Louis Pergaud, un écrivain enraciné dans son terroir
En marge de l’exposition Le bestiaire de Louis Pergaud, au Musée d’Histoire naturelle de la Chaux-de-Fonds, Bernard Piccoli (B.P) membre actif de l’Association des Amis de Louis Pergaud, présente la vie et l’œuvre de l’auteur à l’aide de diapositives et de lecture de textes.
Le 18 janvier 1882, Louis Pergaud est né dans un petit village franc-comtois nommé Belmont. B.P. raconte avec précision et sensibilité les quelques joies et les très nombreux malheurs de Louis Pergaud durant la première partie de sa vie: son enfance campagnarde, ses études à l’école normale de Besançon, la mort de son père et sa mère à un mois d’intervalle, son expérience peu enthousiaste comme instituteur et son union trop vite flétrie avec Marthe Caffot.
Son heureuse relation avec Delphine Duboz et la passion qu’il voue à la poésie éclaircit un peu l’existence de Louis Pergaud. B.P évoque sa rencontre décisive avec le poète, Léon Deubel, qui va notamment l’aider à l’élaboration de son premier recueil et le convaincre de monter à Paris. Dans la capitale, il se met à écrire des contes et de la prose. Sa Franche-Comté natale en est le principal protagoniste. Ses écrit narratifs plaisent tellement qu’il devient Lauréat du prix Goncourt 1910 pour son ouvrage De Goupil à Margot. En partant des bagarres d’enfants de son beau-père, il crée en 1912 le chef d’œuvre que constitue la Guerre des Boutons. Son inspiration littéraire va être mise à mal premièrement par le suicide de son ami Léon Deubel et surtout par la première guerre mondiale. Mobilisé, il laisse Delphine et la littérature. Dans la nuit de 7-8 avril 1915 il disparaît à jamais.
Dans la conclusion de son exposé, L.P lit entre autres la dernière lettre écrite par Louis Pergaud à sa femme.