Conséquences morales des progrès de la biologie et de la médecine
Oncologue et éthicien, membre de l’Académie française, Jean Bernard (JB) présente les conséquences éthiques des progrès de la biologie et de la médecine. Présenté par Bernard Courvoisier comme "un grand humaniste de ce grand pays qui nous est cher", JB commence par illustrer la révolution thérapeutique et biologique du 20e siècle en racontant trois cas bioéthiques: l’avortement des embryons porteurs de l’anémie méditerranéenne héréditaire en pays catholique; l’anecdote d’une mère-porteuse infidèle aux Etats-Unis; et le problème d’une vente d’organes en Californie. De sa voix chaleureuse et sur un ton passionnant, il raconte son expérience de chercheur, professeur et chef d’institut découvrant au fil du 20e siècle; illustrant par de nombreuses anecdotes les questions ethiques posées par l’avancée des recherches médicale, thérapeutique et pharmaceutique. JB développe les trois axes principaux du progrès selon lui, qui sont les maîtrises de la reproduction, de l’hérédité et du système nerveux. Passionnant! Lors du débat, il est notamment question de l’importance de la recherche pure.