Depuis 1957, toutes les conférences sont enregistrées. À ce jour, le fonds d’archives sonores Club 44 comporte 250 bandes magnétiques et 1’690 cassettes audio auxquelles se sont ajoutés les enregistrements numériques depuis 2005. Et depuis septembre 2014 les conférences sont également filmées.
Les conférences ont été sauvegardées par la création de copies numériques, ceci grâce au soutien financier de Memoriav, association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Jusqu’à présent, ce fonds n’était accessible que sur rendez-vous au Département audiovisuel (DAV) de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
Comme la programmation touche à de très nombreuses thématiques, les personnalités invitées proviennent de toutes les disciplines.
Des orateurs illustres se sont exprimés au Club 44 que vous pouvez ré-écouter : Jean-Paul Sartre, François Mitterrand, Ella Maillart, Nicolas Bouvier, François Truffaut, Henri Guillemin, Jeanne Hersch, Mario Botta,… Et plus récemment ce sont Bernard Stiegler, Axel Kahn, Christine Ockrent, Raphaël Enthoven, Marcel Rufo, Maylis de Kerangal, Enrico Letta, Cyril Dion, Julia de Funès, David Dufresne, Omar Porras, Sylvain Tesson, Alexandre Adler, Boris Cyrulnik, Edwy Plenel, Amandine Gay, Leili Anvar, René Prêtre, Pierre Hazan, Frédéric Lenoir, Christian Lutz, Claire Nouvian, Jacques Dubochet ou Hubert Reeves qui, parmi de très nombreux autres, ont honoré le Club 44 de leur présence.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissants de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteurs. D’avance, merci !
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Que se passe-t-il réellement en Algérie ?
Paul-Marie de La Gorce
Que se passe-t-il réellement en Algérie ?
Paul-Marie de La Gorce
Paul-Marie de La Gorce (PLG), journaliste et historien, a pu côtoyer plusieurs des chefs historiques du mouvement nationaliste algérien, et se trouvait sur place en juillet 1962 au moment de l’indépendance. Né au contact du communisme français dès avant 1939, le nationalisme algérien restera marqué du mythe révolutionnaire jusqu’à l’indépendance: ses chefs la voyaient nécessairement déboucher sur une révolution, que la structure sociale du pays leur paraissait imposer. Pourtant, les instances nationalistes finirent par diverger, celles implantées hors d’Algérie ne comprenant pas les bénéfices paradoxaux de la période d’insurrection et la transformation sociale (renforcement de la petite-bourgeoisie) ou urbaine qui en découlait. Dès lors, le gouvernement provisoire fit le contraire de ce que le pays attendait, et perdit son assise sociale. Une solution temporaire fut trouvée avec Ben Bella, au prix d’une forte emprise de l’armée. Dès lors, le danger est de voir l’armée elle-même prendre toute la réalité du pouvoir; et l’idée avancée d’un parti unique ne correspond que mal à la diversité du pays. PLG conclut que l’Algérie est bien proche d’une révolution, sans savoir si elle sera celle qui convient à ce pays qui fait face à une forte urgence de modernisation sociale. Conférence éclairante sur une question volatile, et lourde de conséquences.