Annelise Roux

La solitude de la fleur blanche : comment peut-on être pied-noir?

En collaboration avec la librairie La Méridienne, dans le cadre du festival littéraire itinérant les petites fugues et en partenariat avec le Centre régional du livre de Franche-Comté, la déléguée culturelle du club 44, Marie-Thérèse Bonadonna s’entretient avec l’écrivaine française Annelise Roux (A.R). Cet échange débute sur la nécessité ressentie par l’invitée, de quitter le milieu de la communication afin de concilier l’écriture et une succession de travaux pénibles mais nécessaires. Dans ce contexte d’une recherche de stabilité personnelle éclot le roman la solitude de la fleure blanche. En partie autobiographique ce texte s’interroge sur ce que signifie être pied-noir ? Comme il est précisé dans le programme du club 44 : "Parmi les réponses possibles, il y a probablement l’écriture. Ainsi, un style foisonnant de métaphores est élaboré qui permet de cerner avec une finesse exceptionnelle des sentiments complexes, voire paradoxaux. Mettre en mots suffit-il à dépasser cet exil devenu intérieur?" Au travers de quelques lectures du texte par A.R ressort la souffrance, le poids du silence, l’ambigüité des pensées et actions des personnages. C’est à l’image des rancoeurs et de la culpabilité qui subsistent chez un grand nombre de français et algériens après la guerre d’Algérie traumatisante. Les deux intervenantes soulignent d’ailleurs avec justesse que la peur et le mépris de l’autre se trouve encore malheureusement d’actualité. La mémoire, le rapport à la mort et à la langue constituent d’autres thèmes présents dans le roman et l’entretien.
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Annelise Roux

Type d’événement
Rencontre
Domaine(s)
Sciences humaines
Mots clés
Roux, Anneliselittératureroman
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