M. Jean C. Filloux (JF), professeur de psychologie sociale à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Nanterre (Université de Paris), membre de l’Association pour la recherche et l’Intervention Psycho-sociologiques. JF vient parler d’une nouvelle science humaine qui est apparue dans notre société. La psychologie sociale nous renvoie à parler de problèmes de communication, d’interaction. Dans le fond, cette science s’est donnée comme objet d’étude la communication entre les hommes et la manière de faciliter cette communication. On essaie donc de plus en plus de comprendre comment améliorer les interactions entre individus. Pour nous montrer des exemples concrets, JF nous parle des relations conjugales, des interactions dans les écoles et, phénomène qui est récent, des questions sur l’amélioration de la communication dans les entreprises. Ces trois exemples montrent les trois grands domaines d’études de la psychologie sociale, soit les relations interindividuelles, les relations de groupe et les organisations sociales. Et pour mieux comprendre ces phénomènes, le psycho-sociologue va s’intéresser à l’analyse des modèles des schémas de notre comportement ainsi qu’aux incidences qu’ils provoquent, à l’analyse de petit groupe, tel que la famille, les réunions, etc., et à l’analyse des grands groupes, qui permet de mieux comprendre le phénomène de pouvoir, de dépendance. Après des explications sur ces derniers points, JF passe aux différentes tâches du psycho-sociologue, c’est-à dire qu’est-ce qu’il fait concrètement ? Comment travaille-t-il ? Il finit son exposé par le rôle du psycho-sociologue dans notre société, qui est d’aider des gens et des organisations à changer, à évoluer agréablement, à faciliter les changements, tant chez l’individu lui-même que dans le groupe. Mais le psycho-sociologue ne résous rien par lui-même, il n’est qu’un observateur qui renvoie en feed-back ce qu’il a observé.