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L’écotourisme
De l’idéal à sa réalisation
Nicolas Dubreuil • Philippe Geslin
L’écotourisme
De l’idéal à sa réalisation
Nicolas Dubreuil • Philippe Geslin
Qu’est-ce que l’écotourisme ? Est-ce un concept à la mode et quels aspects ce tourisme nouvelle génération doit-il comporter ? S’agit-il des moyens de locomotion ? Des outils pour communiquer ? A quoi faut-il penser ? Jusqu’où peut-on aller ? Comment les collaborateurs impliqués sont-ils formés ? Quel rôle joue les populations des pays visités ? Comment sont-elles impliquées dans la construction des voyages ? Pour en parler, nous avons convié un ethnologue - Philippe Geslin - et un aventurier - Nicolas Dubreuil - qui montent un projet d’éco-tourisme autour du monde qui a tout du projet-modèle. Nous verrons avec eux la complexité de ces contraintes devenues nécessaires mais qui corsent l’exercice.
Maître de conférences en informatique à l’Université Louis Pasteur à Strasbourg, Nicolas Dubreuil sillonne les régions de l’Arctique et de l’Antarctique, en kayak, à ski, en traîneau et à pied depuis 20 ans. Passant plus de 9 mois par an près des pôles, il parle le groenlandais et maîtrise les techniques traditionnelles de chasse et de déplacement des Inuit. www.sikumut.com
Philippe Geslin
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.
"Ceux du grand pouce», c’est ainsi qu’ils se nomment, sont les derniers chasseurs inuit. Ils vivent encore au rythme des saisons, de la banquise et de la mer, des tempêtes et du froid. Extrêmes. Là-haut, au nord-ouest du Groenland, dans le district d’Upernavik, ils guettent la présence des phoques, celle, plus rare, des bancs de bélougas. Sur la banquise, les chiens, presque des loups, attendent l’hypothétique départ pour la chasse. Tout ici semble en suspens pour ces peuples du Nord. Quotidiens malmenés. Dans cet univers minéral, ils se résignent aux coups de boutoir du pétrole, des quotas et des mines. Peut-on pour autant parler de rupture avec leurs modes de vie ancestraux ? Que révèlent-ils de nos imaginaires ?
En partenariat et avec le soutien de la Banque Raiffeisen des Montagnes Neuchâteloises et en collaboration avec Payot Libraire. Dans le cadre du Printemps culturel 2019 consacré au Grand Nord. www.printempsculturel.ch
Mots clé :
climat
Groenland
voyage
tradition
Philippe Geslin
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.
Maître de conférences en informatique à l’Université Louis Pasteur à Strasbourg, Nicolas Dubreuil sillonne les régions de l’Arctique et de l’Antarctique, en kayak, à ski, en traîneau et à pied depuis 20 ans. Passant plus de 9 mois par an près des pôles, il parle le groenlandais et maîtrise les techniques traditionnelles de chasse et de déplacement des Inuit. www.sikumut.com
«Inuit du Groenland», photographies
Philippe Geslin
«Inuit du Groenland», photographies
Philippe Geslin
Le Groenland, la plus grande île du monde. Un univers minéral, isolé. Des terres convoitées. Minerais, pétrole, gaz. Des enjeux aussi, économiques, stratégiques, environnementaux. Depuis dix ans je côtoie les derniers chasseurs inuit, qui vivent, là-haut, à la jonction des baies de Melville et de Baffin, sur la côte ouest. Une dizaine de communautés aux maisons de couleur tournées vers la mer, la banquise. Pour les Inuit, cette banquise est un lieu de chasse et de pêche. J’explore et je témoigne. J’y décrypte la vie. Je suis au cœur d’une partition unique qui donne la mesure des chamboulements à venir. Les Inuit savent mieux que quiconque, en ces terres animistes, la fragilité de notre puissance. Chaque image témoigne enfin de ce que nous en avons fait, obstinément, jusqu’à l’absence, la disparition.
Philippe Geslin
Le photographe remercie Alain Germond, photographe, qui a offert le tirage des photographies, ainsi que les chasseurs inuit des communautés de Nusuaq et de Kullorsuaq, district d’Upernavik, Groenland.
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.
Les ateliers d’André-Pierre Arnal, à Paris comme dans les Cévennes, débordent de matière. C’est à ces amas divers et surtout féconds, que l’ethnologue Philippe Geslin s’est intéressé, en amont des toiles et autres objets finis: que racontent-ils du processus créatif chez le peintre et écrivain? En quoi l’ethnologie peut-elle rendre compte de l’aventure créatrice? Quant à la photographie, quel outil constitue-t-elle pour le chercheur traditionnelle- ment chevillé au texte? A l’appui de photos et films, présentés dans une exposition qui sera dévoilée à l’Arsenal de Metz en 2014, c’est une approche originale, scientifique et sensible qui tend à penser la matière.
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.
Peintre et écrivain, André-Pierre Arnal a démarré dans les années 1960 ses recherches sur la matière, s’inscrivant naturellement dans la problématique du groupe Supports / Surfaces. Depuis, André-Pierre Arnal n’a cessé de rebondir, explorant une infinie variété de supports et de techniques. Son travail figure dans les principales collections du Centre Georges-Pompidou, du Fonds national d’art contemporain, du Musée d’art moderne de la ville de Paris, du Musée d’art contemporain de Montréal etc.
Dans le cadre des lundis de la science, en collaboration avec la HEArc ingénierie du Locle, le Club 44 a invité Philippe Geslin (P.G), anthropologue et professeur français, à s’exprimer sur son travail de terrain anthropo-technologique effectué en Guinée durant une dizaine d’années. Il a travaillé au sein des communautés Soussou dans la zone de mangroves de ce pays africain. Il conte son expérience sous la forme du roman policier. D’où le titre énigmatique des "mystères du rectangle noir".
Pour faire entrer l’auditoire dans les mythes d’origine de la société guinéenne, P.G narre l’histoire de "l’oiseau qui avait enterré sa mère dans sa tête". Il s’agit de montrer le décalage existant entre eux et un pays tel que la Suisse notamment dans la manière de concevoir et exploiter le sel. Pourquoi exploiter cet élément naturel ?
A travers la présentation de dix petites "thèses", P.G l’explique longuement dans sa seconde partie de sa conférence. En tant qu’anthropo-technologue, il se doit d’intégrer les pensées sociales et culturelles dans le processus de conception des technologies. Concrètement, Il a dû sensibiliser et accompagner le peuple guinéen dans l’implantation des marais salants afin d’enrayer la déforestation des mangroves.
Docteur en ethnologie, Philippe Geslin vit et travaille à Neuchâtel. La photographie est pour lui un véritable mode d’expression littéraire. Elle permet de rendre compte par le sensible de l’étonnante diversité des peuples et, en retour, de porter un regard sur notre propre société.