Une femme s’éprend de son thérapeute, le Docteur Ursus. Une situation qui, d’emblée, empêche l’expression simple des sentiments et des désirs. Pourtant c’est l’occasion idéale d’aimer. Dans ce cadre protégé, surveillé, rien de malheureux ne peut lui arriver. Enchantée au sens littéral du terme, la patiente écrit. Pour Catherine Safonoff, la seule bonne raison d’écrire, c’est l’amour. Ainsi, par le biais d’un récit forcément autobiographique, elle questionne les interactions entre la vie, dont l’acmé est le sentiment amoureux, et la littérature. Dans une forme fragmentaire, à ses yeux la plus honnête pour parler de la réalité, l’auteure semble tirer dans Le Mineur et le Canari tous les fils tendus dans ses œuvres précédentes. Pour ce dernier livre, l’auteure genevoise a reçu, avec quatre autres auteurs, le nouveau Prix fédéral de littérature.
Auteure genevoise aux lointaines origines russes, Catherine Safonoff a publié de nombreux romans, essentiellement autobiographiques, dont Retour retour, Comme avant Galilée, Le Pont aux Heures, La Part du fleuve, Au nord du Capitaine, La Tête de ma femme, Autour de ma mère distingués par de nombreux prix et en particulier pour Le Mineur et le Canari le tout récent Prix fédéral de littérature décerné pour la première année par l’Office fédéral de la culture.
En partenariat avec Bibliomedia Suisse, mandaté pour organiser à travers la Suisse les rencontres avec les lauréats et avec l’Office fédéral de la culture.
