La faille éruptive de l’Eyjafjallajökull paralyse tous les vols européens le 14 avril 2010. 7 millions de passagers en rade ! On ne parle que des touristes bloqués dans les aéroports sans même se soucier des 800 personnes évacuées de l’île, des 6000 têtes de bétail déplacées et de toutes les habitations abandonnées sous d’épaisses couches de cendre. L’Eyjafjallajökull est une calotte glaciaire d’une superficie de 80 kilomètres carrés, au sud de l’Islande. Jean-François Robert s’y est rendu lors de l’éruption du volcan, désireux de vivre une fois dans sa vie de photographe un événement aussi exceptionnel. Il a perçu sous ses pieds le glacier qui tremble à chaque détonation provenant des explosions de lave souterraines. Trois fontaines crachent leur magma en fusion et donnent une lueur apocalyptique à l’horizon. Spectacle saisissant des éléments naturels déchaînés qui remettent en question tout un système et les priorités de nos modes de vie. On ne revient pas indemne d’un tel reportage ; et celui qu’on surnomme P’tit Louis a été témoin d’une éruption qui aurait pu devenir catastrophique pour l’Islande et l’Europe. Sa conférence détaillera les phénomènes volcaniques et géologiques de cette île devenue célèbre, en raison notamment de ses 130 volcans actifs.
Jean-François Robert, dit P’tit Louis, est un personnage incontournable dans les Montagnes neuchâteloises. Homme aux mille talents, il est aujourd’hui photographe, graphiste, aventurier du lointain (Bouthan, Ladakh et Népal) comme du proche, puisqu’il entretient les pistes de ski de fond à La Chaux-de-Fonds et parcourt les grottes du canton et d’ailleurs en spéléologue expérimenté !