La police moderne et ses méthodes de lutte contre la violence
L’ancien directeur du Service scientifique de la police criminelle de Zurich, Max Frei-Sulzer (M. F-S) fait part de son expérience en matière de lutte contre la violence. Dans un premier temps, M.F-S commence par souligner la généralisation et la banalisation de la violence. Elle sévit sous diverses formes : émeutes, prises d’otages, hold-up. Face à cela une répression stricte doit s’opérer. M.F-S., prend le temps durant son exposé de cerner le profil des auteurs de violences aggravées. Il insiste également sur le fait qu’un changement de mentalité existe à tous les niveaux de la société. Il semble se désoler que par exemple, certaines victimes de vol "musclé" préfèrent recourir au paiement des assurances que d’adopter certaines mesures préventives. Dans sa seconde partie de conférence, M.F-S explique l’activité des organes de la police. Elle doit avant tout s’adapter aux circonstances qui leur font face. Dans le cas d’une prise d’otage il faut trouver le bon dosage entre action et négociation. Le conférencier digresse quelque peu en évoquant les moyens préventifs existant en matière de détournement d’avion tels que le contrôle de bagage. Il donne des exemples concrets. Dans sa partie conclusive M-F.S fait preuve de pessimisme quant à l’empêchement des activités terroristes futures. Il faudrait au niveau international une politique commune au niveau policier et une amélioration des conditions de vie pour freiner véritablement l’usage de la violence.
Chef du service scientifique de la police zurichoise, responsable de la sécurité du réseau aérien en Suisse. Fondateur du premier laboratoire de criminologie en Suisse.
