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Altéragènes et nuisances
Maurice Payot • François Bourlière • Jean-A. Ternisien • Jean-Pierre Ribaut
Altéragènes et nuisances
Maurice Payot • François Bourlière • Jean-A. Ternisien • Jean-Pierre Ribaut
Dans le cadre de la journée d’étude sur la pollution et la protection de l’environnement, les professeurs François Bourlière (F.B), Jean-A Ternisien (J-A.T) et Jean-Pierre Ribaut (J-P.R) délivrent autour de la table des explications, un message qu’ils veulent faire passer. Pour F.B les grands cycles biochimiques qui facilitent l’interdépendance entre les écosystèmes permettent à des substances polluantes de contaminer, par une réaction en chaîne, lentement ou rapidement, non pas un seul environnement mais l’ensemble de la biosphère. La source de cet empoisonnement à grande échelle provient en grande partie des pays les plus industrialisées. Les conséquences se révèlent à court terme souvent imprévisibles. J-A.T considère que l’environnement doit faire l’objet d’études scientifiques toujours plus approfondies. Cela permettra d’évaluer l’accroissement des nuisances et de prendre les bonnes décisions pour les limiter. Ainsi une évolution la plus naturelle possible se fera. Pour J.P.R, construire au niveau suisse des usines d’incinération, protéger la faune et la flore, installer des filtres anti-polluants dans les usines afin de lutter contre la dégradation de l’environnement, implique un nouvel impôt. Cette mesure impopulaire que rechignent à mettre en place les élus, par craintes de perdre des électeurs, a été indirectement expliquée en 1970, lors des différentes journées de sensibilisation à l’environnement organisées dans le cadre l’année européenne de la nature.
La conférence du docteur François Bourlière, professeur agrégé à la faculté de médecine de Paris, s’articule en deux parties. La première concerne la manifestation et l’étude du vieillissement au niveau de l’individu. La deuxième concerne l’influence de l’environnement sur le vieillissement de certaines fonctions physiologiques. Bourlière commence par exposer certaines points généraux relatifs au vieillissement. Notamment le fait qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un processus pré-programmé qui peut néanmoins rendre l’organisme plus fragile face aux attaques microbiennes ou virales. De plus, il souligne que le processus de vieillissement est très précoce pour certaines fonctions (avant la puberté pour les neurones du cortex ou le cristallin) et commence dès la fin de la puberté pour les autres. Enfin, il précise qu’il s’agit d’un processus régulier qui n’affecte pas violemment les fonctions de notre organisme mais réduit progressivement sa marge d’adaptabilité aux situations anormales. Dans un deuxième temps, Bourlière aborde le problème de l’influence de l’environnement sur la vitesse du vieillissement de certaines fonctions d’un individu à l’autre, à travers le régime alimentaire et l’habitat. En effet, il montre que parallèlement à l’espérance de vie que nous augmentons grâce aux moyens plus efficaces pour combattre les maladies infectieuses, nous piétinons et avons même régressé quant à certaines maladies dégénératives. Pour Bourlière, il reste beaucoup de progrès à faire dans le domaine des maladies dégénératives, dans le cadre des toxines sociales (tabac, alcool…), du régime alimentaire ou de l’habitat (concentration de population, pollution…)