Dans le cadre des manifestations "Les Vivamitiés’07 - Helvetissima".Isabelle Augsburger-Bucheli, Dr en droit et doyenne de l’Institut de lutte contre la criminalité économique (ILCE, Neuchâtel) et Bertrand Perrin (B.P), avocat et responsable adjoint de l’ILCE évoquent la criminalité économique et la place financière helvétique.
B.P définit tout d’abord la criminalité économique et présente ses caractéristiques. I.A embraye en présentant l’enquête 2005, menée, par la fiduciaire PVC, sur la criminalité économique. Cent vingt-cinq entreprises ont été sondées. Des chiffres sont avancés dans les différents domaines des détournements de biens, le blanchiment d’argent, la corruption et sur les auteurs des délits. Les cas de fraudes sont souvent découverts par le fruit du hasard et aucun secteur industriel n’est épargné.
Pour B.P. les mesures législatives et organisationnelles entreprises pour enrayer la criminalité économique telle que la corruption, le blanchiment, le terrorisme, la cybercriminalité prennent la forme de conventions supranationales, de modification de lois helvétiques, de spécialisation des autorités de poursuites et d’amélioration de la formation en la matière.
La place financière, gros contribuable, occupe 5,5% de la main d’œuvre helvétique et apportent 14 % de la création de valeurs dans l’économie suisse. Dans les banques helvétiques, un tiers de la fortune privée internationale est gérée.