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La sécurité en Europe ou la longue marche
Ernest Weibel
La sécurité en Europe ou la longue marche
Ernest Weibel
La sécurité en Europe doit affronter aujourd’hui [2002] de nouveaux défis, économiques, politiques, sociaux et culturels. Aux côtés du terrorisme qui suscite le plus d’inquiétude, il y a également le problème de l’équilibre instable des Balkans, à proximité d’une poudrière : Le Moyen-Orient. Qu’en est-il de la sécurité de l’Europe, et de son avenir au troisième millénaire?
Professeur de science politique, doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel (1976).
Neuchâtel et ses relations économiques avec le reste de la Suisse
Jean Carbonnier • Francis Matthey • Ernest Weibel • Max Frenkel • Gil Baillod • Denis Maillat
Neuchâtel et ses relations économiques avec le reste de la Suisse
Jean Carbonnier • Francis Matthey • Ernest Weibel • Max Frenkel • Gil Baillod • Denis Maillat
Forum organisé conjointement par le Club 44 et l’Institut du fédéralisme de l’Université de Fribourg, présidé par Jean Carbonnier (JC) et impliquant diverses personnalités des mondes économique et universitaire: les professeurs Max Frenkel (Uni de Fribourg et directeur de la Fondation pour la collaboration confédérale), Ernest Weibel et Denis Maillat (Uni de Neuchâtel), le rédacteur en chef de «L’Impartial» Gil Baillod et Francis Matthey, président du Conseil communal de La Chaux-de-Fonds. En ouverture du forum, présentation de l’Institut du fédéralisme, puis rappel de chiffres concernant la composition et l’état du tissu économique neuchâtelois. Un film présente le canton de Neuchâtel. Puis les intervenants débattent vivement des solutions pour sortir le canton de la crise, notamment le rôle que peut jouer la Confédération. Max Frenkel, seul alémanique autour de la table, se trouve dans la position d’interlocuteur confédéral pour les autres.
Président, Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie
Francis Matthey
Né au Locle, Francis Matthey suit ses études à La Chaux-de-Fonds puis Neuchâtel où il obtient une licence en sciences économiques. Engagé au sein du parti socialiste, il est élu au Conseil communal de La Chaux-de-Fonds, au Conseil d’Etat du canton de Neuchâtel, au Conseil national et même au Conseil fédéral en 1993, avant de refuser cette dernière élection. Président de Expo 2001 dite « 02". Président de la commission fédérale des étrangers puis de la commission pour la question des migrations.
Ernest Weibel
Professeur de science politique, doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel (1976).
Max Frenkel
Journaliste à la « Neue Zürcher Zeitung » (1994).
Gil Baillod
Journaliste, rédacteur en chef de « L’Impartial » (1993).
Denis Maillat
Recteur, Université de Neuchâtel; économiste (1976).
Conseil fédéral: stabilité et changement au sein de l’exécutif
Ernest Weibel • André Sandoz
Conseil fédéral: stabilité et changement au sein de l’exécutif
Ernest Weibel • André Sandoz
La conférence est présidée par M. André Sandoz, ancien conseiller national et d’Etat. Le professeur Ernest Weibel (EW) s’interroge sur le fonctionnement du pouvoir exécutif suisse dans la perspective de la nouvelle Constitution fédérale. Il insiste à plusieurs reprises sur le fait que le système gouvernemental suisse est unique au monde et considéré comme l’un des meilleurs. EW donne un aperçu global du fonctionnement du Conseil fédéral à l’aide de diagrammes et de tableaux. Il en dresse ensuite une liste de points positifs et négatifs.
Professeur de science politique, doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel (1976).
André Sandoz
Nom complet: André Sandoz-Luginbühl. Chancelier de la Ville:1940-1953; Conseiller d’Etat:1953-1960; Président de la Ville: 1960-1970; Conseiller national: 1963-1971.
Les droits de l’Homme, les voulons-nous vraiment, et à quel prix?
Jeanne Hersch • Ernest Weibel
Les droits de l’Homme, les voulons-nous vraiment, et à quel prix?
Jeanne Hersch • Ernest Weibel
Professeure de philosophie à l’Université de Genève et ancienne fonctionnaire à l’Unesco, Jeanne Hersch (JH) définit la notion des droits de l’homme d’un point de vue philosophique. JH est présentée avec une galanterie humoristique comme ayant été une professeure de philosophie précoce, auteure brillante de multiples publications et ancienne collaboratrice à l’Unesco. JH commence par dire que parfois, devant l’actualité, elle a l’impression que parler des droits de l’homme est un luxe. Mais le sentiment de leur existence reste impérieux. Elle décrit le besoin de ces droits comme quelque chose d’inhérent à l’espèce humaine, la seule capable de liberté responsable. Elle aborde la notion d’« être nés égaux en dignité et en droits ». Cette notion n’est pas née en Occident, elle raconte qu’elle a réuni en un livre des textes de tous les pays et de tous les âges qui y font allusion. Trois menaces primordiales au développement et à l’épanouissement de la liberté existent : la contrainte physique, le manque de satisfaction de besoins naturels et urgents (ex : la faim) et l’absence de formation de l’esprit. Pour y remédier, il faut instaurer des droits politiques, sociaux et culturels, affirme-t-elle. Lors de la table ronde et débat qui suit, avec comme intervenants Maurice Favre et Ernest Weibel, JH est interpellée sur la manière de négocier sur les droits de l’homme avec le bloc de l’Est, la légitimité de la peine de mort, la différence entre l’homme et l’animal (allusion à Robert Hainard), entre autres.
Origine : Genève ; Prof de philosophie, Uni de Genève. Directrice de la division de philosophie de l’Unesco (1966-68), du comité exécutif (1970-72) et de la commission suisse (1970-76). Socialiste
Ernest Weibel
Professeur de science politique, doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel (1976).
Quelques perspectives de la science politique contemporaine
Ernest Weibel
Quelques perspectives de la science politique contemporaine
Ernest Weibel
Professeur ordinaire en sciences politiques à la faculté de droit et sciences économiques de l’Université de Neuchâtel, Ernest Weibel décrit les différentes théories sur la violence politique et le terrorisme en sciences politiques. Il restreint son exposé aux actes de violence physique ou de menace à des fins politiques. Il avance l’hypothèse que les médias jouent un rôle dans la mise en scène de tels événements. EW s’exprime sur un ton doctoral, dans un langage savant, avec accent neuchâtelois. La violence politique est un domaine peu étudié, note-t-il, pourtant elle gangrène le système politique international depuis les années 1960 : violence et terreur en Afrique, Indonésie, Irlande du Nord, Grèce, printemps de Prague, mouvement estudiantin en France, terrorisme en Allemagne et au Japon. Et les détournements d’avion sont en augmentation. EW présente comment les régimes marxiste-léniniste puis nazi justifient la violence politique d’Etat dans leur idéologie, et offre une typologie des actes de violence politique. Il décrit ensuite les différentes théories sur leur origine, néodarwiniste, marxiste, psychologique, soulignant le fait que souvent l’approche est biaisée par l’orientation idéologique de leur auteur. Il présente les dernières observations sur le lien entre violence politique et le contexte socio-économique (James Davis). Il développe la question de l’instrumentalisation des médias par les auteurs de violence politique. Selon EW, les médias peuvent également jouer un rôle de pacification en donnant la parole à des minorités prêtes à prendre les armes. Lors du débat, EW répond notamment à une question sur le rôle de la religion comme moyen de désactiver la violence. Trop souvent la religion a été un motif de conflit idéologique, commente-t-il. NB: Cette conférence clôt un cycle de conférences organisées par faculté de droit et sciences économiques de l’Université de Neuchâtel