La guerre, une affaire de moins en moins militaire
Une civile confrontée à des professionnels de la guerre
Après avoir passé dix années à sillonner les terrains les plus dangereux de la planète, seule et sans protection pour être au plus près de la population, Anne Nivat a récemment accepté d’aller donner une conférence à des parachutistes de l’armée canadienne en mission en Afghanistan. Ces spécialistes de la contre-insurrection ont-ils modifié leur vision et leur pratique de la guerre après avoir été confrontés au terrain ? En quoi, comment ? Telles sont les questions posées par Anne Nivat, qui continue de se sentir très concernée par ces conflits de moins en moins couverts, après l’avoir trop été depuis 2001.
Anne Nivat est docteure en sciences politiques. Reporter de guerre indépendante, elle a vécu dix ans à Moscou basée en tant que correspondante pour des titres de presse francophone tels que Libération, Ouest France, Le Soir, Le Point, la radio RMC. Après avoir couvert seule, des années durant, la Tchétchénie, l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie, depuis une décennie elle porte son regard sur son propre pays. Elle est l’auteure de quatorze livres, dont « Chienne de guerre : une femme reporter en Tchétchénie »(Fayard, 2000), prix Albert-Londres, « Dans quelle France on vit »(Fayard, 2017), « Un continent derrière Poutine ? » (Le Seuil, 2018), « La France de face » (Fayard, 2022), et de deux romans graphiques dont « Dans la gueule du loup » (Marabulles, 2021).
En collaboration avec l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.