Le professeur André Vergez (A.V) s’interroge en premier lieu sur la peur des parents. Les mauvais résultats scolaires de leurs enfants précipitent l’angoisse d’une non-réussite professionnelle. L’élève y est sensible et agit de façon positive ou négative. Avec un certain recul, A.V souligne que de bons résultats scolaires ne sont pas un gage de succès au travail, car la société est injuste. Il faut en effet des relations, du capital et en dernier lieu les diplômes. Des attitudes telles que la non-probité et la flatterie se révèlent payants. Cependant l’école est également dans l’erreur, car les méthodes ludiques et abstraites d’apprentissage ne reflètent pas les dures réalités de la vie. De plus, les bons élèves sont généralement paisibles, attentifs et dociles. Pour être un bon élève il faut de la motivation. Ce dernier s’adaptera aux exigences de la société et ne se révèlera pas nuisible sauf peut-être pour lui-même. Le mauvais élève est l’objet de toutes les attentions. Le psychologue scolaire s’intéressera à ses aptitudes, à son quotient intellectuel et aux raisons affectives qui peuvent les affecter. Selon Bourdieu, à l’échelle de la population, la position sociale des parents influe sur la capacité de réussite scolaire des enfants. Cependant il faut se garder de toutes conclusions rigides.