Le 13 mars 2012, à Sierre, vingt-deux enfants décèdent dans un accident d’autocar. Le véhicule était en parfait état, le chauffeur, sobre, respectait les limitations de vitesse, la chaussée était sèche et bien entretenue. Nulle erreur humaine ne permet de comprendre le drame. Aucun coupable, aucune explication. La situation est tout bonnement intolérable pour l’esprit. Matthieu Mégevand a donc initié une quête philosophique et romanesque pour ne pas s’avouer vaincu. Un parcours d’écriture vertigineux qui confronte les terres de l’indicible au besoin de donner un sens.
Interview par Marie-Thérèse Bonadonna, déléguée culturelle du Club 44 et Florence Hügi, journaliste indépendante.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Né à Genève, diplômé en philosophie et en histoire des religions, Matthieu Mégevand a travaillé comme journaliste pour Le Monde des religions. Il a publié un premier recueil de nouvelles Jardin secret en 2007, puis un roman Les deux aveugles de Jéricho en 2011. En 2013 a paru Ce qu’il reste des mots aux éditions Fayard.