Sous forme d’entretien avec le responsable de cette soirée, le président-directeur-général de la société horlogère et d’équipement mécanique LIP, Claude Neuschwander (C.N) informe les membres du club de la situation financière et productive de la firme depuis les événements économiques et sociaux qui l’ont secouée entre 1972-1974. Un résumé des faits concernant l’affaire LIP est entrepris. Puis C.N. s’explique sur les circonstances qui l’ont amené à devenir PDG de LIP en 1974 et à former son équipe. Les accords de Doles de janvier 1974 et plus particulièrement la reprise d’une majorité des ouvriers sont logiquement évoqués. Les questions de l’actionnariat et des divers créanciers helvétiques intéressent énormément divers membres du club 44 qui appartiennent au monde entrepreneurial et plus particulièrement celui de l’industrie horlogère. C.N. justifie également la maintenance de la diversité des activités de LIP dans les machines-outils, l’armement et l’horlogerie. D’un point de vue financier, Claude Neuschwander s’explique volontiers sur la perte de plus de 10 millions de francs français pour l’exercice 1974 et sur les perspectives incertaines pour l’année suivante. Cela n’empêche pas le PDG d’avoir une ambition certaine en matière de politique commerciale avec la création de filiale à l’étranger. Dans la dernière partie de l’entretien sont évoquées entre autres les relations que LIP entretien avec Swatch groupe France, filiale de l’ASUAG, et avec les syndicats