Rosette Poletti, Ligue contre le cancer, André Méan
Importance des facteurs émotionnels et du stress dans la maladie cancéreuse
Directrice de l’Ecole d’infirmières Le Bon secours et chargée de cours à l’Université de Genève, Rosette Poletti (RP) dévoile de nouvelles perspectives américaines sur les facteurs émotionnels dans les maladies cancéreuses. Présentée par André Méan de la Ligue neuchâteloise contre le cancer, RP annonce qu’elle va présenter un point de vue nouveau sur la conception des manières de soigner le cancer. Selon les médecins Stéphanie et Carl Simonton, dont elle a suivi les enseignements au Texas, cette maladie comporte un caractère psychosomatique: des soins psychiques peuvent en améliorer le taux de guérison. RP raconte certains cas, décrit les exercices proposés aux patients, par la relaxation notamment et la pensée positive. Durant le débat, le public demande plus d’informations sur la méthode Simonton. Quelques intervenants mettent en doute son hypothèse.
Infirmière en soins généraux et psychiatrie, Rosette Poletti est l’auteure de nombreux ouvrages d’orientation pratique sur le développement personnel, le deuil, l’acceptation de ce qui est la sérénité. Après un long séjour aux Etat-Unis où elle fait des recherches sur le deuil et l’autonomie individuelle, elle prend la tête de l’Ecole de Bon secours à Genève avant de devenir directrice à l’École Supérieure d’Enseignement Infirmier de la Croix-Rouge à Lausanne en 1988. Par la suite, elle exerce la psychothérapie, anime la rubrique du courrier des lecteurs du journal le Matin, est responsable d’un centre de formation à l’accompagnement des personnes en difficulté et travaille comme experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé.