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L’iran et la crise du Moyen-Orient
Eric Rouleau • Pierre-André Rognon
L’iran et la crise du Moyen-Orient
Eric Rouleau • Pierre-André Rognon
Le journaliste Eric Rouleau tente de répondre à certaines questions concernant le rôle de l’Iran dans la crise qui secoue le Moyen-Orient.
Origine : France ; Journaliste « Le Monde » (1969, 1978), auteur de « Israël et les arabes, le 3e combat » (1967), il fait ensuite une carrière diplomatique. Spécialiste du Moyen et Proche orient.
Pierre-André Rognon
Président, Tribunal
Les chrétiens du Liban et la guerre israélo-arabe
Dominique Baudis • Pierre-André Rognon
Les chrétiens du Liban et la guerre israélo-arabe
Dominique Baudis • Pierre-André Rognon
Ancien coopérant au Liban et journaliste à TF1, Dominique Baudis (DB) donne une synthèse courte et condensée de la situation dans ce pays, ses origines et ses enjeux internationaux. Présenté par Pierre-André Rognon, DB annonce qu’il va ouvrir son sujet à l’ensemble de la question de la guerre civile en vertu de l’actualité. Il commence par rappeler la situation géographique et les origines migratoires de la population libanaise multiconfessionnelle. La création d’Israël y a attiré une nouvelle vague de réfugiés palestiniens. DB décrit l’évolution pacifique des relations entre l’Egypte et Israël, et l’explosion inattendue de la guerre civile au Liban. L’apparition d’un mouvement islamique unificateur et une non-assimilation des Palestiniens en sont la cause, selon lui. Le débat occasionne de nombreuses questions, qui amène DB à parler de la partition des quartiers de Beyrouth par religion, de la politique d’accueil française de Khomeyni (où il dit révéler un secret d’Etat) et de l’instrumentalisation du Liban par les grandes puissances.
Coopérant, journaliste à TF1, auteur de « La Passion de Chrétiens du Liban » (1979). Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel français (2006)
Pierre-André Rognon
Président, Tribunal
Nos sociétés face à la violence
Jacques Freymond • Pierre-André Rognon
Nos sociétés face à la violence
Jacques Freymond • Pierre-André Rognon
Ancien professeur d’Université et directeur de l’Institut des hautes études internationales, haut responsable au CICR, Jacques Freymond (JF) présente une analyse conceptuelle et théorique du phénomène de la violence. Présenté par Pierre-André Rognon, JF commence par dire son admiration pour la « très grande oeuvre » du Club 44. Il décrit le déséquilibre international qui mène à l’explosion de la violence. Selon lui, les pays industrialisés sont en train de mettre en place un système d’interdépendance avec les pays sous-développés, qui, à terme, pourrait amener un renversement de force spectaculaire. Il parle ensuite des situations de guerre actuelles, au Proche-Orient notamment, et dépeint les mécanismes psychologiques qui amènent au terrorisme. Il cite l’exemple de mai 68 pour expliquer le mécanisme de la spirale de la violence. JF propose des solutions pour sortir de cette spirale : canaliser la violence par une politique ferme et dissuasive, et prendre des conseils méthodologiques auprès des intellectuels et scientifiques. Ces solutions appellent des attributs fondamentaux: la négociation continue ; l’action humanitaire en faveur des victimes de violence et le courage civique. En conclustion, il rappelle qu’en effet, la violence est l’alibi des faibles. Lors du débat, il aborde la question des idéologies dans les conflits, entre autres.
Historien; professeur, directeur de HEI à Genève (1979). Directeur du Centre européen de la culture à Genève
Pierre-André Rognon
Président, Tribunal
Non-violence et sécurité
Jacques Pâris de Bollardière • Pierre-André Rognon • Gaston Benoît
Non-violence et sécurité
Jacques Pâris de Bollardière • Pierre-André Rognon • Gaston Benoît
Pierre-André Rognon présente le Général Jacques Pâris de Bollardière (JPB) et résume brièvement sa carrière militaire au sein de l’armée française pendant 30 ans. JPB se rend bien compte que cela peut paraître paradoxal qu’un ancien général de l’armée française fasse une conférence sur la non-violence et contre l’armement nucléaire. Bien au contraire, dit-il, car c’est au cours de ses missions qu’il a découvert et vu les atrocités de la guerre, notamment la torture pratiquée par l’armée française durant la guerre d’Algérie. Il s’interroge sur la nécessité de la violence comme solution à la violence et se révolte contre la passivité et le désintérêt de la population face à cette violence. Pendant le débat, une personne s’étonne de ce discours de non-violence de la part d’un homme qui a pris les armes dans la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale et lui demande s’il "resterait à la maison" si le nazisme menaçait de nouveau. JPB lui répond qu’aujourd’hui il n’est plus le même homme qu’à l’époque surtout après ce qu’il a vu.
Eric Rouleau (ER) est présenté par M. Pierre-André Rognon comme "un invité qu’on ne présente plus parce qu’il est un habitué du Club 44". ER, spécialiste du Moyen et Proche-Orient, est journaliste et écrivain. Après un voyage de deux mois en Egypte et en Israël où il a accompagné le Président égyptien Sadate, il vient au Club 44 parler des événements qui secouent le Proche-Orient, des enjeux du conflit israélo-égyptien et de l’attitude du Président Sadate, et du Premier ministre israélien, Begin, face à la paix. La paix sera-t-elle possible? ER est assez optimiste et pense que les accords de paix seront signés.
Origine : France ; Journaliste « Le Monde » (1969, 1978), auteur de « Israël et les arabes, le 3e combat » (1967), il fait ensuite une carrière diplomatique. Spécialiste du Moyen et Proche orient.
Pierre-André Rognon
Président, Tribunal
Grand forum sur la question des Jésuites
Pierre-André Rognon • Francis Chatellard • Gaston Benoît • Henri Germond • Georges Guinand • ? Brechet
Grand forum sur la question des Jésuites
Pierre-André Rognon • Francis Chatellard • Gaston Benoît • Henri Germond • Georges Guinand • ? Brechet
La soirée est présidée par M. Pierre-André Rognon, président du Tribunal. Ce forum est réalisé dans un but de contradiction qui permette la discussion sur la question des Jésuites. Il a lieu avant la votation des 19-20 mai 1973, où les Suisses sont appelés à donner leur avis sur l’interdiction ou non des Jésuites sur le territoire suisse. C’est pourquoi ce forum est bénéfique pour donner une information objective et aussi large que possible sur le problème des Jésuites tel qu’il se présente en Suisse. Les participants sont : M. Gaston Benoît, La Chaux-de-Fonds ; M. Francis Chattelard, curé de l’Église catholique chrétienne, La Chaux-de-Fonds ; M. Henri Germond, président du CASNAC, Lausanne ; M. Georges Guinand, pasteur de l’Église réformée, La Chaux-de-Fonds ; et M. Brechet, un membre de la Compagnie de Jésus. Tour à tour, les intervenants prennent la parole ; le pasteur Guinand présente brièvement la position des églises protestantes et sa position personnelle sur la question des Jésuites ; le curé Chattelard parle au nom des adversaires de l’abrogation des articles constitutionnels ; M. Benoît représente les milieux laïques et il est partisan de cette abrogation ; M. Brechet est bien sûr pour la défense de cette abrogation ; tandis que M. Germond lui donne la réponse.
Pierre-André Rognon • Jean-Louis Clerc • Willy Heim • Paul Monnin • Jacqueline Fischer
Avortement, crime ou remède ultime?
Pierre-André Rognon • Jean-Louis Clerc • Willy Heim • Paul Monnin • Jacqueline Fischer
Cette conférence, qui prend la forme d’un forum, traite des problèmes moraux, juridiques et médicaux que posent l’avortement et sa répression. Elle a été organisée suite à une évolution qui a eu lieu dans l’opinion publique des années 1970, frappée par les chiffres officiels ou officieux, par certains procès, et par la « menace démographique » alors souvent évoquée. Le lancement de l’initiative dite pour la décriminalisation de l’avortement est sans doute une des conséquences de l’évolution de l’opinion publique d’alors. Plusieures personnalités ont accepté de débattre de ce problème controversé. - Me Maurice Favre, avocat à La Chaux-de-Fonds, un des auteurs de l’initiative pour la décriminalisation de l’avortement. - M. le Dr Jean-Louis Clerc, gynécologue à La Chaux-de-Fonds. Partisan de l’initiative. - Me Willy Heim, Procureur général du Canton de Vaud et membre du Conseil de Santé cantonal vaudois. Opposant à l’initiative. Il expose le point de vue juridique face à l’avortement. - M. le Curé-Doyen Paul Monnin à Delémont. Opposant à l’initiative. Il expose le point de vue de l’Eglise catholique vis-à-vis de l’avortement. - Mme Jacqueline fischer, juriste à Lausanne. Opposante à l’initiative expose son point de vue de juriste et de femme face à ce problème. Le forum est présidé par Me Pierre-André Rognon, juge à La Chaux-de-Fonds.
Grand forum contradictoire sur la réorganisation de l’Université
Pierre-André Rognon • Werner Sörensen • Jean-Jacques Clémençon • Andreas Auer • Blaise Duvanel
Grand forum contradictoire sur la réorganisation de l’Université
Pierre-André Rognon • Werner Sörensen • Jean-Jacques Clémençon • Andreas Auer • Blaise Duvanel
Un référendum a été lancé contre la « loi sur la réorganisation des autorités universitaires » adoptée le 23 mars 1971 par le Grand Conseil. Ce référendum a abouti et une votation populaire est prévue les 5 et 6 juin 1971. Afin de donner à chacun la possibilité de voter en connaissance de cause sur ce sujet qui engage l’avenir de l’Université de Neuchâtel, le Club 44 a organisé cette conférence comme une séance d’information suivie d’un débat (coupé ici avant la fin). Présidé par Pierre-André Rognon, alors président du Tribunal, les intervenants sont : - Werner Sörensen, recteur de l’Université. Défend la loi sur la réorganisation de l’Université de Neuchâtel. - Jean-Jacques Clémençon, assistant à la Faculté des Lettres. Défenseur de la loi. - Andreas Auer, licencié en droit. Opposant à la loi. - Blaise Duvanel, sociologue, chef de travaux à l’Université. Opposant à la loi. La conférence se déroule en quatre parties. Dans un premier temps, Werner Sörensen pose la genèse et les dispositions de cette loi qui a vu le jour suite aux changements que l’Université de Neuchâtel a connu. En une quinzaine d’années, le nombre d’étudiants a passé de 350-400 à 1400 (en 1971), c’est-à-dire qu’il a quadruplé. Le budget a quant à lui passé de 2 millions à 10-12 millions en 1971. Il a été jugé nécessaire de doter l’Université d’organes de gestions capables de la diriger de manière efficace. C’est ce que vise cette loi. Dans un second temps, Andreas Hauer expose les points principaux sur lesquels les opposants ne sont pas d’accord. Dans un troisième temps, un débat entre opposants et partisans sur les points de désaccord est mis sur pied. Le tout est suivi d’une discussion avec le public.
Ancien recteur de l’Université de Neuchâtel (1977)?. UBS, 1211 Genève 2, CCP 12-2048-5, cpte UBS Peseux 715178.M1L-290
Jean-Jacques Clémençon
Directeur du Lycée Denis-de-Rougemont, Neuchâtel. Puis, dès le 01.08.03: chef du service de l’enseignement universitaire [ChR 2003]
Blaise Duvanel
Origine : Locle (Le) ; Sociologue. Chercheur et ancien enseignant à l’Institut d’études sociales de Genève.
Plan de circulation et urbanisme à La Chaux-de-Fonds
Pierre-André Rognon • André Perret • André Dubois • André Nardin • Claude Robert • Pierre (Conseiller fédéral) Aubert
Plan de circulation et urbanisme à La Chaux-de-Fonds
Pierre-André Rognon • André Perret • André Dubois • André Nardin • Claude Robert • Pierre (Conseiller fédéral) Aubert
Forum organisé au Club 44, présidé par le député Pierre-André Rognon. Dans le cadre de la votation populaire communale des 24 et 25 avril 1971, sur l’adoption du nouveau plan de circulation de la Ville de la Chaux-de-Fonds un forum est organisé. Le président du Tribunal Pierre-André Rognon préside le débat. Les opposants sont le député André Perret (A.P), le directeur de l’enseignement secondaire professionnel André Dubois (A.D) et le président de la section chaux-de-fonnière de l’ACS André Nardin (A.N). Le conseiller communal Claude Robert (C.R) et le député Pierre Aubert (P.A) défendent le plan.
Pour A.P, il n’y a pas d’urgence à régler le problème de la circulation. De plus, le système de signalisation ne s’intègre pas dans un plan général d’urbanisme, le retour des trolleybus à la gare, le caractère non-prioritaire de la rue Numa-Droz et les piétons défavorisés constituent autant d’arguments contre le plan. Selon A.D, dans la décision de maintenir la rue Numa-Droz comme voie prioritaire, les facteurs techniques ont pris le pas sur les réalités humaines telles que la sécurité des écoliers, la pollution et les nuisances sonores. Il considère cela inacceptable. De plus, il est en faveur d’une zone piétonne sur l’avenue Léopold-Robert. A.N. partage les arguments avancés par A.P et A.D. Selon A.N le plan de circulation à deux phases doit primer sur celui à 4 ou 5 phases. Enfin, financièrement ce plan est trop couteux, il y a possibilité selon lui d’en réduire le budget. C.R, en excellent défenseur du plan, reprend un à un les arguments des opposants concernant la signalisation, la sécurité des enfants, la fluidité de la circulation dans, les problèmes de la pollution etc. Il en explique les limites et insère souvent dans une perspective historique et fonctionnelle les avantages des grandes lignes du plan de circulation.
