Vous trouverez ici près de 2’500 conférences en libre accès, enregistrées entre 1957 et le mois dernier.
Si vous deviez constater des erreurs, nous vous serions reconnaissant-es de nous les signaler en écrivant à mediatheque@club-44.ch car notre base de données est appelée à s’améliorer grâce notamment à l’attention de ses visiteur-euses. D’avance, merci !
Les contributions volontaires sont toutefois bienvenues pour aider à l’entretien des installations et au maintien d’une offre de qualité. Informations bancaires : Association Club 44 – cH82 0900 0000 2300 2573 1
Résultats de votre recherche
Jenny Humbert-Droz; femme d’un siècle
Monique Laederach • Marc Perrenoud • Yvette Théraulaz • Georges Haldas • Denis Muller • Jean Hofner
Jenny Humbert-Droz; femme d’un siècle
Monique Laederach • Marc Perrenoud • Yvette Théraulaz • Georges Haldas • Denis Muller • Jean Hofner
Table ronde organisée à l’occasion de la présentation au Théâtre Populaire Romande de la pièce "Jenny Tout Court", sur la vie de Jenny Humbert-Droz, mise en scène par Michel Beretti. - Introduction et présentation des intervenants par Jean-Patrice Hofner. - Yvette Théraulaz, interprète de Jenny Humbert-Droz dans la pièce, explique qu’elle est à l’origine de ce projet, à savoir raconter l’histoire d’un siècle à travers un destin individuel. - le scénario de Michel Berettirepose essentiellement sur les mémoires de Jules Humbert-Droz. Il remarque que jusqu’au dernier jour, la colère de Jenny est restée vivace ; c’était une colère constructive, car elle était, comme disait Saint Thomas d’Aquin, « moteur de l’action ». - Monique Laederach, poétesse, qui, comme Jenny, était fille de pasteur, a connu cette dernière en entrant au Parti Socialiste. Elle explique que là où Jenny a marqué une rupture nette avec son éducation chrétienne, c’est que chez les chrétiens, la société meilleure est promise pour l’au-delà, après le jugement dernier, alors que le communisme, au contraire, souhaite un monde meilleur ici (cf. l’expression des « lendemains qui chantent »). Cette révolte contre les traditions familiales, Jenny l’a exprimée la première fois en épousant Jules, c’est-à-dire en se mariant par libre choix et contre la volonté de ses parents. - Denis Müller, pasteur et professeur d’éthique, évoque le mémoire de licence de théologie de Jules Humbert-Droz en 1914, qui donne les premières pistes de son engagement. On y trouve un exposé des rapports entre l’institution du mariage et les doctrines capitalistes et socialistes, un éloge de l’amour libre, ainsi que des positions antimilitaristes et féministes. - Marc Perrenoud, historien, fait remarquer que la critique du capitalisme énoncée par Jenny a évolué avec le temps, et qu’il y a quelques années encore, elle l’avait ajustée aux conditions actuelles du néo-libéralisme. Le dégoût de la guerre a été une autre constante parmi ses opinions ; à la fin de sa vie, elle a d’ailleurs soutenu la création du Groupe pour une Suisse sans Armée (GssA). La Première guerre mondiale a été déterminante dans la formation chez elle d’une opinion antimilitariste, et une grande part du prestige des bolchevistes parmi les ennemis de l’impérialisme dans le monde tient au fait qu’ils s’étaient retiré du conflit au nom de refus de la guerre entre les peuples. Les influences du pasteur Paul Pettavel et du christianisme social ont également joué un grand rôle dans la parcours intellectuel de Jenny. - L’écrivain Georges Haldas s’arrête sur la notion d’engagement. Ce dernier est selon lui plus déterminé par le vécu que par une réflexion rationnelle : la primauté, dans l’analyse, doit toujours revenir à la « personne humaine », qu’il ne faut pas confondre avec l’individu. Il souhaiterait en savoir plus, de ce point de vue-là, sur la vie de Jenny, pour comprendre ce qui a pu, dans ses expériences de vie, la déterminer à devenir communiste. Le débat se poursuit, avec interventions du public également et enfin, Gino Zampieri, qui a aussi travaillé sur la pièce Jenny Tout Court, regrette l’absence de jeunes à ce débat (à l’exception de son assistant qui lui répondra) et met en avant l’importance (à la base de tout engagement) de faire des choix.
Ecrivain; poète, traductrice et romancière; Licence ès lettres; collaboratrice à « La Liberté"; enseignante; titulaire d’une virtuosité de piano de l’Académie de Vienne; native des Brenets. Prix Schiller de littérature en 1977, 1983, 2000.
Marc Perrenoud
Marc Perrenoud est historien, spécialiste de l’histoire suisse des XIXe et XXe siècles, en particulier de la communauté juive et de l’histoire des banques. Il a publié en 2023 avec la dessinatrice algérienne Bouchra Mokhtari une bande-dessinée sur le long chemin jusqu’aux Accords d’Evian.
Yvette Théraulaz
Avec «Ma Barbara», Yvette Théraulaz poursuit son parcours de chanteuse, après «Histoires d’elles», un spectacle musical sur sa mère, sur l’émancipation des femmes, puis «Comme un vertige», une exploration du temps et de ses ravages, et enfin Les Années qui retraçait, de ruptures amoureuses en engagements politiques, le chemin d’une vie. Au théâtre, ses rôles ont marqué les scènes francophones. En 2013, sa carrière a été récompensée par le prestigieux Anneau Hans Reinhart, qui lui a valu une publication de la Société Suisse du Théâtre (Peter Lang, 2013).
Cette conférence est organisée à l’occasion d’une exposition consacrée au cinquantenaire des Cahiers du Rhône à la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, du 11 septembre au 31 décembre 1993. Les Cahiers du Rhône ont été créés en 1942 par le critique littéraire chaux-de-fonnier et professeur Albert Béguin, sollicité par quelques-uns uns de ses étudiants genevois. Le premier objectif de ces Cahiers a été de « donner une voix à la France bâillonnée » en permettant à de nombreux écrivains d’être publiés et de diffuser leurs oeuvres. Ils ont également permis de « se placer devant l’événement de façon à tenter d’en percevoir la portée spirituelle ». Georges Haldas, écrivain qui a publié ses premiers poèmes dans la collection et le Révérant Père Georges Cottier, théologien à la Maison pontificale et participant actif à la réalisation de certains Cahiers, nous entretiennent de cette aventure humaniste à une époque de l’Histoire où toutes les libertés étaient menacées et où la littérature devait se frayer un chemin au-delà de la censure. Ce débat se présente sous la forme d’un entretien entre deux personnalités fortes qui échangent leurs souvenirs et leur expérience de vie. Les questions du public sont relativement nombreuses et touchent notamment à la temporalité, l’influence des mensonges sur l’Histoire, aux contraintes politiques qui poussent à écrire et des relations à la lecture à l’époque.
[Georges Haldas] Entretien libre à propos de « Mémoire et résurrection »
Georges Haldas • Vladimir Dimitrijevic
[Georges Haldas] Entretien libre à propos de « Mémoire et résurrection »
Georges Haldas • Vladimir Dimitrijevic
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre et des 25 ans de la maison d’édition L’Age d’homme, Georges Haldas (GH), accompagné de l’éditeur Dimitri Dimitrijévic (DD), parle de "Mémoire et résurrection. Chroniques extravagantes". DD commence par s’exprimer sur son rapport avec l’écrivain et rappelle les étapes importantes de l’histoire de sa maison d’édition. A 0:18:48, GH lui répond, ému, puis discourt librement sur le sens de la vie, sur la relation à l’altérité et présente l’essence de son livre qui revisite l’histoire biblique.
Libraire à Neuchâtel (Delachaux et Niestlé), puis fondateur de la maison d’édition L’Age d’homme à Lausanne.
L’Âge d’Homme a vingt ans
Claude Frochaux • Georges Haldas • Etienne Barilier • Vladimir Dimitrijevic
L’Âge d’Homme a vingt ans
Claude Frochaux • Georges Haldas • Etienne Barilier • Vladimir Dimitrijevic
A l’occasion du vingtième anniversaire de la maison d’édition L’Age d’homme, Vladimir Dimitrijevic (VD), Georges Haldas (GH), Claude Frochaux (CF) et Etienne Barilier (EB) parlent de l’édition en Suisse romande, du rôle de la littérature et du métier d’écrivain. En introduction, VD se rappelle de ses années de libraire à Neuchâtel, puis raconte l’aventure de la fondation de L’Age d’homme, puis son rôle d’émulation littéraire dans les pays de minorité francophone comme la Suisse et la Belgique. Plus philosophique, l’écrivain GH parle avec brio du rôle de la littérature comme moyen de transmettre la vie et de l’importance pour lui de cette maison d’édition. Collaborateur de la maison d’édition, CF décrit les avantages d’être à distance de l’actualité littéraire française. Enfin, EB, présenté comme le plus prometteur jeune écrivain de la francophonie, témoigne du métier d’écriture.
Ecrivain et éditeur lausannois; auteur du pamphlet « Heidi ou le défi suisse » et du roman « Les amis de Pamela Gibson » (nov. 1976); de « L’homme seul: essai » (1996). Gymnase à Neuchâtel, a longtemps vécu au Landeron.
Georges Haldas
Origine : GE ; Ecrivain
Etienne Barilier
Ecrivain.
Vladimir Dimitrijevic
Libraire à Neuchâtel (Delachaux et Niestlé), puis fondateur de la maison d’édition L’Age d’homme à Lausanne.
Entretien avec Claude Goretta et Georges Haldas
Claude Goretta • Georges Haldas • Jean-Pierre Brossard
Entretien avec Claude Goretta et Georges Haldas
Claude Goretta • Georges Haldas • Jean-Pierre Brossard
A l’occasion de la première mondiale de « La mort de Mario Ricci » au cinéma Eden de La Chaux-de-Fonds, Claude Goretta (CG), cinéaste, et Georges Haldas (GH), écrivain, s’entretiennent avec Jean-Pierre Brossard de leur collaboration pour écrire des scénarii de cinéma et évoquent leur philosophie de l’art. L’entretien débute par le credo philosophique de CG qui croit en une désillusion lucide et combattive. Il raconte ses débuts au cinéma avec Alain Tanner, son travail fouillé des scénarii et sa collaboration avec GH, notamment pour le téléfilm sur Rousseau, «L’Invitation» et enfin «Mario Ricci». GH explique à son tour sa démarche de création littéraire soulignant qu’elle vise aux même buts que CG : dévoiler le tréfonds secret et solitaire des êtres. La discussion porte ensuite sur les conditions de création cinématographiques en Suisse, le nomadisme de CG et ses maîtres à penser cinématographiques, entre autres.
Réalisateur suisse romand, auteur de « La Mort de Mario Ricci » (1983).
Georges Haldas
Origine : GE ; Ecrivain
Jean-Pierre Brossard
Journaliste aventurier (!); directeur RTN 2001
Entretien avec Georges Haldas = Entretien avec l’écrivain Georges Haldas
Georges Haldas • Claude Frochaux
Entretien avec Georges Haldas = Entretien avec l’écrivain Georges Haldas
Georges Haldas • Claude Frochaux
L’écrivain Georges Haldas (GH) explique quel sens l’écriture a pour lui et parle de son dernier ouvrage «Livre des passions et des heures». Questionné par Claude Frochaux, GH raconte de manière profonde et tendre sa relation à l’écriture, à la mémoire et à l’imaginaire, basée sur la vérité. On lui demande de parler de Cendrars qui ne partageait pas ce même rapport à la vérité, mais se racontait de manière fictive. GH explique témoigner objectivement de lui-même pour rendre service à ceux qui ne peuvent pas prendre le temps de s’explorer eux-mêmes. En fin d’entretien, il décrit sa démarche narrative dans « Livre des passions et des heures ».
Ecrivain et éditeur lausannois; auteur du pamphlet « Heidi ou le défi suisse » et du roman « Les amis de Pamela Gibson » (nov. 1976); de « L’homme seul: essai » (1996). Gymnase à Neuchâtel, a longtemps vécu au Landeron.
Entretien sur la création littéraire et l’édition en Suisse romande
Georges Haldas • Maurice Chappaz • Jean Cuttat • Jacques Chessex • Georges Piroué • Yves Velan • Michel Dentan • Bertil Galland
Entretien sur la création littéraire et l’édition en Suisse romande
Georges Haldas • Maurice Chappaz • Jean Cuttat • Jacques Chessex • Georges Piroué • Yves Velan • Michel Dentan • Bertil Galland
Daprès le programme du Club 44 : «Le Club 44 reçoit l’écrivain genevois Georges Haldas, le Valaisan Maurice Chappaz, le Jurassien Jean Cuttat, le Vaudois Jacques Chessex et le Chaux-de-Fonnier établi à Paris Georges Piroué, ainsi que les éditeurs Michel Dentan, directeur de L’Aire (Coopérative Rencontre) et Bertil Galland, directeur des Cahiers de la Renaissance vaudoise. Cet entretien public est présidé par M. Yves Velan, écrivain et professeur au Gymnase cantonal de La Chaux-de-Fonds. Il porte sur la nouvelle situation des lettres romandes qui, pour la première fois depuis des décennies, existent et s’affirment de manière originale."
Ecrivain chaux-de-fonnier qui a émigré en France; attaché culturel des Editions Denoël jusqu’à sa retraite. Egalement principal traducteur de Pirandello. Décédé à Dampierre-sur-Loire (F).
Yves Velan
Ecrivain; critique (en Suisse et aux Etats-Unis); né à Saint-Quentin (France); a publié, en autres, un roman en 1977 « Soft goulag"; vaudois d’origine mais Chaux-de-Fonnier de coeur; enseignant au Gymnase de cette ville.
Michel Dentan
Professeur à Lausanne, co-auteur avec Pierrette Piolino du livre « Le jeu de la vie et de la mort dans l’œuvre de Monique Saint-Hélier » (1978).