Le Club 44 est un espace unique et atypique qui organise et accueille des conférences, débats, rencontres, tables rondes et expositions avec la volonté de stimuler la curiosité, de cultiver l’échange et découvrir le dialogue dans un contexte apolitique et areligieux.

Programme L’avant programme en PDF

mars 2023 Programme en PDF

Le travail de l’histoire

Un art des déplacements

Patrick Boucheron

Le travail de l’histoire

Un art des déplacements

Patrick Boucheron

L’histoire, aujourd’hui, ne tient plus en place. Saisie par le monde,
troublée par l’effervescence des mémoires, elle aspire à décloisonner
les savoirs et à déplacer les regards. Faut-il s’en inquiéter ? Oui sans
doute si on attend d’elle qu’elle nous conforte dans nos certitudes,
qu’elle rassure nos identités, qu’elle consolide nos continuités.
Mais on peut aussi penser que cette hygiène de l’inquiétude est
susceptible de nous aider à relancer le pari de l’universel. C’est la
position que l’on défendra ici, en s’appuyant sur différents exemples
développés par l’historiographie d’aujourd’hui, notamment pour la
période médiévale, mais pas seulement. En suivant notamment les
voyageurs et les découvreurs, de l’époque antique aux aventuriers
d’un monde devenu clos au XIXe siècle, on cherche aussi à rappeler
que l’histoire est l’art de se ménager des surprises.

En partenariat avec Payot Libraire et dans le cadre du Printemps culturel.

Prix d’entrée : 15 CHF | Membres du Club 44 : entrée libre
AVS, AI, chômeurs : 10 CHF | étudiants, apprenants : 5 CHF
CarteCulture Caritas et carte Avantages Jeunes : réduction de 5 CHF
AG culturel : entrée libre

Domaine(s) :

  • histoire
Patrick Boucheron

Patrick Boucheron

Patrick Boucheron est professeur au Collège de France. Membre du comité de rédaction de la revue «L’Histoire» et directeur des publications de la Sorbonne, il s’intéresse à l’écriture et à l’épistémologie de la discipline historique. Il a consacré de nombreux travaux à l’histoire politique et urbaine de l’Italie de la Renaissance, depuis sa thèse «Le Pouvoir de bâtir. Urbanisme et politique édilitaire à Milan, XIVe-XVe siècles» (École française de Rome, 1998). Il a notamment publié « Ce que peut l’histoire » (Fayard, 2016), « Un été avec Machiavel » (Éd. des Équateurs, 2017), « La Trace et l’aura : Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle) » (Seuil, 2019), « Quand l’histoire fait dates : Dix manières de créer l’évènement » (Seuil, 2022). Il est le présentateur de l’émission diffusée sur ARTE «Quand l’histoire fait dates».

avril 2023 Programme en PDF

Pénuries alimentaires :

trop de personnes sur terre, météo ou spéculations ?

Alessandro Stanziani

Pénuries alimentaires :

trop de personnes sur terre, météo ou spéculations ?

Alessandro Stanziani

Alessandro Stanziani nous expliquera pourquoi il est faux d’attribuer l’augmentation des prix des céréales et du blé en particulier uniquement à la guerre en Ukraine ou alors à la pression démographique (argument récurrent depuis le XVIIIe siècle) et, donc, à l’insuffisance de l’offre comme le suggère la théorie économique. Il nous démontrera que ces pénuries sont liées en effet aux relations longues entre marchés, spéculations et tensions géopolitiques.

Dans le cadre du Festival Histoire et Cité, première édition programmée dans le canton de Neuchâtel.
Verre de l’amitié offert pour marquer le finissage de la manifestation !

Prix d’entrée : Entrée libre

Domaine(s) :

  • économie
  • environnement
  • société
Alessandro Stanziani

Alessandro Stanziani

Alessandro Stanziani est directeur d’études à l’EHESS et directeur de recherche au CNRS (CRH). Il est titulaire de la chaire : Histoire globale des régimes économiques. Il a dirigé deux ouvrages collectifs et publié 150 articles et chapitres d’ouvrage. Il a dernièrement publié « Les métamorphoses du travail contraint » (Paris, Presses de Sciences-Po, 2020) et « Capital Terre. Une Histoire longue du monde d’après » (Actes Sud Payot, 2021). Il a aussi enseigné à Columbia University, à l’Université de Naples, Berlin, Stanford, Princeton, et à l’université de Tokyo (Todai).

Généalogie du soulèvement en Iran

Le mouvement Femme Vie Liberté

Chowra Makaremi

CNRS, Bronze

Généalogie du soulèvement en Iran

Le mouvement Femme Vie Liberté

Chowra Makaremi

Depuis septembre 2022, les Iraniens, souvent jeunes, se sont engagés dans un travail de conquête politique et d’ouverture des possibles qui nous remue à un endroit précis : celui de la possibilité du soulèvement. Chowra Makaremi aimerait porter sur ces événements un regard à double-focale : comprendre, d’un côté, l’actualité d’une révolte qui s’installe au jour le jour dans la durée, avec surprise, audace, incertitude ; déplier, d’un autre côté, l’histoire longue et les enjeux sociaux dans lesquels résonnent ces insurrections. Sans se départir de la distance paradoxale depuis laquelle on observe l’Iran (à travers les écrans), il s’agit de donner à cette irruption spontanée une profondeur de champ qui permet d’en identifier la généalogie multiple, mais aussi de saisir le basculement révolutionnaire irréfutable qu’elle représente, quel qu’en soit le futur.

Prix d’entrée : 15 CHF | Membres du Club 44 : entrée libre
AVS, AI, chômeurs : 10 CHF | étudiants, apprenants : 5 CHF
CarteCulture Caritas et carte Avantages Jeunes : réduction de 5 CHF
AG culturel : entrée libre

Chowra Makaremi

Chowra Makaremi

Chowra Makaremi est anthropologue au CNRS à Paris. Elle a coordonné plusieurs collectifs de recherche sur le contrôle des frontières en Europe. Elle a aussi publié, sur la révolution iranienne, « Le cahier d’Aziz » (Gallimard, 2011) et avec Hannah Darabi « Rue Enghelab. Une révolution par les livres 1979-83 » (Le Bal/Spector, 2019). Elle a réalisé le film « Hitch. Une histoire iranienne » (Alter Ego, France, 78 min., 2019). Elle dirige le programme de recherche ERC Violence, State formation and memory politics: an off-site ethnography of post-revolution Iran.

J’ai vu des pensées attendre sous l’orme

Laure Marville

©Laure Marville

J’ai vu des pensées attendre sous l’orme

Laure Marville

Une exposition de Laure Marville.
Commissariat : Musée des beaux-arts, Le Locle (MBAL).

J’ai vu des pensées attendre sous l’orme est une installation évoquant un décor, réalisée spécialement pour l’occasion, qui mobilise des techniques diverses et chères à l’artiste telles que la linogravure, le dessin, l’écriture ou encore le collage. Des éléments figuratifs, des motifs décoratifs et des fragments de texte se déploient sur les parois de l’espace, à la manière d’un courant de conscience dont l’origine reste ouverte : Est-ce la voix de cette créature ailée prophétique, dont les indications sont condamnées à rester ignorées par les hommes que l’on entend ? S’agit-il simplement de l’artiste qui s’adresse au public ? Serait-ce une spectatrice qui partage un récit ? J’ai vu des pensées attendre sous l’orme utilise un vocabulaire fictionnel, humoristique et poétique pour transmettre des idées qui sont chères à Laure Marville, telles que le décloisonnement des catégories de savoir, le libre accès aux objets de connaissance ou encore l’émancipation des voix minorisées.

Vernissage suivi d’un apéritif dinatoire avec un dj’set (Y Otras Chicas)!

En collaboration avec le Musée des beaux-arts, Le Locle (MBAL)

Prix d’entrée : Entrée libre

Domaine(s) :

  • arts
Laure Marville

Laure Marville

Laure Marville (*1990, vit et travaille à Genève) est une artiste diplômée de la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève. Dans son travail, elle a souvent recours à la linogravure sur tissu ou sur papier, répétant des motifs qu’elle découpe et assemble dans des compositions où apparaissent parfois des fragments de textes. Lauréate de nombreuses bourses et résidences, elle a participé à des expositions de groupe en Suisse et à l’étranger, et a entre autres bénéficié d’une exposition personnelle à la Ferme de la Chapelle, Genève (2021). Parallèlement à son travail d’artiste, elle est active dans les milieux alternatifs, notamment en tant que curatrice et co-directrice des espaces d’art Zabriskie Point et Hard Hat à Genève.

Les états généraux du magazine

Pratiques et expérimentations en terre romande

Julien Perrot • Ariane Dayer • Federica Chocchietti • François Vallotton

Les états généraux du magazine

Pratiques et expérimentations en terre romande

Julien Perrot • Ariane Dayer • Federica Chocchietti • François Vallotton

Le Club 44 s’associe pour la première fois au Musée des beaux-arts, Le Locle (MBAL) pour présenter un cycle de réflexion en écho à leur exposition «Le Plaisir du texte» (24.03 – 18.09.2023). Pendant deux jours, le vendredi au Club 44 et le samedi au MBAL, des rencontres sonderont la place et le rôle social des magazines aujourd’hui et les perspectives de ses futures évolutions. En effet, dans un paysage médiatique radicalement reconfiguré par les nouvelles technologies, le format magazine est repensé, et traverse une mue certaine. Il reste pourtant un objet clé du quotidien, ancré dans notre société et témoin de ses évolutions.
D’autres rencontres suivront le samedi 29 de 11h à 15h30 au Musée des beaux-arts, Le Locle (MBAL).

La Suisse romande se distingue dès le 19e siècle par la densité et la diversité de sa presse écrite. Dans ce paysage, la presse magazine va jouer un rôle complémentaire à celui de la presse quotidienne : articulant de manière spécifique le texte et l’image, s’adressant aussi bien à des publics diversifiés tant sur le plan géographique que sociologique, ce secteur est marqué par des aventures au long cours («L’Illustré», «Femina») comme par des épisodes douloureux (la fin de «l’Hebdo» en 2017). Dans une période de transformations profondes du paysage médiatique, dans quelle mesure le magazine garde t’il sa spécificité et son identité.

Durant cette soirée au Club 44, nous porterons un regard particulier sur la presse magazine aujourd’hui. Une introduction de François Vallotton nous permettra de saisir l’histoire récente de ce segment éditorial. Puis les regards croisés de deux acteurs phares du paysage romand, nous permettront d’appréhender les enjeux concrets liés à la presse magazine aujourd’hui. En effet, Ariane Dayer a participé à l’aventure éditoriale de titres emblématique qui ont marqué l’histoire du journalisme romand. Julien Perrot, lui, a créé un magazine, «La Salamandre», une véritable success story. Cette revue fonctionne à contre-pied des modèles traditionnels et peut être une source d’inspiration pour repenser le magazine. Car aujourd’hui, à l’ère numérique, la notion de communauté réelle et le bénéfice social apporté à une région sont des piliers importants pour garantir la survie d’un titre, mais aussi sa nécessité et son rayonnement.

La soirée sera modérée par Federica Chocchietti, directrice du MBAL, et par François Vallotton, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lausanne, spécialiste des médias.

En partenariat avec le Musée des beaux-arts du Locle (MBAL). Dans le cadre de l’exposition Le Plaisir du texte présentée au MBAL (24.03–18.09.23)

Le samedi au MBAL, trois rencontres sur les magazines d’art, féminins
et généralistes permettront de poursuivre cet état des lieux de la place
et du rôle des magazines aujourd’hui, avec notamment Lucy Conticello
(M, le magazine du Monde), Alexandre Lanz (Femina) et Emanuela Mirabelli
(Marie Claire).

Prix d’entrée : 15 CHF | Membres du Club 44 : entrée libre
AVS, AI, chômeurs : 10 CHF | étudiants, apprenants : 5 CHF
CarteCulture Caritas et carte Avantages Jeunes : réduction de 5 CHF
AG culturel : entrée libre

Tarif spécial de 20 CHF pour assister librement aux événements les
deux jours. Réduction de 5 CHF pour les Ami·e·s du MBAL au Club 44
et réduction similaire pour les membres du Club 44 pour les rencontres
du samedi au MBAL.

Julien Perrot

Julien Perrot

En octobre 1983, à l’âge de 11 ans, Julien Perrot écrit le premier numéro de la revue qui va devenir La Revue Salamandre. 40 ans plus tard, ce biologiste passionné est toujours aussi convaincu par la nécessité de réconcilier l’homme avec la vie sauvage. Référence dans l’univers naturaliste, Julien Perrot est régulièrement l’invité des médias en Suisse comme en France.

Ariane Dayer

Ariane Dayer

Ariane Dayer est rédactrice en chef de la Rédaction Tamedia en Suisse romande et du « Matin Dimanche ». Titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Institut de hautes études internationales (HEI), Ariane Dayer a mené toute sa carrière dans le journalisme. Elle a notamment été rédactrice en chef du magazine « L’Hebdo » de 1997 à 2002. En 2003, elle a fondé l’hebdomadaire satirique « Saturne », qu’elle a dirigé pendant trois ans. Elle a intégré « Le Matin Dimanche » en 2005 et en est devenue la rédactrice en chef dès 2010, après un passage au quotidien « Le Matin », qu’elle a dirigé durant deux ans.

Federica Chocchietti

Federica Chocchietti

Federica Chocchietti est directrice du MBAL Musée des beaux-arts, Le Locle.

François Vallotton

François Vallotton

François Vallotton, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lausanne, spécialiste des médias.

mai 2023

La poésie comme lieu de résistance

La voix poétique des femmes en littérature persane

Leili Anvar

©P.Desrousseaux

La poésie comme lieu de résistance

La voix poétique des femmes en littérature persane

Leili Anvar

Qui tente de retracer l’histoire des femmes et de leurs productions intellectuelles ou artistiques se heurte partout dans le monde et en terre d’Islam en particulier, au silence des textes. Silence des historiens ou des politiciens, des hommes comme des femmes elles-mêmes, fruit de l’ignorance ou de la volonté délibérée de taire la voix des femmes et de les invisibiliser sur la scène publique. Les événements récents en Iran et en Afghanistan ne font que confirmer la permanence de la tension autour de la voix et du corps des femmes dans cette région du monde, alors même qu’elles sont désormais nourries des modèles européens. Or, depuis les débuts de la littérature persane, quelques femmes ont pourtant eu le courage non seulement de composer de la poésie, mais de la rendre publique (ce qui est beaucoup plus problématique). Rabi‘a de Balkh (Xe siècle), Mahsati de Ganja (XIIe siècle), et surtout, Simine Behbahâni, Forough Farrokhzâd et Nadia Anjuùan (XXe siècle) – inspirées des mouvements de libération des femmes en Europe – chacune des femmes évoquées a quelque chose à nous dire de notre rapport au féminin. À travers l’évocation de quelques-unes d’entre elles et une mise en parallèle avec les œuvres de Christine de Pizan, nous essaierons de montrer comment la poésie devient dans cette culture, lieu de résistance et espace de liberté, miroir du destin des femmes.

Dans le cadre de La Semaine de l’Europe et en partenariat avec le Printemps de la poésie qui organise le vendredi 31 mars à 19h30 au Temple du Locle le concert poétique «Liberté, elles chantent ton nom» donné par Leili Anvar, récitante, et Layla Ramezan, pianiste. Ce concert associe des œuvres musicales choisies, inspirées par l’Orient et des lectures de textes et de vers de poétesses iraniennes et afghanes depuis le Xe à nos jours, extraits notamment de l’anthologie «Le cri des femmes afghanes» publiée par Leili Anvar (Bruno Doucey, 2022). Car en Iran, en Afghanistan, comme ici, des femmes lisent et écrivent des vers, des chants, de la poésie. Pour mieux comprendre ce matrimoine persan, le concert sera suivi d’une table ronde intitulée « Musique et poésie : pour ne pas mourir de la réalité ».

En collaboration avec Payot Libraire.

Prix d’entrée : 15 CHF | Membres du Club 44 : entrée libre
AVS, AI, chômeurs : 10 CHF | étudiants, apprenants : 5 CHF
CarteCulture Caritas et carte Avantages Jeunes : réduction de 5 CHF
AG culturel : entrée libre

Leili Anvar

Leili Anvar

Leili Anvar est une spécialiste de la littérature persane. Elle est maître de conférences à l’INALCO, chercheuse et traductrice. Elle a notamment publié : « Le cri des femmes afghanes. Anthologie de poèmes », (Bruno Doucey, 2022), « Leyli et Majnûn » de Jâmi, illustré par les miniatures persanes, traduction en prose poétique (Diane de Selliers, 2021), « Le Cantique des oiseaux de Attâr », traduction en vers (Diane de Selliers, 2014), « Paroles de Vérité, traduction de l’enseignement spirituel d’Ostad Elahi » (Albin Michel, 2017), « Malek Jân Ne’mati, la vie n’est pas courte mais le temps est compté » (Diane de Selliers, 2007), essai sur la vie et l’œuvre de la mystique kurdo-persane Malek Jân Ne’mati suivi d’une anthologie et « Rûmî » (Entrelacs, 2004) essai sur le poète mystique persan Rûmi suivi d’une anthologie.

«Ethnographies des mondes à venir»

Comment penser de nouvelles cosmopolitiques ?

Philippe Descola

©Le Seuil. B. Roscot-Pleutin

«Ethnographies des mondes à venir»

Comment penser de nouvelles cosmopolitiques ?

Philippe Descola

De plus en plus de citoyens du monde sont convaincus que la catastrophe écologique en cours ne peut être enrayée qu’en changeant de fond en comble nos relations aux milieux de vie et aux autres qu’humains. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Car un tel bouleversement ne passe pas seulement par des changements d’attitude individuels, une plus grande attention portée aux différentes manifestations du vivant, il passe aussi et surtout par un changement des institutions qui nous ont conduits à transformer les autres qu’humains en ressources, en objets de consommation et instruments de production. Dans quels projets de société cette nécessaire transformation peut-elle s’inscrire ? Et quels sont les moyens d’action pour la faire advenir ? En s’inspirant des données anthropologiques, des luttes territoriales et des combats autochtones, on esquissera la perspective d’une cosmopolitique hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques renouvelées et des territoires autonomes dans un foisonnement des modes hétérogènes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter.

***Exceptionnellement, les réservations sont possibles pour cet événement. En tout temps pour les membres du Club 44, dès le 2 mai pour les non-membres, par email uniquement (info@club-44.ch).

En partenariat avec le Musée d’ethnographie, Neuchâtel. Philippe Descola donnera une conférence à l’aula du MEN le mercredi 10 mai sur « Les Formes du visible ». En partenariat aussi avec l’Université de Neuchâtel ainsi que le Centre de culture ABC et le Théâtre populaire romand dans le cadre de BIG BOUNCE : des rebonds pour penser et pour se réapproprier le présent.

Prix d’entrée : 15 CHF | Membres du Club 44 : entrée libre
AVS, AI, chômeurs : 10 CHF | étudiants, apprenants : 5 CHF
CarteCulture Caritas et carte Avantages Jeunes : réduction de 5 CHF
AG culturel : entrée libre

Philippe Descola

Philippe Descola

Philippe Descola, anthropologue, a été professeur titulaire de la chaire Anthropologie de la nature au Collège de France de 2000 à 2019. Lauréat de la médaille d’or du CNRS en 2012, il est membre étranger de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences.

Notre podcast

Zone 44 le podcast du Club 44

Exposition

Failles ordinaires | Géraldine Lay

©Géraldine Lay

Failles ordinaires | Géraldine Lay

Géraldine Lay
Commissariat : Galerie Le Réverbère, Lyon et Nuit de la Photo

S’immerger dans le réel et lui donner le souffle d’une fiction, affronter ses contemporains en auteur plus qu’en spectateur, le travail de Géraldine Lay rejoint l’ambition de l’écrivain quand, dans sa démarche de photographe, cohabitent la rigueur descriptive et les saveurs du style. Nourrie d’une passion pour le cinéma et pour la peinture, l’œuvre ancre la photographie dans une recherche profonde sur l’esprit des lieux tel que l’incarnent celles et ceux qu’on y croise, passants ou autochtones. Visitée dans ses latitudes septentrionales, parcourue d’Helsinki à Saint-Pétersbourg et au Nord de l’Angleterre, la vieille Europe prête ses décors à la figuration involontaire des gens, groupes ou individus, qui laisse d’abord croire à une mise en scène. Or, cette aptitude à la fiction feinte par l’instantané qui fige, confortée par le jeu de lumières pleines ou obliques, opère dans l’ensemble des essais jouant sur la ligne qui sépare la réalité cernée par l’artiste et la pièce qu’elle en restitue. Avec les séries « Où commence la scène », « Un mince vernis de réalité » nous ne sommes jamais loin des « Failles ordinaires », où le vrai paraît si vrai qu’on le met en doute avant d’adhérer à l’image, pleinement. Assemblées dans l’exposition, les photographies de villes du Nord ou de résidences en France sont représentatives de la manière singulière dont elle recourt à la photographie pour illustrer son appréhension du monde, plus sensible que documentaire, aussi juste qu’esthétique. (Hervé Le Goff)


Vernissage le 17.02 à 18h15 : À la suite de la présentation de l’exposition, sera projetée la série Far East de Géraldine Lay ainsi que 2 séries de photographes proches de G. Lay tirées de la programmation de la Nuit de la Photo. Un verre de l’amitié conclura ce vernissage.

Exposition du 17.02 au 6.04.2023

En partenariat avec la Nuit de la Photo dans le cadre de sa 10e édition. www.nuitdelaphoto.ch

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