Comment comprendre l’œuvre et l’univers de ce bourlingueur méditatif, qui oscille entre une cavalcade dans les steppes, une forme d’immobilisme et l’ascension d’un chalet ? Quel parcours littéraire a donc accompli cet aventurier – stégophile et passionné de géographie et de littérature, qui tout récemment a survécu à une chute qui aurait pu lui coûter la vie ? L’intensité de l’instant serait-elle le dénominateur commun à ses innombrables vies ?
Réservation indispensable : priorité aux membres du Club 44, pour les non-membres dès le 7 juin 2016, par ordre d’arrivée et dans la limite des places disponibles ([email protected] ou au 032 913 45 44).
ATTENTION ! LA CONFÉRENCE EST COMPLÈTE !
Géographe de formation, Sylvain Tesson est devenu écrivain-voyageur. Il a sillonné le monde de l’Islande, son premier grand voyage, au Tibet, puis le Kazakhstan, le Pakistan, l’Afghanistan, la Chine, l’Inde, dévorant les kilomètres à pied, à vélo ! Contrastant avec la boulimie du voyage, il passera ensuite 6 mois dans une cabane au bord du lac Baïkal, savourant l’immobilisme et la solitude. Ses voyages ont donné naissance à des écrits – nouvelles, récits de voyages, aphorismes ou essais - «Une vie à coucher dehors» (Gallimard, 2009) et «Dans les forêts de Sibérie» (Gallimard, 2011), récompensés respectivement par le Prix Goncourt de la Nouvelle et le Prix Médicis essai. Son dernier récit «Berezina» (Guérin, 2015) raconte son périple en side-car, Moscou-Paris, sur les traces d’une certaine armée napoléonienne.
