaque rencontre en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Mots clé :
littérature
Tanguy Viel
Tanguy Viel est né le le 27 décembre 1973 à Brest et vit près d’Orléans. Il publie son premier roman, «Le Black Note», en 1998 aux Editions de Minuit. Suivront une douzaine de romans : «Cinéma» en 1999, «L’Absolue perfection du crime» en 2001, prix Fénéon et prix de la Vocation. «Insoupçonnable» (2006), «Paris-Brest» (2009), «La Disparition de Jim Sullivan» (2013), «Article 353 du code pénal», (2017) Grand prix RTL Lire. Dans ses récits, inspirés du cinéma, du jazz ou du roman noir, Tanguy Viel, avec humour et ironie, décrit un monde de tricheurs, de rêveurs, souvent de perdants, troquant une réalité décevante contre le fantasme d’une vie meilleure.
Stéphanie Blanchoud
Comédienne et musicienne belgo-suisse, Stéphanie Blanchoud a été repérée notamment dans «La Régate de B. Bellefroid» (nominée Meilleur espoir aux Magritte du Cinéma Belge, 2011), et dans la célèbre série «Ennemi Public» où elle tient le rôle principal d’une inspectrice de la police fédérale. Elle met en scène et écrit également pour le théâtre : «Dans tes bras», «Jackson Bay» et «Je suis un poids plume», un seule en scène qu’elle incarne autour de la boxe… Côté musique, «Ritournelle» est son 3e album sorti en 2021. Aux côtés de Valéria Bruni Tedeschi, India Hair, et Benjamin Biolay, elle sera à l’affiche du prochain film d’Ursula Meier, qu’elle a par ailleurs co-écrit.
La deuxième édition du festival Mille fois le temps sera, à nouveau, l’occasion de rencontrer des voix littéraires, de multiplier les moyens de découvrir des textes, de goûter la littérature, de l’écouter, de la rendre accessible au plus grand nombre. Comme en 2020, les invités et les formes se succèderont : rencontres, lectures, performances littéraires et musicales, balade littéraire, projection cinéma… Le public pourra suivre les auteur.e.s et les artistes dans les lieux culturels emblématiques de la ville : le Club 44, les Bibliothèques de la Ville et des Jeunes, le Musée des beaux-arts, les librairies La Méridienne et Payot, le centre de culture ABC, le théâtre de l’Heure Bleue, etc. En amont, une nouvelle résidence d’auteure d’un mois a été mise en place, dont bénéficie cette fois Emmanuelle Salasc (Pagano).
Dès 19h : Vernissage
A l’occasion de la deuxième édition du festival, des élèves de 1 IMD, de l’école d’Arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, se sont penchés sur leur rapport à la lecture et ont réalisé des travaux photographiques. D’autres travaux, en lien avec le festival, seront également à découvrir au Club 44 durant 4 jours.
20h30 : Rencontre avec EMMANUELLE SALASC et JOËL BAQUÉ, animée par JEAN-MARIE FÉLIX, lecture par PIERRE MISFUD
En partenariat avec le festival Mille fois le Temps. Séances de dédicace après chaque rencontre en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Mots clé :
littérature
Emmanuelle Salasc
Née à Rodez en France, Emmanuelle Salasc a suivi des études en esthétique du cinéma et en arts plastiques. Elle a publié une douzaine de livres, essentiellement chez P.O.L, traduits dans une quinzaine de langues, la plupart sous le pseudonyme de Pagano dont : «Le Tiroir à cheveux» (2005) Prix TSR du roman, «Les Adolescents troglodytes» (2007), «Lignes et Fils» (2015), «Saufs riverains» (2017) Prix du Roman d’écologie, «Serez-vous des nôtres» (2018) qui forme la «Trilogie des rives». Elle vit et travaille à plus de 1000 m d’altitude, sur le plateau ardéchois. Emmanuelle Salasc est également scénariste.
Joël Baqué
Né à Béziers, dans l’Hérault, Joël Baqué est romancier et poète. Il vit à Nice. Il a publié en 2002 son premier livre de poésie, et en 2011, chez P.O.L, son premier roman «Aire du mouton». Suivront quatre romans chez P.O.L, et «La Mer c’est rien du tout» en 2016. Son livre de poésie «Trois chaos» sort en janvier 2022 ainsi que son dernier roman «Le Zoo des Absents» écrit en partie lors de sa résidence à La Chaux-de-Fonds en 2020.
Les pratiques hétérodoxes face au standard de l’image numérique
Michel Poivert
Contre-culture dans la photographie
Les pratiques hétérodoxes face au standard de l’image numérique
Michel Poivert
Depuis une génération, des créations photographiques en apparence éclectiques prennent le contre-pied des nouveaux standards de l’image. Beaucoup préfèrent photographier avec du matériel rudimentaire ou même se passer d’appareil, explorant le patrimoine des procédés et associant photographie et artisanat textile. Activisme et poésie se mêlent pour proposer des mondes où il est question de matérialité, de gestes, de réconciliation avec la nature : c’est dans le corps de la photographie que les artistes cherchent à relire le monde et à en inventer de nouveaux, par des utopies où l’imaginaire permet de dépasser le culte des images. En se reconnectant au tangible, la photographie entre dans une période de transition.
En partenariat avec la Nuit de La Photo et en collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
culture
image
arts
photographie
Michel Poivert
Michel Poivert a fondé la chaire d’histoire de la photographie à la Sorbonne. Ses travaux portent notamment sur le photojournalisme. Il a consacré plusieurs ouvrages et expositions à l’œuvre de Gilles Caron (1939-1970), dont “Le conflit intérieur”.
Solar Stratos
Vision de l’innovation et esprit de pionnier
Raphaël Domjan
Solar Stratos
Vision de l’innovation et esprit de pionnier
Raphaël Domjan
Alors que le changement climatique semble de plus en plus menaçant, le besoin impératif de recherche et développement pour acquérir et utiliser une énergie propre et renouvelable à l’infini s’intensifie et les pionniers dans le domaine se sont tournés vers l’énergie solaire depuis plusieurs décennies déjà.
Défenseur de la promotion de la mobilité électrique et de l’énergie solaire en Suisse et dans le monde, Raphaël Domjan a réalisé le premier tour du monde à l’énergie solaire. En effet, après avoir pris conscience de l’urgence des changements climatiques, il imagine à partir de 2004 le projet PlanetSolar dans le but de démontrer le potentiel de l’énergie provenant du soleil en effectuant le premier tour du monde en bateau entièrement alimenté à l’énergie solaire. Ce projet se concrétisera entre 2010 et 2012 à bord du catamaran PlanetSolar. Aujourd’hui, il souhaite s’approcher de la frontière de l’espace avec un avion solaire, l’aventure SolarStratos dont il est l’initiateur.
En partenariat avec Viteos et en collaboration avec Payot Libraire.
Raphaël Domjan est un éco-explorateur engagé. Entrepreneur, navigateur, pilote et alpiniste, il a co-fondé en 2001 la société Horus Networks, premier hébergeur internet solaire au monde. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et de documentaires portant sur ses aventures solaires et donne des conférences dans le monde entier.
La littérature contre la haine
Les classiques et la solidarité humaine
Nuccio Ordine
La littérature contre la haine
Les classiques et la solidarité humaine
Nuccio Ordine
Vivre pour les autres est le seul moyen qui puisse nous aider à donner un sens à notre vie. Face à des milliers de sans-voix qui se voient refuser toute dignité humaine, les classiques nous aident à comprendre que les êtres humains sont liés les uns aux autres et que la vie de chaque homme est une partie de la nôtre. Une image de l’humanité qui est diamétralement opposée à l’égoïsme et à la violence raciste qui alimentent la haine contre «l’autre», «l’étranger», «le divers». Les géants de la littérature comme frère d’arme pour combattre et résister au monde comme il va, voilà ce que nous propose Nuccio Ordine.
Nuccio Ordine enseigne la littérature italienne à l’Université de Calabre. Spécialiste notamment de Giordano Bruno et de la Renaissance, il est visiting professor dans diverses universités européennes, dont l’Université Paris IV Sorbonne ou encore le Max-Planck Institut à Berlin. Il a publié de nombreux ouvrages aux Editions des Belles Lettres dont «Le mystère de l’âne» (2005), «Le rendez-vous des savoirs» (2009) et «L’Utilité de l’inutile» (2014).
En 1919, les parents de Charles-Édouard Jeanneret-Gris quittent la Maison Blanche et la ville de La Chaux-de-Fonds pour la Villa « Le Lac » à Corseaux, au bord du Lac Léman. Le Corbusier est à Paris et il entretient une abondante correspondance avec ses parents et avec William Ritter, qui fut son mentor et son compagnon de voyage. C’est le début des années folles et Paris est la capitale des arts. En 1921, tout est stimulation des sens et de l’esprit, Le Corbusier et Ozenfant sont les chantres du purisme et de l’Esprit nouveau ; le progrès est en marche, la machine tourne à plein régime, l’architecture doit être libérée de l’académisme, Le Corbusier sera le grand architecte du XXe siècle !
Dans le cadre de l’exposition TranSMutations 1921-2021, en partenariat
avec TSM Compagnie d’Assurances, qui célèbre son 100e anniversaire.
En collaboration avec Payot Libraire.
Domaine(s) :
arts
histoire
société
Patrick Moser
Patrick Moser est un écrivain, traducteur, éditeur, historien de l’art et
muséologue suisse. Il est le fondateur et le conservateur du Musée Villa
« Le Lac » Le Corbusier à Corseaux.
Le catalogue de l’Arche Editeur contient parmi les plus grands noms du théâtre contemporain, dont un grand nombre en traduction. Aux côtés de Sarah Kane, Arthur Strindberg, Lars Norén, Anne Carson ou Berthold Brecht, on trouve aussi des dramaturges contemporains de Suisse Alémanique comme Milo Rau, Katja Brunner ou Lukas Bärfuss. Quels sont les critères pour qu’une pièce soit traduite et éditée ? Où se situe le texte théâtral avec son statut hybride de texte à lire mais aussi à jouer ? Quelles sont les politiques nécessaires à la circulation des œuvres avant et après la mort de leur auteur ? Trois actrices de la scène culturelle et théâtrale exposeront leur point de vue et défendront leur position à l’exemple d’une œuvre exceptionnelle de la littérature suisse et mondiale, celle de Friedrich Dürrenmatt. Alors que l’on célèbre son centenaire en 2021, sa légendaire pièce La visite de la vieille dame demeure l’une des plus jouées au monde.
À la suite de la rencontre, la comédienne Dominique Bourquin lira un extrait d’une pièce de Dürrenmatt : Les fous de Dieu, trad. Pierre Bühler (avec le soutien du CDN), L’Arche, 2018.
En partenariat avec le Centre de Traduction littéraire, Université de Lausanne et en collaboration avec La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
Dürrenmatt
Friedrich
interprétation
théâtre
linguistique
livre
littérature
Madeleine Betschart
Madeleine Betschart est la directrice du Centre Dürrenmatt.
Aurélia Maillard Despont
Aurélia Maillard Despont est spécialiste en littérature contemporaine à la Fondation Pro Helvetia, section littérature.
Claire Stavaux
Claire Stavaux est la directrice de L’Arche Editeur.
Cyril Tissot
Cyril Tissot est l’ancien délégué culturel de la Ville de La Chaux-de-Fonds et l’actuel directeur de t. Professionnels des spectacles.
Ascension du K2, cultiver la résilience
K2, 8611m d’altitude, les secrets d’une ascension réussie
Sophie Lavaud
Copyright : DawaSangaySherpa
Ascension du K2, cultiver la résilience
K2, 8611m d’altitude, les secrets d’une ascension réussie
Sophie Lavaud
L’himalayisme est une niche dans la grande famille des activités de montagne, une discipline exigeante qui flirte avec l’extrême et la zone de mort. Des quatorze sommets culminant à plus de 8000 mètres d’altitude, celui du K2 est considéré comme le plus difficile à atteindre et le plus meurtrier.
Patience, abnégation, renoncement sont des qualités majeures pour évoluer dans le monde de l’oxygène rare. Mais quid de la résilience ? N’est-elle pas aussi le levier d’une ascension réussie ? Dans cette conférence, Sophie Lavaud témoignera de l’importance de cultiver les valeurs de la résilience en nous emmenant à la conquête du K2.
En partenariat avec la Banque Raiffeisen des Montagnes Neuchâteloises et en collaboration avec le Musée d’histoire de La Chaux-de-Fonds dans le cadre de l’exposition « Éclairer le monde. Jules Jacot Guillarmod. Médecin, explorateur, photographe ».
Domaine(s) :
sport
Mots clé :
réussite
nature
sport
alpinisme
Sophie Lavaud
En juillet 2019, Sophie Lavaud atteint le sommet du Gasherbrum 1 lui donnant le nouveau surnom de « 88000 Lady ». Première femme suisse à atteindre le sommet du K2, de l’Annapurna 1, du Kangchenjunga et à cumuler onze sommets de plus de 8000 mètres. En réalisant ses rêves, Sophie Lavaud tente d’aider les femmes notamment au Népal et au Pakistan à atteindre les leurs. Elle est ambassadrice bénévole pour Terre des hommes - Aide à l’enfance - et marraine de l’émission Altitudes RTS La 1ère. Elle publié un livre en 2019, Une femme, sept sommets, dix secrets (Ed. Favre).
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
avec l’aimable autorisation de Kéré Architecture
Architecture vs. Désertification
Géographies arides : les éléments architecturaux essentiels
Francis Kéré
Concevoir un projet architectural dans des zones aux portes du désert comprend de nombreux défis et signifie devoir penser bien au-delà de la structure principale et du bâtiment. Des éléments qui sont habituellement considérés comme des ajouts tels que des réservoirs d’eau, des systèmes d’irrigation autonomes ou un aménagement paysager innovant sont autant d’éléments qui deviennent des points essentiels et incontournables.
Rompu à l’architecture en proie à un environnement considéré comme difficile, Francis Kéré expliquera comment il élargit la conception d’un projet pour s’assurer qu’il convient à un emplacement proche du Sahara, ainsi que les éléments architecturaux spécifiques et indispensables dont il faut tenir compte pour la conception et la réalisation de tels bâtiments. La compréhension des défis d’une telle architecture est une partie cruciale du travail de Kéré Architecture et les exemples de cette approche peuvent être observés dans de nombreuses constructions réalisées au Burkina Faso.
Dans le cadre du Printemps culturel. En partenariat avec l’Association Maison blanche.
Domaine(s) :
arts
environnement
société
Mots clé :
architecture
Francis Kéré
Né au Burkina Faso en 1965, diplômé de l’Université technique de Berlin
en 2004, Francis Kéré se fait remarquer par les écoles qu’il a construites
dans son pays. Aujourd’hui reconnus internationalement et largement
primés, ses projets ont fait notamment l’objet d’une exposition au MOMA
en 2012, intitulée « Small Scale, Big Change : New Architectures of Social
Engagement ».
La danse : une activité libératrice ou maladive ?
Panorama des regards médicaux sur les corps en mouvement
Aude Fauvel
La danse : une activité libératrice ou maladive ?
Panorama des regards médicaux sur les corps en mouvement
Aude Fauvel
Toutes sortes de vertus sont aujourd’hui attribuées à la danse.
« Relaxante » et « détoxifiante », la danse est censée bénéficier autant à la santé physique que mentale. En un mot, danser serait thérapeutique et ce, quels que soient la musique ou les mouvements choisis.
Or ce discours unanime sur les qualités sanitaires de la danse exprime un changement majeur dans les représentations occidentales. Car pendant presque deux millénaires la danse a au contraire été soupçonnée d’être une gesticulation dangereuse, qui pouvait nuire à la santé des individus mais aussi à celle des sociétés lors des épidémies de danse dite pathologique.
Quand et pourquoi la danse est-elle devenue une question médicale ? Quelles danses ont été qualifiées de maladives ? Et comment expliquer le revirement actuel en faveur de la danse ? Cette conférence explorera ces questions en s’intéressant particulièrement aux variations des regards médicaux du XIXe siècle au temps présent.
En collaboration avec l’Association Danse Neuchâtel (ADN)
Aude Fauvel est historienne, maître d’enseignement et de recherche à la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne. Elle s’intéresse aux oubliés de l’histoire médicale : les « fous », les femmes, les animaux, les morts.
Les danses de «l’outre-transe»
FLEE project
copyright : FLEE project
Les danses de «l’outre-transe»
FLEE project
Après un livre d’art et un double LP dédiés au phénomène du tarentisme et à sa musique, l’association FLEE project présente une série de modules transmédia inspirés par ce rituel de transe et questionnant les notions de corps et de folies. L’exposition mélangera travaux photographiques du néoréalisme italien (Chiara Samugheo, Franco Pinna) et photos contemporaines (Olivier Duport, Mattia Zoppellaro) ainsi que des œuvres plastiques (Pamela Diamante) et vidéos (FLEE project).
Afin de créer un échange entre le bas et le haut du Canton, le collectif prépare une œuvre surprise à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel qui interpellera le public dans les jours précédents le vernissage de l’exposition.
En partenariat avec la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel et la Ville de Neuchâtel.
Fondée par Carl Åhnebrink, Olivier Duport et Alan Marzo, FLEE project est une plateforme curatoriale indépendante dédiée à la documentation et l’hybridation de phénomènes culturels musicaux. Inspirée par sa transdisciplinarité, l’entité fonctionne comme une maison d’édition, un label musical et un producteur d’expositions.
Le Mystère Musical
Un doute vivant comme ligne de crête
Jean Rondeau • Julian Sykes
Le Mystère Musical
Un doute vivant comme ligne de crête
Jean Rondeau • Julian Sykes
« Sachez ne pas me savoir » écrit Jean Rondeau dans le livret de son dernier album Melancholy Grace, donnant la parole à la Musique qui, pourtant, comme il le décrit, ne se lie peut-être à notre vocable que par le biais du silence.
Il s’agira ici de tourner autour de différents thèmes tels que l’interprétation, le rapport au texte musical, le mystère musical, le concert et ses codes, les différents gestes musicaux, le mouvement, la pédagogie et, si le temps nous le permet, bien d’autres sujets encore, le tout sous la forme d’un échange improvisé.
Jean Rondeau nous dit que la musique n’est pas son moyen d’expression, mais bien l’expression de la musique elle-même. Il reste très attaché au verbe et à l’échange avec son public. Cette conversation permettra un autre contact, qu’il affectionne, et qui complétera le portrait de cette saison musicale qui s’annonce, on l’espère, joyeuse !
En partenariat avec Perspectives Musiques, à l’occasion du concert
Melancholy Grace, jeudi 11 novembre, 19h45, Salle de Musique, avenue
Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds. www.musives.ch
Domaine(s) :
arts
Mots clé :
arts
musique
Jean Rondeau
Décrit comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique actuellement » par le Washington Post, Jean Rondeau est un véritable ambassadeur de son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire pour clavecin ont été salués par la critique, le désignant comme l’un des principaux clavecinistes actuels.
Julian Sykes
Julian Sykes est critique musical, journaliste pour différents médias (RTS,
Le Temps, etc.).
À l’initiative de la Suisse et de Besançon, les savoir-faire horlogers et la mécanique d’art viennent d’être inscrits par l’Unesco sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le Club 44 souhaite marquer cette reconnaissance par une table ronde qui s’interrogera sur la transmission du savoir et l’avenir de la restauration. Peu connu du grand public, la formation en restauration en horlogerie existe dans nos montagnes neuchâteloises depuis 1974. Cette formation qui engage six horlogers par année est unique en Suisse. Elle requiert des compétences en horlogerie, en micromécanique et dans le domaine de la recherche historique. Un restaurateur redonne vie aux garde-temps tout en respectant l’objet dans son aspect intrinsèque.
L’anthropologue Hervé Munz spécialiste de la question proposera une courte conférence introductive. Pour le citer, « il n’a jamais autant été question de transmission du savoir-faire et de patrimoine aujourd’hui. Pourtant, nombreux sont les horlogers qui s’inquiètent pour la passation de leur métier et de ses spécificités dont ils craignent la perte inéluctable. »
Dans le cadre de la Biennale du patrimoine horloger 2021.
Domaine(s) :
histoire
société
Mots clé :
horlogerie
formation
patrimoine
Aurélie Branchini
Aurélie Branchini est horlogère restauratrice au Musée international d’horlogerie, La Chaux-de-Fonds.
Hervé Munz
Hervé Munz est anthropologue, auteur d’une thèse sur la transmission et la patrimonialisation des savoirs horlogers à l’Université de Neuchâtel.
Pascal Landwerlin
Pascal Landwerlin est maître de pratique au pôle technologies et industrie, école technique, Le Locle.
Raúl Pagès
Raul Pagès est horloger indépendant, restaurateur et créateur, Les Brenets.
Kari Voutilainen
Kari Voutilainen est directeur chez artisan d’art Voutilainen, Fleurier.
Alexandre Steiner
Alexandre Steiner est journaliste au Temps.
Nuit de la photo
Projections
Nuit de la photo
Projections
Les manifestations qui marquent le 10ème anniversaire de la Nuit de la Photo prennent forme. Un premier événement nocturne aura lieu le samedi 30 octobre dans plusieurs lieux de la ville dont au Club 44. L’occasion de revoir les travaux des photographes qui ont été primés lors des 9 Nuits précédentes et de découvrir l’exposition d’Alexandra Baumgartner sur les cimaises du Club 44. Pour clore la commémoration, la 10ème Nuit se tiendra samedi 19 février 2022.
La recherche scientifique et l’innovation sont souvent citées comme des moyens de venir à bout des grands défis globaux auxquels le monde fait face. S’il est clair que l’innovation technologique ne pourra répondre seule à ces défis, il n’en demeure pas moins qu’elle peut jouer un rôle important dans la réduction des inégalités Nord-Sud. Les principaux acteurs de la coopération internationale travaillent d’ailleurs sur des programmes qui intègrent le monde académique et scientifique. La question qui se pose dès lors est quelle innovation pour quel développement ? Dans les années 1990, on parlait de technologies appropriables pour parler de techniques adaptées aux contextes des pays en développement. Depuis quelques années, l’anglicisme « low-tech » tend à remplacer cette locution. Loin de ne constituer qu’un changement sémantique, ce virage démontre une volonté affichée par certains de s’opposer aux technologies dites high-tech qui seraient, par définition, moins adaptées aux pays en développement.
En partenariat avec le Centre Ecologique Albert Schweitzer Suisse. Dans le cadre des festivités des 40 ans de la Fondation Albert Schweitzer.
Domaine(s) :
coopération au développement
sciences exactes et appliquées
société
Mots clé :
Afrique
coopération internationale
pauvreté
technologie
Grégoire Castella
Grégoire Castella est responsable du Centre des technologies humanitaire de l’EPFL.
Fatou Faye
Fatou Faye est la collaboratrice du Centre Ecologique Albert Schweitzer (CEAS) au Sénégal.
Bertrand Graz
Bertrand Graz est médecin à la fondation Antenna.
Thierry Grünig
Journaliste et comédien.
Bras ouverts jusque dans le feu
BIG BOUNCE
Georges Didi-Huberman
Bras ouverts jusque dans le feu
BIG BOUNCE
Georges Didi-Huberman
« Aimer ne consiste qu’à désirer une chose pour elle-même ». Ces paroles de Saint-Augustin ont incité Hannah Arendt à écrire son premier livre (sa thèse de philosophie) sur Le Concept d’amour. Décision frappante par contraste avec l’absence remarquable du thème de l’amour chez Heidegger. On interrogera la dimension existentielle et poétique de ce geste, ouvrir les bras à l’autre, en relisant la correspondance entre Marina Tsvétaïeva et Rainer Maria Rilke.
En partenariat avec le Centre de culture ABC et le TPR dans le cadre de BIG BOUNCE : des rebonds pour penser et pour se réapproprier le présent.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
arts
sciences humaines
Mots clé :
histoire
arts
pensée
amour
philosophie
littérature
Georges Didi-Huberman
Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, enseigne à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (Paris). Il a enseigné dans de nombreuses universités étrangères et a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix Aby Warburg, le prix Max Weber le prix Alexander von Humboldt et, en 2015, le prix Theodor W. Adorno. Il a dirigé plusieurs expositions internationales. Il a publié une soixantaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images.
Smartphone et mémoire
Augmentation, diminution ou reconfiguration ?
Nicolas Nova
Smartphone et mémoire
Augmentation, diminution ou reconfiguration ?
Nicolas Nova
Recourir à son smartphone pour se souvenir d’une date d’anniversaire ou d’une course à faire, pour retrouver une information, prendre des notes, pour reconnaître une plante ou un morceau de musique. Voilà toutes sortes d’usages qui amènent les usagers à parler de « second cerveau », de « prothèse cérébrale », ou plus largement d’extension de sa mémoire ou de sa perception. En quoi le smartphone peut-il être une extension de soi ? Comment les usages du smartphone réactivent-ils les débats sur la délégation de fonctions cognitives aux objets techniques ? Et plus globalement, que penser d’une telle situation ? Cette conférence abordera ces différentes questions en décrivant les usages actuels du smartphone dans une perspective anthropologique.
En partenariat avec la Galerie C et la Bibliothèque publique et universitaire (BPUN) dans le cadre de l’exposition Mémoire(s) qui aura lieu du 23 septembre – 31 décembre 2021.
Domaine(s) :
société
Mots clé :
progrès
société
technologie
mémoire
Nicolas Nova
Nicolas Nova est professeur à la Haute-Ecole d’Art et de Design (HEAD) à Genève, où il enseigne l’anthropologie des cultures numériques, l’ethnographie et la recherche en design. Il est aussi co-fondateur de Near Future Laboratory, une agence de prospective.
Manières d’être vivant
Retrouver notre pleine sensibilité
Baptiste Morizot
Manières d’être vivant
Retrouver notre pleine sensibilité
Baptiste Morizot
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que
les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la « nature ». À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce
d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux bouleversements écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l’importance à restituer au vivant. En partant pister les animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la forêt des savoirs, Baptise Morizot s’interroge : peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ?
Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.
En partenariat avec le Lycée Blaise Cendrars et le Rotary Club de
La Chaux-de-Fonds et en collaboration avec la librairie La Méridienne.
Domaine(s) :
sciences humaines
société
Mots clé :
habitat
vie
philosophie
nature
Terre (planète)
Baptiste Morizot
Ecrivain et maître de conférences en philosophie à l’université d’Aix-Marseille, Baptiste Morizot est membre de l’IUF. Il est l’auteur de «Les Diplomates: cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant» (Ed. Wildproject, 2016) et, chez Actes Sud, dans la collection «Mondes sauvages», de «Sur la piste animale» (2018) et «Manières d’être vivant» (2020).