Bernard Hauser

Libres propos d’un éditeur suisse

L’éditeur neuchâtelois Hermann Hauser (H.H) conçoit le monde de l’édition en Suisse romande comme un ensemble. Il s’enrichit des vies éditoriales passées. H.H évoque entre autre, en quelques mots la Société typographique de Neuchâtel, l’aventure Victor Attinger, les vaches maigres de l’édition neuchâteloise durant les années folles, et la tragédie de la publication de grands noms français durant la seconde guerre mondiale. En acceptant, selon H.H, de publier leurs histoires d’une qualité assez médiocre, une grande partie des maisons romandes ont disparu. Cependant, pour celles qui ont été sélectives parmi le grand nombre d’auteurs étrangers, elles se sont enrichies et ont investi dans une meilleure qualité d’impression. Cela a donc abouti à un catalogue romand d’une grande qualité. Marcel Jauray et Albert Skira y ont contribué grandement. Les auteurs suisses, qui selon H.H manquent cruellement d’imagination ont tout de même profité du phénomène pour être mieux connus à l’étranger. En ce qui concerne le public, H.H n’hésite pas à dire qu’il a fait preuve de snobisme en préférant tout comme la presse ce qui provient de l’étranger. L’éditeur fixe ses limites en matière de publications. Il apprécie la situation et agit en son âme et conscience. H.H au travers de deux exemples fait partager sa croyance pour le droit à l’information du public. Il adore son métier, ne serait-ce que pour vivre des moments privilégiés avec des auteurs qu’il considère. Il approuve son ancien collègue Albert Béguin, lorsque ce dernier affirme que l’absence d’une production éditoriale suisse appauvrirait fortement la Romandie. Avant de s’entretenir une dizaine de minutes avec le public, H.H conclut son exposé en exposant les différentes subtilités du petit monde du circuit du livre.
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Bernard Hauser

Horticulteur; rosiériste
Type d’événement
Conférence
Mots clés
éditionSuisse romandelivre
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