Inspirée par la formation des tourbières de la région, l’artiste Myriam Ziehli les évoque comme lieu et figure symboliques pour créer
une image en mille-feuille issue de réflexions écologistes à travers
les perspectives féministe, trans-inclusive et décoloniale. Elle
envisage la tourbière ici comme un lieu de scénario possible où se
trame une friction entre activités humaines intensives passées et
écologie de la conservation actuelle. La tourbière évoque également
une image nous permettant de penser le monde contemporain. Celle
d’une surface sombre et inquiétante sous laquelle une multiplicité
des mondes existe.
À l’occasion de cette exposition, dont la scénographie est signée
Manon Briod, l’artiste produira plusieurs images librement inspirées
de la notion de « Chthulucène » proposée par Donna Haraway. Avec
ce concept, la théoricienne américaine nous présente la réalité d’un
« présent épais » ; composé d’infinies réflexions, combats, initiatives invisibilisées par l’histoire.
Nous vous rappelons que le port du masque est obligatoire.
Myriam Ziehli
Myriam Ziehli vit et travaille à Lausanne. Après s’être formée à l’École de Photographie de Vevey (CEPV), elle a entrepris des études d’ethnologie et d’histoire de l’art à l’Université de Neuchâtel et de Lausanne.
Manon Briod
Manon Briod est artiste et designeuse, diplômée de l’ECAL. Elle a travaillé comme designeuse à l’EPFL dans un laboratoire de robotique.