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L’entreprise créatrice
Octave Gélinier
L’entreprise créatrice
Octave Gélinier
M. Octave Gélinier (OG), de Paris, directeur général de la CEGOS (commission général d’organisation scientifique). OG est considéré, en 1972, comme une autorité en matière de management moderne, en raison de ses fonctions à la tête de la CEGOS, et aussi en raison des livres importants qu’il a publiés : "Fonctions et tâches de direction générale" (1963), "Morale de l’entreprise et destin de la Nation" (1965), "Le Secret des structures compétitives" (1966), "Direction participative par objectifs" (1972). C’est du sujet de son dernier ouvrage, "L’entreprise créatrice", qu’il entretient son public. OG parle donc de quelques uns des thèmes qui sont développés dans son livre, comme la bonne conduite de la société, de la bonne gestion, le non gâchis des ressources, l’orientation adéquate des efforts de production, etc. Il a une vue assez large et essaie de montrer les facteurs les plus dominants, qui depuis le début des années 1960, deviennent importants dans le management d’une entreprise et qu’il faut donc prendre en compte pour avoir la meilleure gestion possible d’une entreprise.
Le profit est-il moral ? Le bénéfice des entreprises est il un facteur de progrès?
Octave Gélinier
Le profit est-il moral ? Le bénéfice des entreprises est il un facteur de progrès?
Octave Gélinier
M. Octave Gélinier, directeur général adjoint de la commission général d’organisation scientifique (CEGOS), présente un exposé sur la moralité du profit. Il va essayer d’analyser cette question d’après les résultats observés dans la vie pratique, dans les différents pays, sur des groupes humains suivant leur attitude à l’égard du profit. En préambule, il affirme que le profit a été condamné par toutes les civilisations sauf une celle qui a réussi, c’est-à-dire la civilisation anglo-américaine. Il continue par l’explication du problème que pose l’organisation concurrentielle. Il évoque ensuite l’importance pour notre civilisation du développement économique et du rôle essentiel de l’entreprise dont un est capital, c’est son rôle de créer des richesses en satisfaisant le besoin des hommes. Ses richesses, mélangées à la concurrence économique et au progrès, permettent à l’entreprise de dégager des profits. Une bonne partie de ce dernier sera utilisé pour des investissements, à l’innovation et le développement des hommes. Pour répondre à la question de base, il prend deux exemples caricaturaux : une économie archaïque, médiévale caractérisée par le fait qu’il n’y a pas de progrès et pas de concurrence, le profit est, dans ce cas, condamné ; une économie avec concurrence et progrès, le profit n’est pas condamné.