Simon Schraub, Jean-Marie Haefliger

Médecines parallèles et cancer

Invité par la Ligue neuchâteloise contre le cancer (LNC), Simon Schraub (SS), chef du Service de radio-oncologie de l’Hôpital de Besançon, décrit les risques des médecines parallèles dans le cas de cancer. Le débat qui suit est vif et intéressant en raison de la présence de partisans des médecines douces dans le public. Présenté par Jean-Marie Haefliger (JH), président de la LNC, SS commence par expliquer comment, en tant qu’oncologue, il s’est intéressé aux traitements du cancer par les médecines parallèles. Il décrit quelques exemples de tests et médicaments de cette "médecine non-prouvée", comme il la définit, et démontre leur manque de scientificité. SS analyse ensuite qui en sont les promoteurs et le public-cible. Et conclut sur le problème de la fiabilité des expérimentations. Lors du débat, il est question de la relation médecin-patient (liberté du choix du traitement) et des thérapies naturelles du cancer en parallèle des traitements traditionnels, notamment. JH affirme le désir d’ouverture de la Ligue contre le cancer au dialogue avec les thérapeutes naturels. A 1:19:06, on entend le "docteur" chaux-de-fonnier Max Béguin faire l’éloge des aliments complets.
Audio

Simon Schraub

Médecin; chef du service de radio-oncologie à Besançon (1990).

Jean-Marie Haefliger

Médecin, président de la section neuchâteloise de la Ligue suisse contre le cancer (1990).
Type d’événement
Conférence
Domaine(s)
Médecine et santé
Mots clés
cancermédecine parallèlethérapeutiquecontroverse
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