Le sens de la vie au regard de la mondialisation : pour une reconstruction basée sur un nouvel individualisme
En partenariat avec l’Association industrielle et patronale (AIP) et de l’UBS, le club 44 donne la parole à Luc Ferry (L.F), philosophe, Ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche (2002-2004) qui s’exprime sur le sens de la vie au regard de la mondialisation.
Après une courte introduction d’un représentant de l’AIP, une brève évocation du président du Club 44 à la mémoire d’André Brandt (1926-2008) du notaire et politicien et président d’Honneur du Club) et une présentation de Luc Ferry par la déléguée culturelle Marie-Thérèse Bonadonna, L.F opère tout d’abord une distinction philosophique entre la spiritualité (le sens) et la morale.
En partant du phénomène de la déconstruction des valeurs traditionnelles, opérée depuis la seconde moitié du dix-neuvième siècle par un individualisme révolutionnaire, L.F en vient à sa thèse qu’il défend depuis une vingtaine d’années, à savoir que les évènements de mai 68, ont été les instruments de l’épanouissement de la mondialisation, du capitalisme moderne. Cette rapide histoire de la déconstruction aboutie selon L.F au nonsense. C’est-à-dire à un monde plein de morale mais vide de sens (de spiritualité). Une fois cette théorie dite, le reste de la conférence de L.F sert à expliquer les principes et les conséquences de la première et de la seconde mondialisation, et, à faire le point de situation de la situation spirituelle au début des années 2000 en se rapportant longuement aux épisodes odysséens de la mythologie grecque.