Plan sommaire de la conférence : Présentation du conférencier Le Concile du Vatican II : une autocritique La question du célibat des prêtres La contraception, quelle position adopter ? Le Révérend-Père Michel Piquet (M.P) aborde le sujet de la contestation actuelle au sein de l’Eglise et plus particulièrement du célibat des prêtres et de la contraception. L’orateur souligne que l’Eglise n’a pas attendu l’année 1968, et son mouvement contestataire contre l’ordre établi, pour faire sa propre autocritique. En organisant dès 1962, le concile du Vatican II, Jean XXIII puis Paul XVI font de ce rassemblement oecuménique un événement réformateur de l’institution ecclésiastique. Cela ne se fait pas sans la résistance de membres de l’Eglise. Les chrétiens « les moins assidus », fidèles aux traditions, se déclarent choqués par l’ensemble des réformes. D’autres, au contraire, estiment que l’esprit réformateur fait preuve de tiédeur. Le pape Paul VI y a consacré une encyclique au sujet du célibat des prêtres. Le sacerdoce et le mariage reste pour l’ensemble de la haute hiérarchie catholique tabou et incompatible. De plus cet engagement de célibat est pris en toute liberté. Renoncer c’est trahir. N’en déplaisent à une minorité de prêtres français et hollandais et à une certaine presse. Le conférencier est plus nuancé en ne voyant pas d’inconvénients à ce qu’une personne mariée accède au sacerdoce à l’âge de la retraite. La position conservatrice adoptée par le pape dans l’encyclique humane vitae sur la question de la contraception, à savoir la réfuter catégoriquement, est encore une fois une source de désapprobation pour une minorité des membres de l’Eglise. L’épiscopat, s’est finalement rallié au point de vue du pape. « La contraception est toujours un désordre mais il n’est pas toujours coupable. » Cette phrase de l’épiscopat français, M.P l’approuve et l’explique dans l’ultime phase de sa présentation [01 :04 : 38] à [1 : 12 : 04 ].
