Beat Richner ou l’utopie réalisée : l’archet et l’énergie alliés pour lutter contre la pauvreté
Beat Richner (B:R) Pédiatre, violoncelliste, ardent défenseur d’une médecine pour tous, est présent au club 44 pour récolter des fonds et rendre compte, entre deux morceaux de violoncelle, de ses activités humanitaires au Cambodge qui prennent la forme d’un soutien logistique, professionnel et financier à cinq hôpitaux pédiatriques.
Sous l’impulsion du roi du Cambodge et la participation financière de la Confédération helvétique à hauteur de trois millions de francs, l’activité pédiatrique dans ce pays d’Asie s’est énormément développée durant les dix dernières années. B.R y joue un rôle central. Malgré une situation sociale et économique dramatique, conséquence de la guerre passée et la corruption, il explique, comment la création de maternités a pu enrayer la transmission du VIH de la mère à son enfant et comment ils essaient de faire face aux épidémies de dingue et de tuberculose. Cela passe, en autres, par une acquisition qualitative et quantitative de médicaments et par la construction d’infrastructures médicales de premier plan. Contrairement, à ce que pensent la princesse Anne d’Angleterre et l’OMS, pour B.R, les enfants pauvres du Cambodge ont le droit à la même médecine que les enfants des pays riches. Il poursuit son plaidoyer en faveur de cette égalité en dénonçant la passivité de l’OMS dans le cas de l’épidémie de dingue. Le pédiatre n’hésite pas à dire que l’organisation internationale cautionne un génocide passif en n’intervenant pas comme il le faudrait, ces hôpitaux pédiatriques dans lesquels intégrité et générosité sont les maitres mots, ont obtenu la confiance de la population cambodgienne.