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Retournez les fusils !
Choisir son camp
Jean Ziegler • Patrick Vallélian
Retournez les fusils !
Choisir son camp
Jean Ziegler • Patrick Vallélian
Son camp, Jean Ziegler l’a choisi depuis longtemps. Son engagement est même l’oeuvre de toute une vie. A l’université de Genève d’abord, où il a formé des générations de sociologues à la pensée critique. A l’ONU ensuite, où il a travaillé sans relâche à l’éradication de la faim au nom de la dignité des peuples. Dans ses livres enfin, par lesquels il n’a cessé de dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde. A partir de ses expériences de terrain et de son travail critique, Jean Ziegler a constitué le trésor de guerre que voici, présenté dans une édition entièrement refondue, plus de trente ans après la première. Comment penser le monde et le transformer ? Quels sont les outils analytiques à notre disposition pour y parvenir ? Choisir son camp, oui. Parce qu’il est grand temps de retourner les fusils.
La rencontre sera animée par Patrick Vallélian, journaliste et directeur des publications pour le site d’information Sept info (www.sept.info)
Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il consacre l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde notamment dans « L’empire de la honte » (2005), « La haine de l’Occident » (2008) et « Destruction massive » (2011).
Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques. Et pourtant, les experts le savent bien, l’agriculture d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale actuelle. Comment mettre fin à cette triste réalité ?
Dans son dernier ouvrage, Jean Ziegler donne des pistes pour comprendre les raisons de l’échec des formidables moyens mis en œuvre depuis la Seconde Guerre mondiale pour éradiquer la faim, identifier les ennemis du droit à l’alimentation et saisir les enjeux du fléau que sont les deux grandes stratégies actuelles, la production des agrocarburants et la spéculation sur les biens agricoles.
Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il consacre l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde notamment dans « L’empire de la honte » (2005), « La haine de l’Occident » (2008) et « Destruction massive » (2011).
La haine de l’Occident : l’hostilité du Sud envers le Nord : raisons et conséquences
Jean Ziegler
La haine de l’Occident : l’hostilité du Sud envers le Nord : raisons et conséquences
Jean Ziegler
Ancien Professeur de sociologie, essayiste et membre du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Jean Ziegler (J.Z) est l’auteur de plusieurs livres sur la mondialisation et sur ce qu’il appelle les crimes commis au nom de la finance mondiale et du capitalisme, condamnant en particulier le rôle de la Suisse. Durant cette conférence il présente son dernier livre "La haine de l’Occident".
J.Z perçoit deux formes de haine des pays du Sud contre l’Occident. Une haine pathologique exprimée par les terroristes et une haine raisonnée et insurrectionnelle. Il centre ses propos sur la seconde. Les sources de cette aversion proviennent de la renaissance de la mémoire collective et l’ordre cannibale du monde. Cela signifie que la reconnaissance et la réparation des erreurs du passé doivent primer sur les intérêts économiques présents. De plus la tyrannie séculaire des occidentaux, soit disant représentants des valeurs des droits de l’homme, ne passe plus auprès des pays du Sud.
Dans la dernière partie de son intervention. J.Z se veut tout de même porteur d’espoirs. Cela se manifeste par une riposte sociale dans certains pays. La Bolivie en est le meilleur exemple. Et l’ordre cannibale lui-même est en crise. Selon J.Z les masques tombent. Les néolibéraux dévoilent face aux difficultés économiques leur arrogance, leur avidité, le cynisme. Devant cette manière de se comporter et la souffrance des plus démunis, une prise de conscience s’opère et pourrait déboucher sur un nouveau contrat social.
Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il consacre l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde notamment dans « L’empire de la honte » (2005), « La haine de l’Occident » (2008) et « Destruction massive » (2011).
Entretien avec Jean Ziegler à propos de son livre « Une Suisse au-dessus de tout soupçon »
Jean Ziegler • Frédéric Blaser • Luc Tissot • Jean-François Aubert • Raymond Spira • Maurice Favre
Entretien avec Jean Ziegler à propos de son livre « Une Suisse au-dessus de tout soupçon »
Jean Ziegler • Frédéric Blaser • Luc Tissot • Jean-François Aubert • Raymond Spira • Maurice Favre
Le sociologue Jean Ziegler expose deux des thèses centrales de son dernier ouvrage : «La Suisse au-dessus de tout soupçon» qui a suscité la polémique: 1. Le peuple suisse est vieux, mûr politiquement, mais son âme lui a été volée en quelque sorte, car les institutions démocratiques n’existent plus, la démocratie suisse est un concept qui n’a plus rien de réel, elle est au contraire remplacée par l’oligarchie, qui règne en maître par la voie d’une «violence symbolique» masquée. 2. La neutralité n’est plus qu’une pseudo-neutralité à laquelle il est urgent de réfléchir. Le peuple suisse est donc redevenu «sujet», comme il l’était autrefois des seigneurs; mais plus grave à ses yeux: il est devenu «complice» d’un processus qu’il ne souhaite pas. Ziegler est convaincu que la révolution socialiste arrive, et qu’elle se fera, comme le prédisait Lénine, dans les pays développés en premier lieu. Plusieurs personnalités des mondes politique et industriel neuchâtelois, dont Jean-François Aubert, Maurice Favre, Luc Tissot et Frédéric Blaser, réagissent à l’image de la Suisse telle qu’elle est présentée par Jean Ziegler. Les principaux reproches qui lui sont faits par ses collègues à la table sont son jargon de sociologue, jugé trop théorique, et son manque de réalisme et de précision dans son analyse des faits et des chiffres. Après les différentes interventions d’environ 10-15 minutes chacune, Ziegler répond aux critiques, puis la parole est donnée au public.
Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il consacre l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde notamment dans « L’empire de la honte » (2005), « La haine de l’Occident » (2008) et « Destruction massive » (2011).
Frédéric Blaser
Politicien loclois; Conseiller communal (POP) et membre du Grand Conseil.
Luc Tissot
Industriel; directeur, Fondation Tissot pour la promotion économique
Jean-François Aubert
Professeur de droit, Université de Neuchâtel; conseiller aux Etats.
Raymond Spira
Membre de la Nouvelle Gauche Socialiste au début des années 60. Ancien juge fédéral.
Maurice Favre
Avocat; promoteur de l’initiative sur la décriminalisation de l’avortement (1971).
Sociologie et contestation
Jean Ziegler
Sociologie et contestation
Jean Ziegler
Jean Ziegler, conseiller national, universitaire et sociologue expose son point de vue sur le phénomène de contestation dans nos sociétés occidentales. En mai 1968, deux révoltes spontanées se sont produites: celle des personnes sans perspectives professionnelles et matérielles et celle des individus, qui encore libres intérieurement (exemple les étudiants), refusent la négation du droit à la vie et au bonheur pour tous. Dans le deuxième cas, c’est en réaction à la volonté de la société industrielle d’intégrer par l’aliénation. A la mort de mai 1968, une contre-société naissante existe. Elle se veut au confluent de la révolte spontanée et de l’histoire des idées européennes. Elle fournit les motivations aux personnes prêtes à s’engager pour une lutte planétaire qui se déclare révolutionnaire. Cette société pour l’instant se révèle utopiste, car non seulement elle n’a donné naissance à aucune sociabilité permanente, mais elle ne se réfère également à aucun modèle existant. Le travail est une notion libertaire centrale. Il n’est acceptable que s’il est dépouillé de son coté aliénant. Pour cela il faut créer un système d’autogestion. La propriété de l’outil de production ainsi que le produit de l’effort sont distribués égalitairement. Il n’y a donc plus de stratification sociale. Non obstant, une structure politique est conservée. Les élus peuvent être révoqués à chaque instant afin de préserver la collectivité, d’intérêts personnels ou de classe. Pratiquement, des communautés autogérées existent, notamment dans le milieu estudiantin helvétique [00:58:24 ]-[01:01:12].
Rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il consacre l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde notamment dans « L’empire de la honte » (2005), « La haine de l’Occident » (2008) et « Destruction massive » (2011).