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« J’ai eu la chance de vivre deux vies, l’une dans le monde de l’industrie, de la technique et des affaires, la seconde dans l’univers de la danse. » Voilà ce qu’écrit Philippe Braunschweig dans son autobiographie, Un double destin : de l’horlogerie à la danse. À l’occasion de la sortie de ce livre posthume, et deux ans après le décès de son auteur, il était important pour le Club 44 de lui rendre hommage et de consacrer une soirée à la mémoire de ce grand Monsieur, au destin hors du commun.
Créé en 1944 par son père, Georges Braunschweig, le Club 44 bénéficiera du soutien de l’entreprise familiale Portescap jusqu’en 1983. Philippe Braunschweig avait repris la présidence du centre culturel en 1975. Suite à la crise horlogère qui ne l’avait pas épargné, Philippe Brauschweig se consacra, à l’âge de 59 ans, entièrement à la danse. Il avait fondé le Prix de Lausanne en 1973, et il favorisa, avec l’aide d’Yvette Jaggi, la venue de Béjart à Lausanne en 1987. Il fut toujours infatigable quand il s’agissait de promouvoir l’art de la danse et la cause des danseurs en Suisse et ailleurs. La danse, un fil rouge dans sa vie depuis sa rencontre, à 22 ans avec Elvire Kremis, ballerine russe, qui devint son épouse.
Pour évoquer ce parcours de vie, ont été invités des femmes et des hommes qui ont eu l’occasion de partager des moments de vie avec Philippe Braunschweig tant dans le monde de l’industrie horlogère à La Chaux-de-Fonds, que dans celui de la danse à Lausanne et aux quatre coins de la planète.
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Lucien Bringolf
Directeur de la communication du groupe Portescap de 1970 à 1984 puis d’Adescap entreprise du groupe Portescap.
Denise de Ceuninck
Journaliste culturelle.
Beth Krasna
Présidente de la Fondation en faveur de l’art chorégraphique qui organise chaque année le concours de ballet Prix de Lausanne.
Mylène Rathfelder
Professeure de danse, lauréate du Prix de Lausanne en 1979.
Jean-Pierre Pastori
Journaliste, spécialiste de la danse.
Financement privé et public de la culture : mixité ou divorce?
Marc Bloch • Yvette Jaggi • Ludovic Rocchi
Financement privé et public de la culture : mixité ou divorce?
Marc Bloch • Yvette Jaggi • Ludovic Rocchi
Dans le cadre du programme de Pro Helvetia Ménage culture et politique à table, le club 44 en collaboration avec Pro Helvetia, a invité Marc Bloch, directeur de La Semeuse et Yvette Jaggi, ancienne présidente de Pro Helvetia et ancienne syndique de Lausanne à débattre sur le thème du financement de la culture.
Après une introduction du chef de projet du programme Sergio Cavero, le modérateur de la soirée Ludovic Rocchi, journaliste au Matin, rappelle la problématique déjà présentée dans le programme du club 44. "Doit-on prôner une mixité des deux régimes [public et privé] afin d’éviter une trop grande fragilité des artistes et acteurs culturels? Ou doit-on au contraire encourager l’autonomie de ces derniers à l’égard des pouvoirs publics? Mais quelle stabilité économique dès lors avec un financement fourni uniquement par des entreprises et quelles contreparties devront être concédée?"
Entre de courtes présentations audiovisuelles de Pro Helvetia un débat en quatre rounds s’attèle à apporter des réponses.
Dans le premier round sont présentés les montants annuels consacrés à la culture en Suisse par les pouvoirs publics (2 milliards) et privées (400 millions). Il est également question de l’importance de la complémentarité et de la mixité des partenaires en matière culturelle.
Dans le deuxième round est abordée la possibilité d’instrumentalisation de l’art par la politique ou par le management. Il en ressort qu’il est impossible d’accabler d’une manière générale les acteurs du financement de la culture.
Le troisième round explique les raisons émotionnelles, procédurières et fiscales qui font qu’individus et collectivités décident de consacrer ou pas de l’argent dans un projet culturel.
Enfin dans le quatrième round une réflexion s’opère sur ce que signifie être un partenaire culturel minoritaire dans une région ou dans le pays.
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Quelle culture pour La Chaux-de-Fonds? Politique et culture: voies du dialogue
A la suite de la publication, le 22 septembre 2008, du rapport du conseil communal de la Chaux-de-Fonds sur la réorganisation des musées, le comité du club 44 a décidé d’organiser un débat pour que les différents protagonistes de la culture se comprennent à nouveaux et poursuivent sereinement leur activité.
Toutefois en première partie, sous la présidence de soirée de Nicolas Babey, des intervenants extérieurs au dossier apportent un éclairage neutre. Il s’agit d’Yvette Jaggi, économiste et Dr en Sciences politiques, ancienne présidente de Pro Helvetia, ancienne syndique de Lausanne. Pierre-Alain Mariaux, professeur en histoire de l’art et muséologie à l’Université de Neuchâtel et de Marie-Claude Morand, présidente d’ICOM Suisse et directrice des Musées cantonaux du Valais. De ces interventions, il ressort notamment que l’Etat doit intervenir dans le secteur de la culture avec sensibilité, légèreté et constance afin de préserver la liberté de création des artistes et le rayonnement de sa communauté. Quant à la formation en muséologie, polyvalente et en constante évolution, elle permet de répondre à ses missions premières et à l’entente des spectateurs.
Monsieur Claude-André Moser, président de la Société des amis du Musée des beaux-arts de la Chaux-de-fonds (SaMba), actif dans la vie citoyenne, souligne en autres que politiquement la culture ne se traite pas comme les autres domaines. Le consensus et la confiance réciproque doivent prévaloir, surtout en période de crise. Enfin, Jean-Pierre Veyat, président de la ville, en charge de la culture, partage ce qui a été dit, rappelle les faits amenant à la publication du rapport et précise notamment que le conseil communal n’a jamais eu l’intention de décider des expositions des Musées.
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Internet changera-t-il notre rapport à la musique enregistrée?
Jean-Claude Gaberel • Jacques Lapaire • Lise Berthet • Ivan Cherpillod • Yvette Jaggi
Internet changera-t-il notre rapport à la musique enregistrée?
Jean-Claude Gaberel • Jacques Lapaire • Lise Berthet • Ivan Cherpillod • Yvette Jaggi
Forum autour de la question du rapport de la musique à l’Internet organisé à l’occasion de la Fête de la musique 2001. Le début des années 2000 est marqué par l’amplification du discours sur la crise du disque. Ce Premier Forum de la Musique analyse les répercussions de la culture Internet sur le disque, sur les modes de reproduction du son et de distribution de la musique enregistrée, et sur les problèmes de droit d’auteur qui en découlent. Intervenants: J.Cl. Gaberel (ingénieur du son), Maison Claves (label classique indépendant, Thoune), Maison RecRec (label indépendant, Zürich), Ivan Cherpillod (avocat, Lausanne), Lise Berthet (dir. Aff. Culturelles), Yvette Jäggi (présidente Pro Helvetia)
Musicologue; ingénieur du son; lié à: Image et Son, Fontaines
Jacques Lapaire
Origine : Fontenais (JU) ; Né à La Chaux-de-Fonds. Ecoles à La Chaux-de-Fonds, études d’électronicien au Technicum du Locle. Après une carrière de 12 ans dans l’industrie électronique , occupe le poste de technicien AV au DAV. Passionné de photographie et de minéralogie. Arénophile
Lise Berthet
Conseillère communale succédant à Jean-Martin Monsch; directrice des Affaires culturelles de La Chaux-de-Fonds.
Yvette Jaggi
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Le coût de la santé, une spirale infernale?
Philippe Bois • Fédération romande des consommateurs • Danièle Bridel • Armand Delachaux • Roger Duvoisin • Yvette Jaggi
Le coût de la santé, une spirale infernale?
Philippe Bois • Fédération romande des consommateurs • Danièle Bridel • Armand Delachaux • Roger Duvoisin • Yvette Jaggi
Invités par la Fédération romande des consommatrices (FRC), Yvette Jaggi, directrice de la FRC, Danièle Bridel, cheffe de la division fédérale de l’assurance maladie, Armand Delachaux, professeur de médecine à l’Université de Lausanne, s’expriment sur le problème de la hausse des coûts de la santé et Roger Duvoisin, président des Fédérations cantonale et romande de secours mutuels. En préambule, une représentante de la FRC indique que des représentants des autorités, du corps médical, des pharmaciens entre autres sont dans la salle. Elle explique que c’est l’occasion pour les patients de s’exprimer. Philippe Bois, qui anime le débat, a remis un questionnaire, sur la base duquel chaque intervenant commence par prendre position. Yvette Jaggi (YJ)dénonce le fait que les consommateurs paient triplement pour le système de santé, comme assurés, employés et contribuables. Elle propose de lutter contre le mercantilisme des médecins, les équipements médicaux luxueux et d’encourager la prévention et une information non « infantilisante » pour les patients. Danièle Bridel constate, chiffre à l’appui, la croissance des coûts, mais souligne une légère stabilisation récente. Elle estime que la Confédération doit demander aux cantons de contrôler les tarifs pratiqués et de rationaliser les hôpitaux. Armand Delachaux explique que depuis que les soins médicaux donnent de meilleurs résultats, la population va plus chez le médecin, il estime que le système des assurances tend à déresponsabiliser les patients. Il prône une meilleure éducation à la santé. Roger Duvoisin donne des chiffres plus locaux ; il souhaiterait qu’on oblige la population à prendre soin de sa santé (sanction des fumeurs par exemple). Selon lui, les médecins portent une part importante de la responsabilité de l’augmentation des coûts de la santé. Le débat aborde le problème sous de multiples approches, grande spécialisation des médecins, manque de planification des équipements médicaux, etc. Les interventions des médecins présents sont vives, particulièrement à l’encontre d’YJ. Les questions du public portent aussi sur l’assurance invalidité (attaque Philippe Bois), les frais de vaccins et les médecines naturelles.
Professeur, Universités de Neuchâtel et Genève (Faculté de droit) [1976]; Membre de la commission fédérale des médias
Fédération romande des consommateurs
Anciennement Fédération romande des consommatrices
Danièle Bridel
Cheffe de la Division de l’assurance maladie du Département fédéral de l’intérieur (1977).
Armand Delachaux
Professeur à l’Université de Lausanne, dir Institut de médecine sociale et préventive (1977).
Roger Duvoisin
Membre du Parti socialiste d’Yverdon. Président des Fédérations cantonale et romande des Société de secours mutuels (1977).
Yvette Jaggi
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).
Le consommateur aux prises avec les prix. Peut-il les influencer ?
Yvette Jaggi
Le consommateur aux prises avec les prix. Peut-il les influencer ?
Yvette Jaggi
Chacun est conscient aujourd’hui de l’importance économique et sociale du phénomène prix, d’autant plus que le mouvement inflationniste tend à s’accélérer. Les prix des biens de consommation et des services ne sont-ils pas un facteur déterminant de notre niveau de vie ? Mais le consommateur peut-il faire quelque chose pour les influencer ? Est-il même en mesure de s’y reconnaître dans la jungle des «discount", des grandes surfaces, des Coop, Migros et autres Denner ?
Mademoiselle Yvette Jaggi connaît à fond les problèmes touchant à la distribution des biens de consommation et à la défense des consommateurs. Elle illustrera son exposé par des exemples concrets tirés de la réalité quotidienne d’une ville comme La Chaux-de-Fonds.
Femme politique, ancienne conseillère aux États, ancienne syndique de Lausanne, ancienne directrice de la Fédération Romande des Consommatrices (1973) et ancienne présidente Pro Helvetia (2001).