Giuseppe Pella, plusieurs fois président du Conseil italien et ministre des finances et des affaires étrangères, commence par présenter une classification des problèmes que rencontre un état. Il s’agit des problèmes politiques ou économiques et ces problèmes sont statiques ou dynamiques. De plus, il affirme que les problèmes politiques, depuis l’après guerre en Italie, sont statiques et les problèmes économiques sont dynamiques car ils évoluent dans le temps. G. Pella traite des avantages et des inconvénients de l’immigration, du sud vers le nord en Italie et du nord de l’Italie vers la Suisse. Deuxièmement, Il aborde le problème de l’Europe en soulignant que l’Italie est favorable à une Europe qui comprend le Royaume-Uni et que comme le Royaume-Uni, l’Italie souhaite, tout en étant dans l’Europe, conserver les relations privilégiées qu’elle entretient avec des états non-européens. Troisièmement, M. Pella, s’attaque au conflit est-ouest en affirmant la position de l’Italie dans l’OTAN et le rôle qu’elle y a joué et y joue toujours. De plus, il souligne les points positifs de la politique de détente de Khrouchtchev et l’implication de l’Italie dans les tentatives de dénucléarisation des grandes puissances. Enfin, le conférencier émet cinq interrogations à propos de l’Italie concernant le danger du communisme en Italie, le danger d’une mouvance de la formule centre-gauche vers un front populaire, la solidité de la lire italienne, la flexion de la production et l’augmentation du chômage, et les investissements étrangers en Italie. A ces cinq questions, M. Pella répond de façon optimiste en affirmant que l’Italie, quoiqu’il arrive, restera tournée vers la liberté et le progrès et que malgré les difficultés qu’elle a traversées ces dernières années, il était capital de croire en sa réussite.
