Chimiste bâlois passionné par l’histoire de ses ancêtres, Guy de Meuron (GM) relate ses voyages sur les pas du régiment Meuron et en relate l’itinéraire au service de puissances étrangères entre 1781 et 1816: les Pays-Bas, puis l’Empire britannique aux Indes, contre Napoléon puis au Canada. Présenté comme l’héritier d’une grande famille neuchâteloise, GM commence son exposé par une profession de foi sur la vénération du passé. Partial, il raconte avec sérieux l’ « épopée remarquable » de Charles-Daniel de Meuron, fondateur du régiment à son nom. Il présente le réseau des troupes de mercenaires à la fin du 18e siècle, et décrit plus précisément le régiment Meuron, ses habits, fanfare, avec des illustrations par diapositives, et des références à l’exposition permanente qui lui est consacrée au château de Colombier. Il retrace ensuite son itinéraire tout d’abord en Inde au service de la Hollande, puis les contacts avec un agent secret britannique qui permirent son passage sous drapeau anglais, émaillant son propos du récit et des photos de ses propres voyages sur les traces de ses ancêtres. Après les guerres napoléoniennes, le régiment termine son aventure au Canada où il est dissout. En conclusion, GM se recueille devant la figure de ses ancêtres qui offrent de précieux témoignages, tout en montrant des images de la maison de famille, la Grande Rochette, à Neuchâtel. Lors du débat, il est question notamment de la composition du régiment, par des soldats suisses-allemands.