Vous trouverez ici près de 2’500 conférences en libre accès, enregistrées entre 1957 et le mois dernier.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissant-es de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteur-euses. D’avance, merci !
Les contributions volontaires sont toutefois bienvenues pour aider à l’entretien des installations et au maintien d’une offre de qualité. Informations bancaires : Association Club 44 – cH82 0900 0000 2300 2573 1
Résultats de votre recherche
Les périls totalitaires en Occident
Jean-Pierre Graber • Nouvelle société helvétique (section neuchâteloise) • Jean-Louis Leuba
Les périls totalitaires en Occident
Jean-Pierre Graber • Nouvelle société helvétique (section neuchâteloise) • Jean-Louis Leuba
Economiste, politologue et député neuchâtelois, Jean-Pierre Graber (JG) analyse les origines philosophiques et les conditions nécessaires à la survie du régime démocratique. Après une présentation de la Nouvelle société helvétique, JG évoque la fragilité du système démocratique à l’heure où les régimes totalitaires prennent de l’ampleur dans le monde. Se basant sur le propos de sa thèse, il évoque les fondements philosophiques de la démocratie. Selon lui, il est vital que l’être humain s’émancipe de ses instincts naturels pour que la démocratie puisse exister. Après avoir énuméré d’autres facteurs nécessaires à ce type de régime, il développe le thème de l’évacuation de dieu, fondement de la démocratie et le compare à un refoulement. JG décrit ensuite les facteurs qui peuvent la mettre en danger, la crise conjoncturelle et ses armées de chômeurs notamment. Il conclut sur ce qu’il considère comme un des risques principaux, la crise de l’Etat, qui s’autoparalyserait par sa structure et sa taille. Lors du débat, il est question des solutions à adopter contre le totalitarisme, des dangers de l’informatisation et du socialisme.
Professeur en théologie à l’Université de Neuchâtel (1978).
L’instauration du Royaume de Münster - Une expérience communiste au XVIe siècle, l’institution du Royaume de Münster
Richard Stauffer • Jean-Louis Leuba
L’instauration du Royaume de Münster - Une expérience communiste au XVIe siècle, l’institution du Royaume de Münster
Richard Stauffer • Jean-Louis Leuba
Théologien, professeur à l’Ecole des Hautes Etudes (Sorbonne) et ancien élève du Gymnase de La Chaux-de-Fonds, Richard Stauffer (RS) relate l’expérience religieuse et sociale vécue par des anabaptistes entre février 1534 et juin 1535, dans la ville de Münster, devenu un Royaume messianique régi par un véritable communisme de production. Présenté par le professeur neuchâtelois Jean-Louis Leuba, RS commence par décrire les faits relatifs à l’instauration d’une monarchie à Münster de façon chronologique et structurée. Selon lui, la société urbaine de Münster repose sur une idéologie communiste. Il évoque quelques exemples (abolition de la monnaie, abolition de la propriété privée) afin d’illustrer son propos mais il n’approfondit guère cette question. Il termine son exposé par une critique d’un traité de Bernard Rottman, prêtre à Münster, intitulé « Rapport consolant sur la vengeance et le châtiment de l’abomination de Babylone ». Lors du débat, il est notamment question du danger de voir apparaître de nouvelles sectes, d’un certain parallèle avec la révolution iranienne de Khomeny ou encore de l’importance de l’Ancien Testament dans le développement de ce royaume de Münster.
Professeur en théologie à l’Université de Neuchâtel (1978).
La pensée religieuse de J.-J. Rousseau
Jean-Louis Leuba • Jean-Marie Nussbaum
La pensée religieuse de J.-J. Rousseau
Jean-Louis Leuba • Jean-Marie Nussbaum
Dernière conférence du cycle Jean-Jacques Rousseau présidée par Jean-Marie Nussbaum. Le conférencier, le professeur Jean-Louis Leuba (JLL) enseigne la théologie à l’université de Neuchâtel. Son exposé traite de la pensée religieuse de Rousseau. JLL désire montrer que le philosophe était un rationnaliste comme la plupart des philosophes du 18e siècle mais qu’en tant que visionnaire, Rousseau a tenté de dépasser ce rationnalisme et ouvrir la voie au "romantisme religieux". L’orateur utilise de nombreuses citations tirées de divers ouvrages de Rousseau pour illustrer ses propos.