Les images qui vous parlent : l’INA, une histoire qui ne fait que commencer
En collaboration avec le Département audiovisuel de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds Dans le cadre des 30 ans du DAV, le Club 44 a invité le Directeur délégué à la présidence de l’institut national de l’Audiovisuel, l’INA, Max Benoît (MB) à présenter son institution.
La conférence débute par une présentation audiovisuelle de l’INA d’une dizaine de minutes [00:07:00]-[00:17:00]. MB enchaîne par un rapide historique de l’institution qui a 35 ans d’âge. Elle remplit trois grandes missions, l’archivage, la recherche et la formation. En 1992 en France se produit l’extension du dépôt légal pour l’audiovisuel. Cette décision a pour conséquence de gérer au mieux les archives des radios et des télévisions. Un second événement va bousculer et même renforcer l’institution. Il s’agit de la migration de l’ensemble des archives analogiques vers le numérique. Elle a débuté à la fin des années 90 et se poursuit encore aujourd’hui. L’INA en tant que service public se doit de mettre à disposition gratuitement ou de manière payante ses documents aux différentes institutions, entreprises et particuliers.
MB présente rapidement les différents fonds de l’INA et avance le chiffre de 120 millions de budget. Les recettes proviennent en grande partie de la redevance et pour le reste des entrées commerciales. Dans la dernière partie de son exposé explique comment l’INA a profité de la révolution numérique pour se rendre indispensable aux yeux des collectivités publiques. Il en allait d’une partie du patrimoine culturelle français. Ce virage à 180 degrés dans la conservation des archives a entraîné une évolution rapide des métiers de l’audiovisuelle. Il s’en explique longuement.
