Le Docteur Silvio Fanti (S.F) offre une approche psychanalytique au sujet ; il donne en préambule, sa définition de la psychanalyse : c’est l’étude du conscient et de l’inconscient. L’inconscient, S.F, le définit comme "la partie de l’esprit qui échappe à l’attention de l’esprit". L’inconscient est connu par ses manifestions que constituent : le lapsus, le rêve, le symptôme névrotique, l’acte manqué, la compulsion de répétition. Freud affirme que pour être psychanalyste il faut savoir analyser un rêve. C’est le chemin royal à l’inconscient. Dans le contexte des premières années de vie S.F définit les principales composantes de l’individu et de sa vie (le ça, le moi et le surmoi), et dit quelques mots sur le stade anal puis phallique. Enfin il conte la tragédie d’oedipe et lit deux passages de son livre sur le complexe de castration. S.F raconte ensuite dans quelles conditions le client est analysé. Il emploie contrairement à bien d’autre la "micro-psychanalyse". Au cours d’une très longue séance, marié ou non, le client se trouve confronté à l’abîme que constitue la solitude. Un sentiment de honte surgit parce qu’il se rend compte qu’il triche dans la vie. Durant cette période, le lien matrimonial est inexistant. En conclusion de l’ensemble des propos tenus durant son exposé, S.F assène que le mariage "existe" ni dans le passé, ni dans le présent, ni dans le futur.