Gisèle Halimi (G.H), avocate engagée, consacre sa conférence à la défense de la cause des femmes. Tout d’abord, elle justifie l’existence de cette cause à défendre en rappelant entre autres que dès la genèse la femme a été oppressée. Elle souligne que cette situation ne changera pas véritablement durant le Moyen-âge, la renaissance, la révolution française et la commune de 1871. Pour G.H, la femme en 1974, vit toujours dans une condition d’enfermement résidentiel, car elle demeure au foyer et est astreinte à un travail pénible et monotone. Par contre s’intégrer dans le monde du travail permet l’indépendance économique, le moyen de toutes les libertés. Cependant un travail égal avec l’homme n’entraine pas encore un salaire égal. En politique, le peu d’élues et le manque de femmes aux grandes responsabilités n’entraine pas des propos optimistes de la bouche de la conférencière. Au contraire, elle explique catastrophée, le manque de réactions des politiciennes lorsqu’il a fallu débattre de la légalisation de l’avortement. Les thèmes portant notamment sur le droit à disposer de son corps, les hypocrisies en matière de procréation et d’élaboration législative permettent à l’oratrice de développer ses arguments en faveur de l’avortement. G.H traite enfin des sujets de l’adultère et du conditionnement culturel en matière de soumission de la femme.