Le monde traverse une nouvelle révolution industrielle pleine de
promesses et même de résultats déjà tangibles, notamment en ce qui
concerne les transports, l’éducation, l’accès à la culture… Toutefois,
l’Europe a pris un grand retard technologique dans cette révolution
industrielle du numérique, de l’intelligence artificielle et de la robotique.
Notre prospérité future dépend de notre capacité à rattraper ce
retard et à passer de l’économie fordiste à l’économie des réseaux en
y associant de nouvelles formes de solidarité. Les problèmes comme
les épidémies ou le réchauffement climatique ne se résoudront pas
avec la décroissance mais grâce à des politiques publiques, souvent
supranationales, conçues avec intelligence et menées en coordination.
Economiste et essayiste français, il a fondé le cabinet de conseil Asterès en 2006 qu’il dirige depuis et est directeur d’études au sein du MBA Law & Management de l’Université de Paris II Assas. Il a également créé le Cercle de Belém qui rassemble des intellectuels européens libéraux et progressistes. Il est régulièrement publié dans la presse française et étrangère. Nicolas Bouzou est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont «L’amour augmenté», publié en 2020 (Ed. de l’Observatoire). En mars 2021, il publie un ouvrage consacré à l’histoire de la santé humaine et intitulé «Homo Sanitas» (Ed. Xo).