Anandi Janner Steffan

Un choc, un traumatisme chez l’enfant : comment réagir? Petit guide des symptômes et des outils

Dans le cadre de la campagne neuchâteloise «L’éducation donne de la force», le club 44 a invité Anandi Janner Steffan (A.S) thérapeute systémique, dans le canton de Neuchâtel. Elle s’exprime sur le traumatisme chez l’enfant. Dans un premier temps elle définit la notion de traumatisme. A.S insiste sur l’attention que doit porter les parents à l’enfant, pour pouvoir déceler des traces d’un possible traumatisme. Il existe des réactions physiologiques et psychologiques. Il s’agit également de savoir dans quelle phase se situe l’enfant agressé : l’exposition, le stress aigu, le stress post-traumatique. Des comportements variés se succèdent durant ces phases, la menace de mort, un état de panique, de dissociation, de déni, d’impuissance, l’hyperactivité, trouble nerveux, du sommeil, du comportement, perte d’appétit, allergies. Selon A.S, il faut être en alerte et à l’écoute, lui poser des questions, aller à la rencontre du traumatisme afin de permettre à l’enfant de pouvoir s’exprimer par la parole, le dessin ou le corps de son agression son traumatisme, de l’aider à décharger de son énergie négative qu’il porte en lui. A.S souligne qu’il serait aussi souhaitable de faire comprendre à l’enfant qu’en présence de ses parents, il se trouve en sécurité. S’il est en bas âge, des gestes tous simples, comme le porter dans ses bras, fonctionne. Tout cela influencera très positivement le processus de guérison. Toutefois le parent ne devrait pas assumer tout seul l’encadrement d’un enfant traumatisé, il faut se faire aider. Par contre il s’agit d’éviter de banaliser, d’humilier, de culpabilisé l’enfant, car cela ne produira que des effets négatifs.
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Anandi Janner Steffan

Type d’événement
Conférence
Domaine(s)
Psychologie
Mots clés
enfanttraumatismeparentscomportement
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