Jacques Torczyner (J.T), membre de l’Exécutif de l’Organisation sioniste mondiale, expose les problèmes auxquels Israël doit faire face et sa position dans le monde. Avec la récente guerre du Kippour, les relations avec la Grande-Bretagne sont devenues glaciales. Selon J.T, La politique de la France a changé, passant de pro-israélienne à pro-arabe. Elle garde toutefois sa politique humanitaire active. En Allemagne la résistance passée du chancelier Brandt au nazisme lui permet d’adopter une attitude plus neutre face à Israël. Pour l’URSS un état d’Israël doit exister afin que les arabes lui demandent son aide. Mais Israël ne doit pas être trop puissant. Les pays du tiers-monde et quelques-uns d’Amérique latine ont révisé leurs positions pour des raisons diverses. Selon J.T., il existe notamment une véritable haine contre l’État d’Israël aux Nations-Unies. Avec la guerre du Kippour, une unité des pays arabes est apparue. J.T analyse un à un leur attitude. En première conclusion la situation d’Israël n’est pas glorieuse, cependant cet état peut s’appuyer sur un allié de poids: les États-Unis. J.R. prend le temps de développer les diverses facettes de cette entente: Nixon; Kissinger; envois d’armes, le soutiens des démocrates, des républicains, de l’opinion publique, de la minorité juive, opposition au chantage énergétique. Dans sa dernière partie de son exposé, J.R revient sur les conséquences tragiques de la guerre du Kippour : morts, blessés, dépression de l’opinion publique israélienne, crises économiques, la venue des juifs de Russie. Comme deuxième conclusion J.R souligne qu’Israël ne peut pas faire confiance à l’Europe et doit donc dépendre des États-Unis. L’état doit s’armer pour se défendre, car selon J.R la paix n’est possible.
