L’orientaliste genevois, Jean Herbert (J.H), s’attache à montrer que la ferveur de l’adoration chez les Hindous se combine avec une totale liberté de choix.
Dans son introduction, J.H dénonce la violence et les guerres justifiées au nom de leur conception de Dieu. Chez les hindous une telle prétention n’est pas concevable, car ils ne prétendent pas avoir une connaissance totale de Dieu. Du Brahman, unique et absolu, émane de lui-même une multiplicité constituée de Dieu, de la nature et de l’âme humaine. L’homme ne peut avoir des rapports avec le Brahman, mais avec le Dieu personnel qui crée, conserve et détruit.
J.H prend le temps d’expliquer le polythéisme dans la religion hindouiste. Il existe des dieux quasiment pour toutes les particularités de la vie sur terre que constituent notamment la fertilité, la puissance physique, la vérité, la fidélité. La seconde moitié de sa présentation est consacrée à ces idoles qu’elles soient mineures ou majeures.