Y a-t-il contradiction avec le message délivré vers l’extérieur?
Depuis des années, la Suisse se veut la championne de la promotion des droits humains... à l’étranger. A l’intérieur de notre pays pourtant, les droits fondamentaux sont régulièrement bafoués : aide d’urgence indigne pour les requérants d’asile déboutés, violences policières, votations sur des initiatives qui ne respectent pas le droit international et ce ne sont là que quelques exemples de l’incohérence de la Suisse en matière de droits humains. Amnesty International s’inquiète de cette évolution et propose des pistes de réflexion pour sortir de cette impasse.
Manon Schick, journaliste lausannoise et directrice générale d’Amnesty International Suisse depuis 2011, a milité dès son plus jeune âge pour les droits humains fondamentaux, notamment en Afrique et en Amérique du Sud. Reconnue pour son fervent engagement, elle a été également volontaire pour différents mouvements, comme les Brigades de paix internationales. Elle publie aux éditions Favre, «Mes héroïnes, des femmes qui s’engagent» (2017).