La Suisse de demain pourra-t-elle encore intéresser les jeunes?
M. Pierre Freymond (PF), avocat et docteur en droit, député au Grand Conseil vaudois, présente lors de cette conférence les différentes conditions devant être remplies pour que la Suisse de demain présente des possibilités de développement capables de satisfaire les ambitions des jeunes. PF commence son exposé en se demandant si la Suisse pourra convaincre les grands talents de l’avenir de demeurer dans notre pays. PF essaye de se former une image sans complaisance de l’avenir de la Suisse en stimulant une réflexion qui lui paraît s’imposer à tous les échelons de la vie économique et culturelle. PF reprend une citation de Chamfort selon laquelle :"Il est plus facile de faire son devoir, que de savoir ou il se trouve". Cette pensée illustre l’attitude de la jeunesse envers son pays et son avenir. Ceci est le résultat de l’immense confusion du langage politique, faite de discours feutrés et de propos précautionneux, qui règne en Suisse. Durant tout le long de sa conférence, PF va tenter de projeter quelques semblants de lumières sur des transformations ou des stagnations typiquement helvétiques. Il prend notamment comme exemple, l’idée même du patriotisme dans les jeunes générations. En effet, tout ce qui est lié au patriotisme est évoqué par des faits de guerre. Or les jeunes qui atteignent leur majorité sont nés après la fin de la Seconde Guerre mondiale. De ce fait, on fait vivre les jeunes en dehors des réalités qui s’imposent à leur esprit. PF nous donne encore d’autre exemples tels que l’absence de contact dans la vie confédérale, le défaut de coordinations dans l’enseignement, l’absence de méthode appropriée dans la politique de la recherche ou encore le problème des élites. En conclusion, PF affirme que la Suisse doit se libérer des tabous de l’âge. Il faut donner aux jeunes, au moment de leur plus grand enthousiasme et de leur plus grande puissance de travail, les responsabilités qui doivent leur incomber.
