Réflexions sur la politique industrielle dans un état moderne
Politicien français et PDG de la société de développement de l’Horlogerie (S.D.H), Maurice Herzog (M.H) expose dans un premier temps son parcours au sein du monde de l’entreprise et de la vie publique. Grâce à ces précieuses expériences, il s’attarde sur quatre points : les politiques industrielles nationale, internationale, les moyens de réalisations de ces politiques et enfin les relations franco-suisses et franco-européennes. Selon M.H, au niveau national, les industries se doivent d’adapter leurs appareils de production car les besoins de la clientèle évoluent et la concurrence se fait plus féroce. La qualité ne suffit plus. Pour réformer les structures, l’Institut de Développement Industriel est créé (IDI). Cet organisme intervient aussi comme catalyseur aux accords entre grandes entreprises. Une sorte de dirigisme paraétatique est mis en place qui a entre autre pour fonction d’aider artificiellement certains secteurs prometteurs afin qu’ils ne sombrent tout de suite dans un système de plus en plus libre-échangiste. Les multinationales ont l’obligation morale de faire un effort d’adaptations sociales dans les pays dans lesquels elles exploitent le sol et la main d’oeuvre. Un véritable partenariat doit se tisser. Les grandes banques nationales doivent également faire un effort pour s’associer internationalement avec d’autres entreprises financières et industrielles. Selon M.H ces alliances sont très importantes pour l’avenir européen. Les relations industrielles franco-suisses sont assez fréquentes, cependant une plus grande continuité et une entrée helvétique dans l’Europe bénéficieraient à tout le monde.