«Pourquoi, se demandait Bertolt Brecht, aimerait-on d’un amour particulier un pays où l’on paie ses impôts ?» Fardeau ou gage de démocratie ? Pascal Broulis, à travers des exemples et des anecdotes, rappelle l’importance de l’impôt sous toutes ses facettes. Il dit son rôle dans l’établissement des équilibres sociaux et dans la construction de la société. Alors, peut-on vraiment parler d’ «impôt heureux» ?
Originaire de Sainte-Croix, Pascal Broulis se passionne tôt pour la politique. Radical, il est élu à 20 ans au législatif de sa commune et devient à 25 ans le plus jeune député du canton. En 2002 il fait un choix décisif, renonçant au poste directorial que lui propose son employeur, la Banque cantonale vaudoise, pour être candidat au Conseil d’Etat vaudois. Elu, il a été réélu en 2007 et 2012. Il a été le premier à présider le canton durant cinq ans (2007-2012). Depuis son entrée en fonction il dirige le Département des finances et des relations extérieures. Sous sa houlette Vaud a assaini sa situation, vu sa note financière passer de « A » en 2003 à « AAA » en 2013 et fortement réduit sa dette. Fédéraliste convaincu Pascal Broulis a aussi présidé (2010 à 2013) la Conférence des gouvernements cantonaux. Il signe «L’impôt heureux» (Favre, 2011), préfacé par Jean-Claude Juncker.