En guise d’introduction l’historien et journaliste Max Gallo (M.G) définit le fascisme comme le Mal au vingtième siècle, comme la barbarie dont l’homme peut malheureusement faire preuve. M.G s’efforce d’expliquer les raisons qui ont permis aux forces fascistes italiennes et allemandes de prendre non seulement le pouvoir, mais également de l’exercer afin d’entreprendre des purges envers les principaux opposants. Il s’agit de : la fragilité politique des deux jeunes États, qui au bord de la révolution basculent finalement dans la contre-révolution; de la naïveté des milieux économiques qui espéraient pouvoir manipuler les nouveaux arrivants au pouvoir; de la masse docile qui ne perçoit pas les dangers futurs; des forces de gauches qui attendent ingénument leur retour au pouvoir. Max Gallo insiste également sur des éléments tels que la fascination du chef, de la violence, d’un retour à la puissance de la Rome antique ou du germanisme médiéval, de la volonté de faire fi de tout héritage intellectuel. Le conférencier explique enfin que les défaites françaises et espagnoles ne sont pas uniquement dues à la force des panzers. Il existe également un travail en profondeurs des élites politiques, une volonté de corrompre idéologiquement ou économiquement l’ennemi.